Phillyrée (Cazin 1868) : Différence entre versions

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PHILLYRÉE. Phillyrea latifolia. L.
 
  
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(1) Phellandriologie physico-médicale. Èïurisvvick,; 1739. •••-•■
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Cet arbrisseau, toujours vert, s'élevant jusqu'à 4 mètres de hauteur, fastigié, croît en Provence, en Espagne et en Italie, où il est connu sous le nom de ''lillatro''.
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'''Description'''. — Feuilles opposées, presque sessiles, ovalaires à leur base, aiguës
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à leur sommet, coriaces, glabres. — Fleurs blanc verdâtre, disposées en grappes corymbiformes, axillaires (mars). — Calice court, campanulé, obtus, à quatre dents. - Corolle
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en roue quadripartite.— Deux étamines ; anthères tubuleuses, nées de la base de la
  
  
 
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corolle. - Ovaire unique. — Un style court. — Fruit : drupe charnue, globuleuse, noire
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'''Culture'''. — Vient bien en terre légère un peu ombragée ; se multiplie de graines
 
semées aussitôt la récolte. Sous le climat de Paris, où on l'utilise pour les bosquets
 
semées aussitôt la récolte. Sous le climat de Paris, où on l'utilise pour les bosquets
d'hiver, il faut recouvrir les jeunes sujets pendant la saison froide.
 
3Parlie,s usitées. — Les feuilles.
 
 
Propriétés physiques et chimiques. — Les feuilles ont un goût amer,
 
acerbe, suivi d'un sentiment d'astringence. Carboncelli, en traitant leur décoction par la
 
phauï éteinte ou par l'oxyde de plomb en poudre très-fine, filtrant et évaporant, a ob-
 
teniutn corps nouveau, la phillyrine. Amenée à l'état de pureté par de nouvelles cris-
 
lÉsatiohs dans l'eau et l'alcool, elle a une saveur amère à peine sensible, une couleur
 
Blancde neige, une odeur nulle et une grande légèreté. A froid, elle est insoluble dans
 
l'èau,;plus soluble dans l'alcool; mais dans ces deux liquides à chaud, la solubilité est
 
complète. La; phillyrine contient de l'eau qu'elle abandonne facilement. Desséchée, sa
 
Iormu(e=?GB4H 34022. Bertagnini(l) l'assimile aux glycosides; par l'action des acides,
 
elle Se .dédouble en gtycose et en phillygénine. Les eaux-mères, qui ne fournissent plus
 
je puOlyrine,- contiennent de la mannite. D'après ces travaux, il paraît probable que le
 
sulfate de phillyrine (phillyrinum sulfuricum), employé en Allemagne et en Italie, est un
 
\ mélangé de diverses substances mal définies.
 
 
; ' .Ray"dit;qùe la décoction des feuilles de phillyrée excite les urines ; on l'a
 
vantée en gargarismes et comme topique légèrement irritant. En Alle-
 
Ègne et en Italie, on emploie le corps nommé sulfate de phillyrine,
 
 
, comme fébrifuge. Zachetti, de Ferrare (2), le regarde comme très-actif;
 
soneffet se rapprocherait de celui des alcaloïdes du .quinquina, et spécia
 
lement du sulfate de cinchonine; il le recommande à la dose de 75 centigr.
 
 
; al gr. en solution acide.
 
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]
 

Version du 1 novembre 2016 à 10:07

Phellandre
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Pied d'alouette


Sommaire

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Phillyrée

Nom accepté : [[]]


PHILLYRÉE. Phillyrea latifolia. L.

Filaria à larges feuilles.

OLÉINÉES. Fam. nat., et pour certains auteurs JASMINÉES. - DIANDRIE MONOGYNIE L.


Cet arbrisseau, toujours vert, s'élevant jusqu'à 4 mètres de hauteur, fastigié, croît en Provence, en Espagne et en Italie, où il est connu sous le nom de lillatro.

Description. — Feuilles opposées, presque sessiles, ovalaires à leur base, aiguës à leur sommet, coriaces, glabres. — Fleurs blanc verdâtre, disposées en grappes corymbiformes, axillaires (mars). — Calice court, campanulé, obtus, à quatre dents. - Corolle en roue quadripartite.— Deux étamines ; anthères tubuleuses, nées de la base de la


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corolle. - Ovaire unique. — Un style court. — Fruit : drupe charnue, globuleuse, noire à sa maturité.

Culture. — Vient bien en terre légère un peu ombragée ; se multiplie de graines semées aussitôt la récolte. Sous le climat de Paris, où on l'utilise pour les bosquets