Hymenocallis tubiflora (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions
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Version actuelle en date du 17 février 2021 à 21:14
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Sommaire
Hymenocallis tubiflora Salisb.
Synonymies
- Hymenocallis petiolata (Willd. ex Schult.) M. Roem. ;
- Pancratium tubiflorum (Salisb.) Schultes ;
- Pancratium guianense Gawl.
Noms vernaculaires
- Créole : oignon gly [zongnon-dli, zongnon-gli].
- Créole sainte-lucien : lily sauvage.
- Wayãpi : sowo alɨpɨka’i.
- Palikur : diridiriβie.
Écologie, morphologie
Plante herbacée commune dans les bas-fonds humides de la forêt primaire.
Collections de référence
Grenand 459, 630, 1653 bis ; Jacquemin 1596, 1743 ; Prévost 3059
Emplois
Chez les Wayãpi, cette plante est utilisée en remède externe pour réduire les rates hypertrophiées (le plus souvent liées au paludisme). Les feuilles épaisses, ramollies à la flamme afin d’en exprimer la sève, sont appliquées sur l’emplacement de la rate. Préparées de la même manière, elles servent aussi à faire mûrir les abcès cutanés.
Les Palikur donnent à cette plante le même nom qu’à Crinum erubescens et l’utilisent de la même manière [1].
Étymologie
- Créole : oignon gly est dérivé de « oignon de lys » (HODGE et TAYLOR, 1957).
- Wayãpi : de sowo, « herbe Olyra latifolia L., Poacées », alɨpɨ, « cou » et ka’i, de kwã’i, « très étroit », « l’herbe Olyra au cou très étroit », en raison de son feuillage similaire et surtout de sa longue fleur à la fine corolle tubulaire.
Chimie et pharmacologie
Les espèces du genre Hymenocallis renferment deux alcaloïdes : l’hæmanthamine et la lycorine. Cette dernière substance possède des propriétés antimitotiques, antiamariles et bactéricides (WONG, 1976).
Pour les propriétés de la lycorine, se reporter à Crinum erubescens.
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- ↑ À Trinidad, les infusions de bulbe sont absorbées comme vomitif ou pour soigner l’asthme. On utilise également les bulbes sous forme de cataplasme appliqué sur les furoncles (WONG, 1976).