Lythrum-Peplis (Rolland, Flore populaire)
De PlantUse Français
Révision de 6 mai 2021 à 19:59 par Michel Chauvet (discussion | contributions)
Sommaire
[Tome VI, 1]
Lythrum salicaria
- Nom accepté : Lythrum salicaria
- salicaria, lat. du moyen âge, Diefenbach.
- hasta regia, lat. du XVe s., J. Camus, Livre d'heures.
- lysimachia purpurea, lysimachia spicata purpurea, lysimachium purpureum, pseudo-lysimachium purpureum, anc. nom., Bauh.
- salicaire, f., franç., Dict. de Trévoux, 1752. (Selon le D. de Tr., ce nom français aurait été donné à la plante par Tournefort. Je ne le vois nulle part, appliqué au Lythrum salicaria, avant cette époque. On le trouve plus anciennement servant à désigner le Lysimachia vulgaris. — Les feuilles de cette herbe ressemblent un peu à celles du saule, Salix.)
- salicaire à épi, f., Chenay (Marne), c. p. M. E. Maussenet.
- salikêze, f., Montreuil-Bellay (Maine-et-L.), r. p.
- salicò, m., Saint-Georges-Lapouge (Creuse), r. p.
- soulërikéno, f., Moustier-Ventadour (Corrèze), r. p.
- soliria, m., Saint-Georges-des-Groseilliers (Orne), r. p. (Nom employé par les herboristes de la localité.)
- lysimaque rouge, f., franç., Nemnich, 1793.
- lysimachie rouge, f., franç., Bastien, 1809.
- violletée, f., franç, du XVe s., J. Camus, Livre d'heures.
- erbo roudzo, f., Brive (Corrèze), Lépinay.
- rougette, f., Dagny-Lambercy (Aisne), c. p. M. L. B. Riomet.
- plumet rose, m., Aube, Des Etangs.
- ortie rouge, f., Le Locheur (Calvados), Joret.
- rotch’ oúrtêy’, f., wallon, Feller.
- lizop fol, m. (= hysope sauvage), Tarn-et-Gar., Lagrèze.
- pêcher, m., Anjou, Desvaux.
- lignoto, f., Le Buisson (Dordogne) r. p.
[2]
- crèsta dé gal, f., Montpellier, Planchon.
- crèsto dé gaou, f., Avignon, Palun. — Arles, Laugier.
- couo dé ratt, f., Ussel (Corrèze), Lépinay.
- coû de rnar, f., Mayenne, Dott. — Vendée, c. p. M. Ph. Telot.
- méca dé piott (caroncule de dindon), f., Montpellier, Planchon.
- anoue, f., Vendômois, Martellière.
- savouane, f., Fougerolles (Mayenne), r. p. [cette herbe trempée dans du vin blanc fait avorter.]
- thé salbatgé, m., Aude, c. p., M. P. Calmet.
- thé saoubatjé, m., Auvillar (T.-et-G.) c. p. M. G. Lalanne.
- thé di paouré (thé des pauvres), Avignon, Palun. — Montpellier, Planch.
- thé rougé dé valat (= thé rouge de ruisseau), erba daon ciérgé, f , Montpellier, Planch.
- herbe aux coliques, Nièvre, Gagnepain.
- erbo dèy' ciérgi, f., Apt (Vaucl.), Colignon.
- erbo dé ciértýé, f., Lot, r. p. — Castres, Couzinié.
- érbo dé ciro, f., Forcalquier (B.-Alpes), c. p. M. E. Plauchud.
- counonlho (= quenouille), f., Albi (Tarn), r. p.
- p’nouy’, pl., Haie-Fouassière (Loire-Inf.), r. p.
- durâ dë marâ (= duret des marais ; la tige est dure), m., Maillezais (Vendée), c. p. M. Ph. Telot.
- limaco, f , Var, Amic. (Corruption de lisimaco ? )
- grono, f., Laguiole (Aveyron), r. p.
- malebranche, f., Marais-Vernier (Eure), Robin.
Peplis portula
- Nom accepté : Lythrum portula
- pépoulo folo (= pourpier sauvage), Tarn-et-G., Lagrèze.