Trabut, Répertoire: S
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S
Saccharum biflorum, S. ægyptiacum.
Ganich
Anneche
Helliou
Bouss giddani
Bouss el djezaïr
Bouss el farisi
Le Saccharum biflorum est spontané ou naturalisé depuis longtemps dans les environs de Bône ; les noms cités sont d'origine égyptienne. Depuis quelques années ce Saccharum a été propagé, avec le plus grand succès, dans les dunes du littoral et aussi dans le Sahara où il constitue un bon abri dans les oasis exposées aux grands vents. Malgré sa consistance dure le bétail l'accepte et peut s'en nourrir exclusivement. La multiplication est facile par fragments de tige qui bouturent rapidement
C. — S. officinarum. — Canne à sucre.
Qeçab el halou
Qeçab es soukkar
Mouddardjend
La Canne à Sucre a été introduite dans le Sud de l'Espagne et sa culture a été pratiquée par les Maures ; elle s'est conservée dans la région de Malaga. Au XVIe siècle il existait une importante plantation dans Je Sous, faite par les Chérifs ; la production du sucre était consi¬dérable, il en était résulté un commerce important. En 1540, le Chérif Mohammed prélevait sur l'exportation un bénéfice de 23.000 mitkal soit environ 300.000 francs or. Cette culture a disparu depuis longtemps, en raison de l'anarchie qui a régné dans le Sous révolté et privé de débouchés.
C'est autour de Taraudant que se trouvaient de nombreuses usines dirigées par un juif apostat et des captifs chrétiens d'origine portugaise. Edrissy parle du sucre de Sous au XIIIe siècle.
Saccocalyx satureioides.
Azir el ibel.
Zaater
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'Sagina procumbeus.
Mekrada
Salicornia fruticosa. — Salicorne.
Belbel
Khezam
Rherdam, Rhdem
Hammad
S. herbacea. — Salicorne.
Harmak
Hardjem
Les Salicornes peuvent être consommées comme épinards
Salix alba, S. fragilis. — Saule.
Talezzast amellat — Tafeçant — Tafsent.
Khilaf
Houd el ma
Mektite, mektata
La dénomination de Khilaf qui signifie contradiction vient de ce qu'une branche de saule prend racine la tête en bas.
S. atrocinerea.
Asafsaf.
C. — S. babylonica. — Saule pleureur.
Oum el Oualef
Salef el adra
Rharab
Çafçaf
S. pedicellata.
Tafsent — Tamlilt — Smlel — Techaa — Tichki.
Houd el ma
Berqouq el maïz
S. purpurea.
Talezzazt-n-amar — Ziliz — Ickki — Safsa.
Khiblal
Salsola fœtida Del.
Rhacel
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S. kali, S. soda.
Tacer.
Qali
Bou halsa
Djill
S. oppositifolia, S. longifolia.
Tarmout.
Semmoumed
S. tetragona.
Ougrina
Bou gueriba
Rhacel
Hermeck
Djalla
Aradd
S. vermiculata.
Tassera — Adjerouahi T.
Gueddam
Oucera, icerif, icerine
Cherira
Rhessel
Kheriet
Isrif
S. zygophylla.
Aïdhouan
Adjrem
Salvadora persica.
Teqi T — Tihaq T — Tidjat T — Adjou T — Abisga T — Abesgen T — Ami T — Oïou T — Baboul T.
Ork, arak, irak, rak
Kbata
Redif
Siouak
Missouak
Aferchi
Dans le Hoggar le Salvadora est un bel arbre des vallées abritées,
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il porte un petit fruit comestible. Bois odorant utilisé pour les soins de la bouche.
L'Arak chez les droguistes indigènes se présente sous forme de fragments de la grosseur du doigt (Missouak) ; en enlevant l'écorce, il reste un faisceau fibreux qui fait brosse. » On rapporte que dix avan-tages sont attachés à son emploi. Le principal est d'assurer une bonne faim contrairement a l'usage du Hachich. Son fruit n'a pas son égal pour fortifier l'estomac et ouvrir l'appétit (Abd er Rezzaq). Les pèlerins en rapportent de l'Ouadi Faihma. Le fruit est le Kabats ou Asqirath de la Mecque
Les Chameaux mangent, volontiers les feuilles ; mais leur saveur amère ne tarde pas à les en dégoûter.
Salvia algeriensis.
Merimya