Alphita

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L'œuvre appelée Alphita est un glossaire écrit entre la fin du XIIe et 1250. Son nom dérive de la première entrée du glossaire, alphita signifiant "farine d'orge".

Elle est connue par 65 manuscrits du XIIIe au XVIe. Elle comporte 1269 entrées, dont 57% portent sur des plantes ou leurs produits.

Elle a longtemps été connue par deux éditions, celles de Renzi et celle de Mowat. Cette dernière en particulier a été dépouillée par le FEW et par Rolland. L'édition critique de García González devrait maintenant être systématiquement utilisée pour vérifier les textes et reprendre les commentaires.

Références

  • Renzi, Salvatore de (ed.), 1854. Alphita. In vol. III, pp. 271-322. Collectio Salernitana, 5 vols., Naples, 1852-1859. Se base sur un seul manuscrit, ms. Lat. 6964 de la Bibliothèque Nationale de Paris - le manuscrit P de la famille y chez García González.
  • Mowat, John Lancaster Gough (ed.), 1887. Alphita. A Medico-Botanical Glossary from the Bodleian Manuscript, Selden B. 35. Anecdota Oxoniensia, Medieval and Modern Series, vol. I, part 2. Oxford, Clarendon Press. Mowat se base sur deux manuscrits tardifs, non représentatifs. De plus, il a corrigé les graphies latines.
  • García González, Alejandro, 2005. El Alphita. Estudio, edición crítica y comentario. Universidad de Valladolid. Facultad de Filosofía y Letras. téléchargeable à l'Université de Valladolid. Cette thèse excellente donne une édition critique et des commentaires fouillés. En plus, elle comporte une importante bibliographie et une synthèse sur l'ensemble des glossaires médiévaux à caractère botanique et médical.

Commentaires

995. SIRINGIA, calamus sive fistula idem. Siring(i)a < metaplasmo desde el acusativo del gr. σῦριγξ, -ιγγος, con yotacismo ; aunque según Biville II 298, no necesariamente ya que el latin podria haber tomado este término de una forma griega tardia *ἡ σύριγγα.

Flos med. 1616: Algalia virgam, ciringa convenit auri.

Designa una 'fistula', tanto en su significado de intrumento quirurgico, es decir, cañón por donde se introduce un liquido, como en su sentido patológico, un conducto anormal, ulcerado y estrecho, que se abre en la piel o en las membranas mucosas.

Cf Sim. Ian. 57ra: Siringa grece canna, vt dicunt latini, sed grecus dixit syrinx ... instrumentum quod in virga mittitur quo aliquod liquidum medicamen in ipsam iniicitur ... et syringa etiam vocatur morbus qui latine dicitur fistula vlcus videlicet habens in se carnem duram in modum calami.