Hyssopus (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions
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*''eupopectina, euxopectina'', l. du m. â., Dief. | *''eupopectina, euxopectina'', l. du m. â., Dief. | ||
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*''hace, hasce, alaste, ysopus yspanus'', l. du m. â., Mowat, 1882. | *''hace, hasce, alaste, ysopus yspanus'', l. du m. â., Mowat, 1882. | ||
*''sersleba'', l. du m. â., Renzi. | *''sersleba'', l. du m. â., Renzi. | ||
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L'aspersoir fait avec une branche d'hysope <ref>Je lis dans Grimard que ce mot vient de l'hébreu ''ésob'', et que la plante servait chez les Hébreux dans les ablutions de purifications. Ce serait là l'origine de l'usage chrétien : « Asperges me, Domine, hysopo, et mundabor... » J. Feller.</ref>, est appelé : | L'aspersoir fait avec une branche d'hysope <ref>Je lis dans Grimard que ce mot vient de l'hébreu ''ésob'', et que la plante servait chez les Hébreux dans les ablutions de purifications. Ce serait là l'origine de l'usage chrétien : « Asperges me, Domine, hysopo, et mundabor... » J. Feller.</ref>, est appelé : | ||
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Version actuelle en date du 22 octobre 2020 à 20:26
Sommaire
[Tome IX, 49]
Hyssopus officinalis
- Nom accepté : Hyssopus officinalis
- hyssopus, hyssopum, yssopus, hysopus, ysopus, isopus, lat. du moy. âge.
- eupopectina, euxopectina, l. du m. â., Dief.
- hasce, l. du m. â., Mesue, Liber de consolatione, 1478 ; De Bosco, 1496.
- hace, hasce, alaste, ysopus yspanus, l. du m. â., Mowat, 1882.
- sersleba, l. du m. â., Renzi.
- coniza major, timus major, l. du XVe s., De Bosco, Lum. maj., f° 63, v°.
- isop, m., hyssop, m., hysope, f., isope, f., ysoppe, masc., hyssope, f., issope, f., ysophe, f., anc. fr.
- ozëpou, m., fribourgeois, Sav.
[50]
- uzop, m., èzope, f., issopo, f., issope, f., issop, m , lisop, m., en divers patois.
- ézòpa, f., Les Matelles (Hérault), c. p. M. Ed. Edmont.
- yzopier, m., ysopé, m., ysobé, m., anc. fr., God.
- issop, m., issopo, f., B.-du-Rh., Mar. Girard, La Crau, p. 118 et p. 252.
- lisop, m., Aveyr. ; Lot ; Tarn ; T.-et-G. ; Haute-G. (Le mot est habituellement employé au pluriel, lisops).
- lizobier, m., Bas-Poitou, texte de 1565, J. Bereau, Œuvres poét., 1884, p. 28; anc. fr., Romania, 1907, p. 277.
- izabott, m., Saint-Germain (Lot), Soulié.
- ghisapo, f., Laguiole (Aveyr.), r. p.
- isot, m., anc. fr., Pierre De Cornu, Œuvres, 1583, édit. Blanchem., p. 172.
- hizouott, lisouott, m., Aveyr., Vayss.
- uzò, m., marseillais, Lei Bras-Noou, 1890, p. 30.
- uzópa, f., Clonas (Isère), c. p. M. Ed. Edmont.
- lizott, m., Aveyron, Carb.
- lizò, m., Tulle, Lép.; Char.-lnf., r. p.
- îzipe, f., lîzibe, f., liégeois, Forir.
- ijoupa, f., Replonges (Ain), c. p. M. Ed. Edmont.
- ouipe, f., Etais (Yonne), Jossier.
- té de mountagno, m., Vaucluse, Voc. prov., 1883.
- méy'rarmo, f., provenç., Solerius,1549; L'Argentière (H.-Alpes), r. p.
- mariarmo, f., Aix-en-Pr., Garid., 1716; Vaucluse, Palun.
- mayarmo, f., Vernègues (B.-du-Rh.), Lou Brusc, journal, Aix, 13 juill. 1879, p. 61..
- madjèrmé, m., Grasse, Honn.
- pibourèto, f., Ardèche (on en met dans le tabac à priser).
- arniziano, f., env. de Valence (Drôme), r. p.
- alhaste, halhaste, anc. fr., Guy De Chauliac, éd. Niç., p. 678.
- ezop, cicadès, bret. P. Grég. [E. E.].
- isopiglio, italien, Brasavolus, 1556.
- guisopo, aragonais, Borao; Flalasce, ital., Mesue, Libro della consolatione, 1475.
L'aspersoir fait avec une branche d'hysope [1], est appelé :
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- ↑ Je lis dans Grimard que ce mot vient de l'hébreu ésob, et que la plante servait chez les Hébreux dans les ablutions de purifications. Ce serait là l'origine de l'usage chrétien : « Asperges me, Domine, hysopo, et mundabor... » J. Feller.
[51]
- hysopus, hysopum, isopus, l. du m. â., Dief. ; Du C.
- [Ysopus est herba, Ysopo spergitur unda, latin du m. â., Wright, 1884, I, 644.]
- espergeoir de ysoppe, anc. fr., God., III, 522.
- usop del beynechier, Seyne (B.-Alpes), au XVe s., P. Meyer (dans Romania, 1898, p. 381).
- isop, Landes, Daugé, Flous de Lane, 1901, p. 199.
L'hysope passe pour vulnéraire. J. Feller.
« Vive la soupe à l'hysope ! = vive la guerre. » Ducatiana, 1738, II, 508.
« Quaou viéou d'isop Viéou trop (= beaucoup, longtemps) ». — Provence, Mistr.
« Lou qué saouriô las vertuts dé l'isop Ne saouriô trop. » Aveyr., c. p. M. A. Perbosc.
Sur les vertus médicinales de l'hysope, voyez Le Dialogue des créatures, 1482, 26e dialogue.
Langage des fleurs. — « L'hysope signifie amertume. » Traité curieux des couleurs, 1647, p. 86.