Murraya koenigii (PROTA) : Différence entre versions

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La teneur des feuilles est la suivante : eau (66,3%), protéines (1%), lipides (1%), glucides (16%), fibres (6,4%) et matière minérale (4,2%). Elles contiennent par 100 g : Ca 810 mg, P 600 mg et Fe 2,1 mg, carotène 12 600 UI, acide nicotinique 2,3 mg et acide ascorbique 4 mg ; elles contiennent aussi de l’acide oxalique qui réduit la disponibilité du calcium.
 
La teneur des feuilles est la suivante : eau (66,3%), protéines (1%), lipides (1%), glucides (16%), fibres (6,4%) et matière minérale (4,2%). Elles contiennent par 100 g : Ca 810 mg, P 600 mg et Fe 2,1 mg, carotène 12 600 UI, acide nicotinique 2,3 mg et acide ascorbique 4 mg ; elles contiennent aussi de l’acide oxalique qui réduit la disponibilité du calcium.
  
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Arbuste ou arbre de petite taille atteignant 4 m de haut, sempervirent. Feuilles disposées en spirale, imparipennées à (9–)17–31 folioles ; stipules absentes ; folioles alternes, ovales à ovales-lancéolées ou orbiculaires, de 2–5 cm × 0,5–2,8 cm, à points glandulaires, à base obtuse à arrondie et légèrement asymétrique, apex émarginé, bord entier ou irrégulièrement denté. Inflorescence : cyme terminale ramifiée, à nombreuses fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, aromatiques ; pédicelle court ; calice à minuscules dents ovales ; pétales oblancéolés à oblongs, de 5–7 mm de long, glanduleux, blancs ; étamines 10, ovaire supère, stigmate capité. Fruit : baie glanduleuse, ovoïde à oblongue, de 1–1,5 cm × 1 cm, noir bleuâtre, contenant 1 ou 2 graines.
 
Arbuste ou arbre de petite taille atteignant 4 m de haut, sempervirent. Feuilles disposées en spirale, imparipennées à (9–)17–31 folioles ; stipules absentes ; folioles alternes, ovales à ovales-lancéolées ou orbiculaires, de 2–5 cm × 0,5–2,8 cm, à points glandulaires, à base obtuse à arrondie et légèrement asymétrique, apex émarginé, bord entier ou irrégulièrement denté. Inflorescence : cyme terminale ramifiée, à nombreuses fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, aromatiques ; pédicelle court ; calice à minuscules dents ovales ; pétales oblancéolés à oblongs, de 5–7 mm de long, glanduleux, blancs ; étamines 10, ovaire supère, stigmate capité. Fruit : baie glanduleuse, ovoïde à oblongue, de 1–1,5 cm × 1 cm, noir bleuâtre, contenant 1 ou 2 graines.
 
Le genre ''Murraya'' comprend une quinzaine d’espèces dont l’aire de répartition s’étend depuis l’Asie continentale en passant par la Malaisie jusqu’au nord-est de l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Plusieurs espèces sont cultivées dans toutes les régions tropicales.
 
 
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== Autres données botaniques ==  
 
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Le genre ''Murraya'' comprend une quinzaine d’espèces dont l’aire de répartition s’étend depuis l’Asie continentale en passant par la Malaisie jusqu’au nord-est de l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Plusieurs espèces sont cultivées dans toutes les régions tropicales.
 
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''Murraya koenigii'' pousse bien dans des sols profonds et bien drainés, selon une exposition allant du plein soleil à un ombrage partiel ; en Afrique, il est soit planté dans des pots de grande taille soit cultivé dans les jardins familiaux. La floraison a lieu de mars à juin et la fructification de juin au mois d’août.
 
''Murraya koenigii'' pousse bien dans des sols profonds et bien drainés, selon une exposition allant du plein soleil à un ombrage partiel ; en Afrique, il est soit planté dans des pots de grande taille soit cultivé dans les jardins familiaux. La floraison a lieu de mars à juin et la fructification de juin au mois d’août.
 
== Multiplication et plantation ==
 
 
 
  
 
== Gestion ==  
 
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''Murraya koenigii'' se multiplie par graine, bouture de racine ou drageon. Les graines doivent être semées immédiatement après la récolte, car elles ne sont viables qu’environ 3 semaines. Elles peuvent être semées à l’ombre, sans traitement préalable. Après le repiquage, il faut compter entre 12–15 mois avant que les feuilles ne puissent être récoltées. Elles peuvent être refroidies dans des récipients hermétiques pendant 2 semaines sans que cela n’altère en rien leur saveur. Elles peuvent aussi être congelées et conservées pour un usage toute l’année.
 
