Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Amaranton (Ibn al-Baytar)

Révision de 17 avril 2017 à 09:03 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage Baytar |titre=Ibn al-Bayṭār, ''Traité des simples '' |titrepageprécédente=Amsoukh (Ibn al-Baytar) |nomcourtprécédent=Amsoukh |titrep... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Révision de 17 avril 2017 à 09:03 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage Baytar |titre=Ibn al-Bayṭār, ''Traité des simples '' |titrepageprécédente=Amsoukh (Ibn al-Baytar) |nomcourtprécédent=Amsoukh |titrep... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Amsoukh
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Omm oudja’ el-kebed


150 - Amaranton, Elichrysum.


Nom accepté : [[]]

  • La généralité des traducteurs le range parmi les parthenium. C’est pourquoi, dans la plupart des recueils, vous trouverez les propriétés de cet amaranton décrites au chapitre du parthenium. Mais, en réalité ce n’en est pas une espèce. Pour moi, c’est une espèce d’abrotonum que je connais parfaitement, sachez-le donc bien.
  • DIOSCORIDES, IV, 67. C’est une plante employée à faire des couronnes que l’on place sur la tête des idoles. C’est une plante roide, blanche, portant de petits capitules pareils à ceux de l’abrotonum, divergents les uns des autres, formant une ombelle arrondie, dont les parties externes sont de couleur dorée et ressemblent aux capitules de la sarriette, ṣactar, quand elle a séché. La racine est grêle. Cette plante croit dans les endroits raboteux et dans les anfractuosités du sol.
  • GALIEN, livre VI. Cette plante est douée de propriétés subtilisantes. Elle est incisive des humeurs grossières. C’est en raison de ces propriétés qu’elle est emménagogue, si l’on prend ses sommités dans du vin. On prétend aussi qu’elle résout le sang caillé, non seulement dans l’estomac, mais aussi dans la vessie : il faut, en ce cas, la boire avec du vin miellé. Elle dessèche aussi les humeurs de l’estomac, mais elle est contraire au cardia.
  • DIOSCORIDES. Ses sommités, prises avec du vin, sont utiles contre la dysurie, les morsures des serpents, la sciatique, les contusions du corps, des muscles. Elle excite les règles. Prise avec de l’éléomel, elle dissout le sang concrèté dans l’estomac, la vessie et l’abdomen. Prise à jeun, à la dose de trois oboles, dans du vin blanc étendu, elle arrête les écoulements. Mise dans les vêtements, elle les préserve contre l’érosion.

Cette plante est l’elichryson de Dioscorides, que Sprengel et Fraas ont considéré comme le Tanacetum annuum. Amaranton est donné, par Dioscorides comme un synonyme d’elichryson.