Stipa capensis (Criquet) : Différence entre versions
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Version actuelle en date du 17 juillet 2023 à 15:50
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Stipa capensis Thunb.
Famille : Poaceae
Synonymes : Stipa capensis (Ball) Breistr., Stipa maghrebensis F.M. Vázquez & Devesa (1997), Stipa retorta Cav., Stipa tortilis Desf. (1798)
Type physionomique : Herbe annuelle
Note : Les Stipa appartiennent à la tribu des Stipoideae.
Description : Herbe annuelle cespiteuse, à chaumes dressées, de 20 à 45, voire 100 centimètres de haut. Inflorescence en épi dont la base reste ordinairement incluse dans la gaine de la dernière feuille. Épillets munis de très longues arêtes torses (5 à 10 centimètres), genouillées-articulées et poilues en-dessous de l’articulation.
Biogéographie : Espèce méditerranéenne pénétrant au Sahara septentrional et que l’on retrouve en altitude au Hoggar.
Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.
Port : Espèce annuelle.
Préférences édaphiques : Espèce des sols limono-sableux pouvant être plus ou moins graveleux ou rocailleux.
Préférences hydriques : Espèce xéro-mésophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Espèce des dépressions et des regs méditerranéens, où elle peut constituer des faciès paucispécifiques. Elle peut aussi se comporter en adventice des cultures et des sols remués.
Espèces voisines : L’alfa est un Stipa (Stipa tenacissima L.) pérenne, formant de grosses touffes sur les plateaux d’Afrique du Nord, en zone semi-aride méditerranéenne.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 651
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 100
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 421
NÈGRE R., 1961. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome I. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 53
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Espèce délaissée mais révélatrice de l’influence climatique méditerranéenne sur la végétation.