''Murraya koenigii'' se multiplie par graine, bouture de racine ou drageon. Les graines doivent être semées immédiatement après la récolte, car elles ne sont viables qu’environ 3 semaines. Elles peuvent être semées à l’ombre, sans traitement préalable. Après le repiquage, il faut compter entre 12–15 mois avant que les feuilles ne puissent être récoltées. Elles peuvent être refroidies dans des récipients hermétiques pendant 2 semaines sans que cela n’altère en rien leur saveur. Elles peuvent aussi être congelées et conservées pour un usage toute l’année.
 
== Récolte ==
 
 
 
  
 
== Ressources génétiques ==  
 
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== Auteur(s) ==  
 
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* E.N. Matu
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* E.N. Matu, CTMDR/KEMRI, P.O. Box 54840–00200, Nairobi, Kenya
 
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CTMDR/KEMRI, P.O. Box 54840–00200, Nairobi, Kenya
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Version actuelle en date du 21 octobre 2014 à 17:36

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Murraya koenigii (L.) Spreng.


répartition en Afrique (planté)
Protologue: Syst. veg. 2: 315 (1825).
Famille: Rutaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 18

Synonymes

  • Murraya foetidissima Teijsm. & Binnend. (1864).

Noms vernaculaires

Arbre à curry, arbre à feuilles de curry, caloupilé, karipoulé, carri poulet, feuilles de curry (Fr). Curry bush, curry leaf, curry leaf plant, curry leaf tree (En). Folhas de caril (Po). Bizari, mchuzi, mvuje (Sw).

Origine et répartition géographique

Murraya koenigii est originaire d’une zone qui va du Pakistan, du Sri Lanka et de l’Inde jusqu’à l’est de Chine et l’île de Hainan. Il est largement cultivé en Asie du Sud-Est comme dans certaines parties des Etats-Unis et d’Australie. En Afrique tropicale, il est planté dans de nombreux pays, notamment au Nigeria, au Kenya, en Tanzanie et dans la plupart des îles de l’océan Indien où se sont établis des immigrants indiens.

Usages

La décoction de feuille, d’écorce et de racine se prend dans toute l’Asie non seulement comme fébrifuge, tonique, stimulant et stomachique, mais aussi pour soigner la diarrhée, la dysenterie et l’inflammation des gencives. Dans les îles de l’océan Indien, la décoction de feuille se boit couramment comme antihypertenseur. L’écorce et les racines broyées sont utilisées en externe contre les éruptions cutanées et les morsures d’animaux venimeux. On y mange les feuilles fraîches en cas de dysenterie, et on boit l’infusion de feuilles contre les vomissements. Dans le nord du Nigeria, Murraya koenigii est employé traditionnellement comme stimulant et dans le traitement du diabète. On mange ici aussi les feuilles pour traiter la diarrhée et la dysenterie. L’infusion de feuille se boit pour stopper les vomissements et soigner la fièvre. Les feuilles s’utilisent en cataplasme sur les éruptions cutanées et les contusions. On ajoute les feuilles à une soupe d’écrevisse pour soigner l’herpès, le scorbut et les douleurs post-partum. Les jeunes ramilles servent de brosses à dents et renforceraient, paraît-il, les gencives et les dents.

En médecine ayurvédique, les préparations à base de feuille, d’écorce et de racine servent à améliorer la circulation sanguine, la digestion et le métabolisme et sont employées pour leur action anti-inflammatoire.

Les feuilles, fraîches ou frites, servent généralement à assaisonner les légumes et le curry mais elles perdraient de leur saveur au séchage. L’huile essentielle (l’huile d’arbre à curry), obtenue par distillation des feuilles, est utiliséedans la fabrication du savon. Grâce à la beauté que lui confèrent ses feuilles composées, Murraya koenigii est planté en haie et comme arbuste ornemental. Son bois, en particulier celui de ses racines, présente de très beaux dessins, ce qui explique l’engouement qu’il suscite en Asie pour la confection de petits objets de décoration.

Production et commerce international

En Afrique, le commerce des feuilles à usage médicinal ou culinaire est probablement très limité, mis à part Maurice et la Réunion. En Asie, c’est le bois des racines qui a la réputation localement d’être le meilleur pour la confection de petits objets. Les stocks étant souvent très réduits, le bois atteint des prix exorbitants et est vendu à l’unité.

Propriétés

Un grand nombre d’études ont été menées sur la composition chimique de l’huile volatile de Murraya koenigii. Les feuilles contiennent 35–65 composés, principalement des monoterpènes et des sesquiterpènes, en fonction de la variation saisonnière, de la situation géographique et de l’âge des feuilles, qui représentent environ 95% de l’huile essentielle. L’huile essentielle des feuilles peut contenir de fortes concentrations d’α-pinène, de δ-sabinène, de β-caryophyllène, d’α-copaène, de β-ocimène et de cadinène ; et dans une moindre mesure du β-pinène, de l’α-phellandrène, du β-phellandrène, du limonène, du terpinène, du cadinol et de l’acétate de bornyle. L’huile essentielle des fruits contient quelque 40 composés, dont les plus importants sont l’α-pinène, le β-ocimène, l’α-copaène et le β-phellandrène.

