Ocotea kenyensis (PROTA) : Différence entre versions
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− | Arbre sempervirent de taille petite à moyenne, atteignant 30(–40) m de haut ; fût habituellement droit, atteignant 100(–150) cm de diamètre ; surface de l’écorce brun grisâtre à brun rougeâtre, rugueuse, se desquamant en écailles irrégulières, à lenticelles éparses bien visibles, écorce interne blanc verdâtre à brun jaunâtre ou orange, virant au gris foncé à brun foncé à l’exposition ; cime arrondie, fortement ramifiée, vert foncé ; rameaux à cicatrices foliaires distinctes, rameaux anguleux, garnis de poils courts à presque glabres. Feuilles alternes, simples ; stipules absentes ; pétiole de 0,5–1,5(–2) cm de long ; limbe ovale à elliptique, de (4, 5–)6,5–22 cm × 2–10 cm, cunéiforme à arrondi à la base, aigu à acuminé à l’apex, bords entiers ou ondulés, coriace, vert brillant foncé au-dessus, plus pâle au-dessous, souvent rougeâtre sur les bords, rouge à l’état jeune, glabre, pennatinervé à 8–10 paires de nervures latérales, à odeur aromatique. Inflorescence : cyme ou panicule axillaire ou terminale atteignant 7 cm de long, à denses poils grisâtres et courts, à fleurs peu nombreuses ; pédoncule de 0,5–1(–2,5) cm de long. Fleurs bisexuées ou unisexuées, régulières, odorantes ; pédicelle de 1–5 mm de long, renflé chez le fruit ; lobes du périanthe 6, ovales-elliptiques à orbiculaires ou obovales, de 2–3,5 mm de long, jaune verdâtre ou jaune blanchâtre, à poils courts ; étamines (7–)9 en 3 verticilles, anthères 4-loculaires, étamines du verticille intérieur munies de 2 glandes à la base, staminodes formant un quatrième verticille autour de l’ovaire ou absents ; ovaire supère, ovoïde à globuleux, d’environ 1 mm de long, glabre, 1-loculaire, style de 1–1,5 mm de long, stigmate discoïde ; fleurs mâles à ovaire réduit, fleurs femelles à étamines réduites. Fruit : baie drupacée oblongue-ellipsoïde à ovoïde-ellipsoïde de 1,5–2,5 cm de long, vert olive, enfermée à la base dans le réceptacle dilaté en coupe d’environ 1 cm de long, contenant 1 graine. | + | *Arbre sempervirent de taille petite à moyenne, atteignant 30(–40) m de haut ; fût habituellement droit, atteignant 100(–150) cm de diamètre ; surface de l’écorce brun grisâtre à brun rougeâtre, rugueuse, se desquamant en écailles irrégulières, à lenticelles éparses bien visibles, écorce interne blanc verdâtre à brun jaunâtre ou orange, virant au gris foncé à brun foncé à l’exposition ; cime arrondie, fortement ramifiée, vert foncé ; rameaux à cicatrices foliaires distinctes, rameaux anguleux, garnis de poils courts à presque glabres. |
+ | *Feuilles alternes, simples ; stipules absentes ; pétiole de 0,5–1,5(–2) cm de long ; limbe ovale à elliptique, de (4, 5–)6,5–22 cm × 2–10 cm, cunéiforme à arrondi à la base, aigu à acuminé à l’apex, bords entiers ou ondulés, coriace, vert brillant foncé au-dessus, plus pâle au-dessous, souvent rougeâtre sur les bords, rouge à l’état jeune, glabre, pennatinervé à 8–10 paires de nervures latérales, à odeur aromatique. | ||
+ | *Inflorescence : cyme ou panicule axillaire ou terminale atteignant 7 cm de long, à denses poils grisâtres et courts, à fleurs peu nombreuses ; pédoncule de 0,5–1(–2,5) cm de long. | ||
+ | *Fleurs bisexuées ou unisexuées, régulières, odorantes ; pédicelle de 1–5 mm de long, renflé chez le fruit ; lobes du périanthe 6, ovales-elliptiques à orbiculaires ou obovales, de 2–3,5 mm de long, jaune verdâtre ou jaune blanchâtre, à poils courts ; étamines (7–)9 en 3 verticilles, anthères 4-loculaires, étamines du verticille intérieur munies de 2 glandes à la base, staminodes formant un quatrième verticille autour de l’ovaire ou absents ; ovaire supère, ovoïde à globuleux, d’environ 1 mm de long, glabre, 1-loculaire, style de 1–1,5 mm de long, stigmate discoïde ; fleurs mâles à ovaire réduit, fleurs femelles à étamines réduites. | ||
+ | *Fruit : baie drupacée oblongue-ellipsoïde à ovoïde-ellipsoïde de 1,5–2,5 cm de long, vert olive, enfermée à la base dans le réceptacle dilaté en coupe d’environ 1 cm de long, contenant 1 graine. | ||
