Lycopodium (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions
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* herbe aux porcs, f., franç., L'Officine. (On s'en sert en Suède pour détruire la vermine des bestiaux.) | * herbe aux porcs, f., franç., L'Officine. (On s'en sert en Suède pour détruire la vermine des bestiaux.) |
Version du 11 février 2013 à 00:06
Sommaire
[tome XI, 83]
Lycopodium clavatum
- soldana, h du m. â., Phitz et .Iess.
- muscus terrestris clanatus, Igcopodium, muscus ursinus, pes ursinus, pes lupi, selago, anc. nomencl., Bauh., 1671.
- plicaria, anc. nomencl., Nemnich, 1793.* spica celtica (1), nomencl. des herboristes, Dodoens, 1557, p. 283.
- lycopode, m., français, Nemnich, 1793, etc., etc.
- licoupaoudo, f., Laguiole (Aveyr.), r. p.
- Uétrope, m., Saint-Georges-des-Gros. (Orne), r. p. (Confusion de nom de Iycopode avec l'héliotrope.)
- pied de loup, franç., L'Escluse, 1557, etc., etc.
- patte de loup, franç., Roux, 1796, etc., etc.
- patte louvine, f., franc., Duez, 1678.
- griffes de loup, anc. fr., L'Escuuse, 1557. — Seine-Iuf., Joret. patte de chat, f., Relg. wallonne, Hock, Œuvres, 1872, III, 151.
- mocha à la trin-na (= mousse à la traîne), f., piaula dè tchivra, f., piôta dè tchivra, f., fribourg. Sav. herbe à la biche, f., Orne, Joret.
- herbe qui égare, Loire-Inf., Viaud-Grand-Marais, Causeries sur Noir-moutiers, 1889, p. 20. (On l'appelle ainsi parce que celui qui marche dessus perd son chemin) (2).
- éghère, m., Sarthe, Montesson. — May., Dott. — Domfront (Orne), M.-et-L., r. p.
(1) On l'appelle ainsi parce que certains herboristes la substituent à la véritable spica celtica qu'ils n'ont pas.
(2) Cf. le Dict. franç.-bret. du P. Ghégoirk : « Oublie », plante rampnnte qui ressemble à de la mousse verte entortillée, et qui, dit-on, égare ceux qui la nuit marchent dessus, leur faisant oublier leur chemin, ar saoûza-nenn, ar savanenn, ar savana. » Brizeux a montré, dans Les Bretons, les lutins de la lande s'amusant à jouer des tours semblables aux ivrognes attardés, et ne leur permettant même pas de garder longtemps la station verticale : « A peine il se sentait sur ses pieds redressé. Que le nain le faisait rouler dans un fossé ». [E. E.].
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- éghire, m., Sarthe, Montesson. herbe d'anghère, Centre, Jaub.
- herbe à la détourne, f., M.-et-L.
- jalousie, î., jalouserie, f., Vosges, Haill.
- herbe de Saint-Hoch, Belg. wall., Wallonia, 1899, p. 23. (Au retour des pèlerins de Saint-Roch, leur bâton est enguirlandé de lycopode.) Souvent même ils en mettent des liserés à leurs habits.
- boualobe, f., M.-et-L., Verrier.
- herbe à la plique, plicaire, f., franc., E. A. Duchesne, 1836. (On l'appelle ainsi parce qu'elle sert, en Pologne, à guérir la maladie de cheveux appelée plique.)
- pedoglite, f., Frioul, Pirona.
- lienle, Suisse all. — bèrelbulver, Strasb. — bletzpolverkrant, Luxemb. — hexenkraut, lanskraut, kràhfuss, Styrie. wolfsclauiv, anc. flam., Dod. (A. de C).
- wolfsklauw, keksenkrans, keksendans, dial. holl. (Wdb. Heukels.)
- fox-feet, fox's-tail, fox's-claws, tod's-tail, buck's grass, buck-horn-moss, stag-horn-moss, traveller's jog, knives and forks, Robin Hood's hatbajid, dial. anglais.
La poussière jaune-tendre, fine, légère, qui sort des organes mâles de la plante est appelée :
- pulvis lycopodii, sulphur vegelabile, lat. des pharmaciens, Rosen-thal.
- souffre végétal, m., franç., Duplessy, Végétaux résin , 1802, I, 71, etc.
- poudre de chêne, f., Marne, Guénard.
- poussette, f., Genève, Humbert.
- pousselètte jaune, f., wallon, Semertier.
- céruza, f., Montpellier, Planchon.
- kéras (= vermoulures), f. pl., Argelès (H.-Pyr.), c. p. M. P. Tarissan.
- hexenniehl, hexenstupp, Styrie, Unger.
Cette poussière est employée dans les théâtres, parce que, projetée sur des charbons ardents, elle s'enflamme subitement et brûle si rapidement que sa flamme ne pourrait mettre le feu aux décors. — « On en fait brûler au nez du néophyte, dans les réceptions de la Franc-Maçonnerie. » Signol, La Lingère, 1838.
« On met cette plante dans les seaux de lait; les impuretés du lait s'y attachent et il se trouve purifié. » Vosges, Bail, de la Soc. philomath, vosg., 1894, p. 102. :
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« On s'en sert pour saupoudrer les aisselles et les aînés des jeunes enfants et tous les endroits où la peau est sujette à s'enflammer. J. F.
Symbolique. — « Le lycopode symbolise la flamme ardente. » E. Faucon. — « Il symbolise la couraterie, c.-à-d. l' action de poursuivre (1). » Belg. wall., Wallonia, 1899, p. 23.
M. Ed. Edmont remarque :
Lycopodium selago
- herbe aux porcs, f., franç., L'Officine. (On s'en sert en Suède pour détruire la vermine des bestiaux.)
(1) Allusion probable aux excès que commettent les pèlerins de Saint-Roch. Voir : Hock, Œuvres, 1872, iii, 151.