Murraya koenigii est également une source considérable d’alcaloïdes de type carbazole, puisque plus de 30 ont été identifiés à ce jour. A partir de l’écorce de tige, on a isolé de la girinimbine, de la murrayanine, de la mahanimbine, de l’isomurayazoline, et à partir des feuilles de la mahanimbine, de l’isomahanimbine, de la mahanimbicine, de la mahanine, de la girinimbine, de la koenimbidine, de la bismurrayafoline E, de l’euchrestine B, de la murrayacine et de la koenoline. La koenoline a montré une activité cytotoxique sur certaines cultures cellulaires. La bismurrayafoline E, l’euchrestine B, la mahanimbicine, la mahanine, l’isomahanine et la mahanimbine ont mis en évidence des propriétés anti-oxydantes. De nombreux alcaloïdes de type carbazole ont une action antibactérienne notable contre une multitude de bactéries pathogènes. Tant l’huile essentielle que plusieurs alcaloïdes de type carbazole issus des feuilles ont également révélé une nette activité antifongique contre un éventail de champignons phytopathogènes. Des extraits de feuilles ont également mis en évidence des propriétés remarquables dans la prévention et la lutte contre les caries dentaires. En outre, différents extraits se sont avérés avoir d’importantes propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, antipyrétiques, antidiarrhéiques et anticarcinogènes dans des études sur le rat et la souris. Maintes études ont été menées sur l’utilisation de l’extrait de feuille dans le traitement du diabète. La plupart d’entre elles confirment que les extraits de feuilles font baisser les taux de glucose sanguin de rats diabétiques, même si certains essais sont loin d’être concluants. Différents extraits de feuilles n’ont pas montré de réels effets antihypertenseurs. Lors d’un protocole expérimental, des feuilles de Murraya koenigii ont sensiblement amélioré la mémoire de souris, prouvant par-là les débouchés qu’elles pourraient offrir dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

La teneur des feuilles est la suivante : eau (66,3%), protéines (1%), lipides (1%), glucides (16%), fibres (6,4%) et matière minérale (4,2%). Elles contiennent par 100 g : Ca 810 mg, P 600 mg et Fe 2,1 mg, carotène 12 600 UI, acide nicotinique 2,3 mg et acide ascorbique 4 mg ; elles contiennent aussi de l’acide oxalique qui réduit la disponibilité du calcium.

Description

Arbuste ou arbre de petite taille atteignant 4 m de haut, sempervirent. Feuilles disposées en spirale, imparipennées à (9–)17–31 folioles ; stipules absentes ; folioles alternes, ovales à ovales-lancéolées ou orbiculaires, de 2–5 cm × 0,5–2,8 cm, à points glandulaires, à base obtuse à arrondie et légèrement asymétrique, apex émarginé, bord entier ou irrégulièrement denté. Inflorescence : cyme terminale ramifiée, à nombreuses fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, aromatiques ; pédicelle court ; calice à minuscules dents ovales ; pétales oblancéolés à oblongs, de 5–7 mm de long, glanduleux, blancs ; étamines 10, ovaire supère, stigmate capité. Fruit : baie glanduleuse, ovoïde à oblongue, de 1–1,5 cm × 1 cm, noir bleuâtre, contenant 1 ou 2 graines.

Autres données botaniques

Le genre Murraya comprend une quinzaine d’espèces dont l’aire de répartition s’étend depuis l’Asie continentale en passant par la Malaisie jusqu’au nord-est de l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Plusieurs espèces sont cultivées dans toutes les régions tropicales.

Ecologie

Murraya koenigii pousse bien dans des sols profonds et bien drainés, selon une exposition allant du plein soleil à un ombrage partiel ; en Afrique, il est soit planté dans des pots de grande taille soit cultivé dans les jardins familiaux. La floraison a lieu de mars à juin et la fructification de juin au mois d’août.

Gestion

Murraya koenigii se multiplie par graine, bouture de racine ou drageon. Les graines doivent être semées immédiatement après la récolte, car elles ne sont viables qu’environ 3 semaines. Elles peuvent être semées à l’ombre, sans traitement préalable. Après le repiquage, il faut compter entre 12–15 mois avant que les feuilles ne puissent être récoltées. Elles peuvent être refroidies dans des récipients hermétiques pendant 2 semaines sans que cela n’altère en rien leur saveur. Elles peuvent aussi être congelées et conservées pour un usage toute l’année.