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− | Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes). Vaisseaux : 5 :bois à pores disséminés ; (11 : vaisseaux fréquemment en amas) ; 12 : contour des vaisseaux isolés anguleux ; 13 : perforations simples ; (14 : perforations scalariformes) ; (15 : perforations scalariformes avec <font size="1">≤</font> 10 barreaux) ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 32 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations horizontales (scalariformes) à verticales (en balafres) ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; (56 : thylles fréquents). Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale. Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm. Eléments sécrétoires et variantes cambiales : 124 : cellules à huile et/ou à mucilage dans les rayons ; 125 : cellules à huile et/ou à mucilage dans le parenchyme axial. | + | *Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes). |
+ | *Vaisseaux : 5 :bois à pores disséminés ; (11 : vaisseaux fréquemment en amas) ; 12 : contour des vaisseaux isolés anguleux ; 13 : perforations simples ; (14 : perforations scalariformes) ; (15 : perforations scalariformes avec <font size="1">≤</font> 10 barreaux) ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 32 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations horizontales (scalariformes) à verticales (en balafres) ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; (56 : thylles fréquents). | ||
+ | *Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. | ||
+ | *Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale. | ||
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− | Kenya Tropical Soil Biology and Fertility Institute of CIAT, P.O. Box 30677, Nairobi, Kenya | + | |
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Version actuelle en date du 17 janvier 2016 à 10:29
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Bois de feu | |
Ornemental | |
Fibre | |
Statut de conservation |
Ocotea kenyensis (Chiov.) Robyns & R.Wilczek
- Protologue: Bull. Jard. Bot. Etat 20: 212 (1950).
- Famille: Lauraceae
Synonymes
- Ocotea viridis Kosterm. (1938).
Noms vernaculaires
- Bastard stinkwood, northern stinkwood, Transvaal stinkwood (En).
Origine et répartition géographique
Ocotea kenyensis se rencontre depuis le sud du Soudan et le sud de l’Ethiopie, en passant par l’est de la R.D. du Congo, le Rwanda, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, jusqu’au Zimbabwe, au Mozambique, au Swaziland et à l’est de l’Afrique du Sud.
Usages
Le bois est utilisé pour les revêtements de sol, les lambris, les meubles et la sculpture. Il convient pour la construction légère, la menuiserie, les boiseries intérieures, les châssis de véhicules, les manches, les échelles, les articles de sport, les jouets, les bibelots, le tournage, les placages et le contreplaqué. Il est aussi utilisé comme bois de feu et pour la production de charbon de bois.
La décoction d’écorce s’emploie en médecine traditionnelle comme antitussif. L’écorce se mastique pour traiter la diarrhée.
Propriétés
Le bois de cœur est brun doré pâle à brun foncé, à taches noirâtres ; il est lustré. Le fil est souvent ondulé, le grain moyennement fin. C’est un bois moyennement lourd, d’une densité d’environ 750 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche lentement à l’air et le séchage doit être effectué avec soin pour éviter une dégradation importante. Le séchage de planches épaisses peut être problématique. Les taux de retrait sont moyennement élevés.
Le bois se scie et se travaille aussi bien à la main qu’avec des machines-outils, mais peut donner lieu à un soulèvement du fil à la surface ; il est recommandé d’utiliser des lames bien affûtées pour obtenir un beau fini de surface. Les propriétés de collage sont satisfaisantes. Le bois se tranche et se déroule bien. Il est relativement durable et moyennement résistant aux attaques de termites et de térébrants marins, mais sensible aux attaques de Lyctus. Le bois de cœur est moyennement rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation.
Description
- Arbre sempervirent de taille petite à moyenne, atteignant 30(–40) m de haut ; fût habituellement droit, atteignant 100(–150) cm de diamètre ; surface de l’écorce brun grisâtre à brun rougeâtre, rugueuse, se desquamant en écailles irrégulières, à lenticelles éparses bien visibles, écorce interne blanc verdâtre à brun jaunâtre ou orange, virant au gris foncé à brun foncé à l’exposition ; cime arrondie, fortement ramifiée, vert foncé ; rameaux à cicatrices foliaires distinctes, rameaux anguleux, garnis de poils courts à presque glabres.
