Lexique des noms picards
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Cette page vise à recueillir les différents noms picards de plantes issus de la littérature :
- Rolland
- Sigart : Glossaire étymologique montois, consultable en ligne
- Arti (Rolland, tome X, p. 6)
- s. m., Env. de Valenciennes, r. p.
- Gröuzeye, groizelle (Sigart, p. 202)
- s. f. groseille. Lat. grossula, grossularia, all. Krauselbeere, Grosselbeere, fl. kruisbezie, écoss. groiseid, irl. groisaid ; la groseille est un fruit du nord, les probabilités sont que les Romains ont pris le nom dans la Gaule ou la Germanie.
- Gröuzié (Sigart, p. 202)
- s. m. groseiller.
- Noisette
- (Rolland, tome X, p. 190) « Elle a croqué sa noisette = se dit d'une fille qui a fait faux bond à l'honneur. » Valenciennes, Héc. ; Tournai, Rev. du traditionn., 1906, p. 330.
- (Rolland, tome X, p. 195) « Au pèlerinage de Saint-Etton près Dompierre (Nord), les fidèles munis de baguettes de n. dont l'écorce a été découpée en spirale, font avec ces baguettes un signe de croix sur la châsse du saint ; arrivés près de sa statue ils lui balayent tout le corps avec ces mêmes branches. Au sortir de l'église ils vont les plonger dans une fontaine consacrée qui est tout auprès.... Rentrés chez eux, ils frottent le dos de leurs bestiaux avec ces baguettes pour les préserver de tous malheurs, » I. Lebeau, Not. s. l'arrond. d'Avesnes, 1859, p. 630.
- (Rolland, tome X, p. 199) « Il est défendu à filleuls, neveux, enfants, fiancés et amis, de s'aborder sans offrir à parrains, marraines, oncles, tantes, etc., une poignée de noisettes bien saucées, c'est-à-dire bien mûres, bien colorées. » Esne (Nord), Boniface, Hist. du vill. d'Esne, 1863, p. 200.
- Noisette de Saint-Rémy (Rolland, X, 202)
- Corylus avellana rubra. Origny-en-Thiérache
- ortile (Rolland, X, 3)
- (Rolland, X, 3) ortile, s. f. Urtica. Montois, Sig. — Valence, Héc. — Cateau-Cambrésis, Solesmes (Nord), r. p. — Marquion, Magnicourt-s.-C., Hesdin, Auxy-le-Ch. (P.-de-C), r. p. — Somme, r. p.
- (Rolland, X, 9) picò, m., Cambrai, r. p.
- Queniau (Sigart, p. 295)
- s. m. chêneau, jeune chêne || bâton de chêne. V. fr. quesne, caisne, chesne et quéniau. B.-lat. casnus, lat. quercus, bret. guesen tañ. A la vérité, tañ est le nom spécifique, gwesen n'est que le nom générique : arbre ; mais seul il a bien pu désigner l'arbre par excellence. Cette conjecture s'est réalisée : Je viens de voir gwen traduit par chêne dans un ver bret. de l'introduction du dict. de Legonidec.