Ressources génétiques

Murraya koenigii est largement cultivé ; comme il existe une variation importante des composants chimiques des plantes issues de différentes provenances, il semble peu probable qu’il soit menacé d’érosion génétique.

Perspectives

Tant les huiles essentielles que les alcaloïdes de type carbazole issus de Murraya koenigii ont révélé de nombreuses propriétés pharmacologiques intéressantes, notamment antibactériennes, anti-oxydantes, antitumorales et hypoglycémiques ; la recherche doit donc approfondir ses travaux pour évaluer les possibilités qu’ils offrent. D’autre part, le marché des feuilles en tant qu’épice est en expansion.

Références principales

  • Adebayo, A.C., 1997. Isolation of cabazole alkaloids from Murraya koenigii (L.) Spreng. (Rutaceae). Ph.D. Pharmacognosy Degree Thesis, Department of Pharmacognosy, Faculty of Pharmacy, Obafemi Awolowo University, Ile-Ife, Osun State, Nigeria.
  • Gurib-Fakim, A., Guého, J. & Bissoondoyal, M.D., 1997. Plantes médicinales de Maurice, tome 3. Editions de l’Océan Indien, Rose-Hill, Mauritius. 471 pp.
  • Ha Van Tue, 1998. Murraya J. König ex L. In: Sosef, M.S.M., Hong, L.T. & Prawirohatmodjo, S. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 5(3). Timber trees: Lesser-known timbers. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 389–391.
  • Lawal, H.A., Atiku, M.K., Khelpai, D.G. & Wannang, N.N., 2008. Hypoglycaemic and hypolipidaemic effect of aqueous leaf extract of Murraya koenigii in normal and alloxan-diabetic rats. Nigerian Journal of Physiological Sciences 23(1–2): 37–40.
  • Parthasarathy, V.A., Zachariah, T.J. & Chempakam, B., 2008. 23. Curry leaf. In: Parthasarathy, V.A., Chempakam, B& . Zachariah, T.J. (Eds). Chemistry of spices. CAB International, Wallingford, United Kingdom. 445 pp.

Autres références

  • Adewunmi, C.O., Agbedahunsi, J.M., Adebajo, A.C., Aladesanmi, A.J., Murphy, N. & Wando, J., 2001. Ethno-veterinary medicine: screening of Nigerian medicinal plants for trypanocidal properties. Journal of Ethnopharmacology 77: 19–24.
  • Adjanohoun, E.J., Aké Assi, L., Eymé, J., Gassita, J.N., Goudoté, E., Guého, J., Ip, F.S.L., Jackaria, D., Kalachand, S.K.K., Keita, A., Koudogbo, B., Landreau, D., Owadally, A.W. & Soopramanien, A., 1983. Médecine traditionelle et pharmacopée - Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques à Maurice (Iles Maurice et Rodrigues). Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 216 pp.
  • Adsersen, A. & Adsersen, H., 1997. Plants from Réunion Island with alleged antihypertensive and diuretic effects - an experimental and ethnobotanical evaluation. Journal of Ethnopharmacology 58: 189–206.
  • Banoo, P., 2009. Antimicrobial studies on volatile and non volatile extracts of aromatic plants of the Rutaceae family. BSc (Hons) Dissertation in Food Science with Home Economics, Faculty of Agriculture, University of Mauritius. 74 pp.
  • Lavergne, R. & Véra, R., 1989. Médecine traditionelle et pharmacopée - Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques à la Réunion. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 236 pp.
  • Mandal, S., Nayak, A., Kar, M., Banerjee, S. K., Das, A., Upadhyay, S.N., Singh, R.K., Banerji, A. & Banerji, J., 2010. Antidiarrhoeal activity of carbazole alkaloids from Murraya koenigii Spreng. (Rutaceae) seeds. Fitoterapia 81(1): 72–74.
  • Onayade, O.A. & Adebajo, A.C., 2000. Composition of the leaf volatile oil of Murraya koenigii growing in Nigeria. Journal of Herbs, Spices & Medicinal Plants 7(4): 59–66.
  • Palaniswamy, U.R., Caporuscio, C. & Stuart, J.D., 2003. A chemical analysis of antioxidant vitamins in fresh curry leaf (Murraya koenigii) by reversed phase HPLC with UV detection. Acta Horticulturae 620: 475–478.
  • Patel, V.R., Patel, M.G. & Patel, R.K., 2009. Anti-pyretic activity of the ethanolic extract of the powdered leaves of Murraya koenigii (L.) Spreng. Journal of Pharmacy Research 2(4): 731–732.

Auteur(s)

  • E.N. Matu, CTMDR/KEMRI, P.O. Box 54840–00200, Nairobi, Kenya

Consulté le 18 décembre 2024.


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