Limonium sinuatum (Criquet) : Différence entre versions

Version du 16 juin 2023 à 17:12

En hachuré, distribution géographique de l'espèce Limonium sinuatum selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).

Limonium sinuatum subsp. beaumierianum (Maire) Sauvage & Vindt

Famille : Plumbaginaceae

Synonymes : Limonium beaumieranum Maire, Limonium sinuatum , Statice beaumieriana Maire (1925)

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Plante très polymorphe et spectaculaire dès la floraison, pouvant atteindre 40- 45 centimètres de haut. Feuilles obovales à bordure profondément découpée, disposées en rosette, persistantes après la floraison. Tiges et rameaux floraux ailés. Fleurs à calice en tube très développé et coloré (bleu intense plus ou moins violacé), pétales beaucoup plus discrets (blancs ou jaunâtres) et non soudés.

Biogéographie : Espèce saharo-sindienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.

Port : Herbe annuelle modulant son cycle et sa taille en fonction des réserves hydriques disponibles.

Préférences édaphiques : Espèce des sols à texture fine.

Préférences hydriques : Espèce méso-xérophile et appréciant les sols susceptibles d’accumuler des réserves hydriques.

Tolérance aux sels : Oui.

Milieux : Espèce assez fréquente pouvant être localement abondante dans les épandages et les lits d’oueds moyens. Endémique de l’ouest du Sahara.

Espèces voisines : Les Plumbaginaceae sont assez bien représentées au Sahara. Limonium sinuatum var. bonduelli (T. Lestib.) Sauv. & Vindt est un taxon fort voisin qui se distingue par des fleurs (calice) jaune d’or. Les Limoniastrum forment des ligneux bas, plus ou moins feuillés (feuilles entières, grisâtres, portant des concrétions) mais leurs pétales sont soudés entre eux et forment une corolle tubulaire de couleur pourpre plus ou moins claire ou soutenue. Han

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 365

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 731

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 297

NÈGRE R., 1962. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome II. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 123

Intérêt pour le Criquet pèlerin

Espèce peu ou pas appréciée. Peut éventuellement servir d’abri lorsqu’elle est bien développée.