- Feuilles alternes, simples ; stipules absentes ; pétiole de 0,5–1,5(–2) cm de long ; limbe ovale à elliptique, de (4, 5–)6,5–22 cm × 2–10 cm, cunéiforme à arrondi à la base, aigu à acuminé à l’apex, bords entiers ou ondulés, coriace, vert brillant foncé au-dessus, plus pâle au-dessous, souvent rougeâtre sur les bords, rouge à l’état jeune, glabre, pennatinervé à 8–10 paires de nervures latérales, à odeur aromatique.
- Inflorescence : cyme ou panicule axillaire ou terminale atteignant 7 cm de long, à denses poils grisâtres et courts, à fleurs peu nombreuses ; pédoncule de 0,5–1(–2,5) cm de long.
- Fleurs bisexuées ou unisexuées, régulières, odorantes ; pédicelle de 1–5 mm de long, renflé chez le fruit ; lobes du périanthe 6, ovales-elliptiques à orbiculaires ou obovales, de 2–3,5 mm de long, jaune verdâtre ou jaune blanchâtre, à poils courts ; étamines (7–)9 en 3 verticilles, anthères 4-loculaires, étamines du verticille intérieur munies de 2 glandes à la base, staminodes formant un quatrième verticille autour de l’ovaire ou absents ; ovaire supère, ovoïde à globuleux, d’environ 1 mm de long, glabre, 1-loculaire, style de 1–1,5 mm de long, stigmate discoïde ; fleurs mâles à ovaire réduit, fleurs femelles à étamines réduites.
- Fruit : baie drupacée oblongue-ellipsoïde à ovoïde-ellipsoïde de 1,5–2,5 cm de long, vert olive, enfermée à la base dans le réceptacle dilaté en coupe d’environ 1 cm de long, contenant 1 graine.
Autres données botaniques
Le nombre d’espèces d’Ocotea a été estimé entre 200 et 350, la plupart en Amérique tropicale. Il y en a environ 7 sur le continent africain, et environ 35 à Madagascar.
Ocotea bullata
Ocotea bullata (Burch.) Baill. est endémique de l’est et du sud de l’Afrique du Sud. Il ressemble fortement à Ocotea kenyensis, mais il s’en distingue par les cloques présentes sur les feuilles à l’aisselle des nervures latérales inférieures. Son bois gris jaunâtre à brun foncé, lustré et souvent à belle figure, connu sous le nom de “stinkwood”, est très recherché, et ce depuis déjà des siècles, surtout pour les meubles, les petits ornements et le tournage, et il est extrêmement prisé. Des méthodes de production durable de bois d’œuvre ont été récemment mises au point, mais elles ne permettent qu’une production très réduite. Le bois sert aussi de bois de feu. L’écorce a un intérêt en médecine traditionnelle, surtout pour traiter les maux de tête, les problèmes urinaires et nerveux, les maux d’estomac et la diarrhée. Ocotea bullata est planté comme arbre ornemental dans les parcs et les jardins.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes).
- Vaisseaux : 5 :bois à pores disséminés ; (11 : vaisseaux fréquemment en amas) ; 12 : contour des vaisseaux isolés anguleux ; 13 : perforations simples ; (14 : perforations scalariformes) ; (15 : perforations scalariformes avec ≤ 10 barreaux) ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 32 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations horizontales (scalariformes) à verticales (en balafres) ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; (56 : thylles fréquents).
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
- Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale.
- Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm.
- Eléments sécrétoires et variantes cambiales : 124 : cellules à huile et/ou à mucilage dans les rayons ; 125 : cellules à huile et/ou à mucilage dans le parenchyme axial.
Croissance et développement
En général, l’arbre pousse relativement vite. Les fruits sont consommés par les oiseaux, qui peuvent jouer le rôle d’agents de dispersion des graines.
Ecologie
Ocotea kenyensis est présent dans la forêt pluviale sempervirente à 1100–2400(–2600) m d’altitude. La pluviométrie annuelle moyenne dans l’aire de répartition va de 1500 mm à 2200 mm. Dans les montagnes du sud du Soudan, il est présent aux côtés de Podocarpus et Albizia spp., et au Kenya avec Podocarpus et Macaranga spp.
Multiplication et plantation
Il faut utiliser des graines fraîches pour le semis. Elles sont sensibles à la dessiccation, mais peuvent se conserver pendant une brève période dans de la sciure humide.
La multiplication par drageons est facile ; ceux-ci sont souvent produits en abondance. Dans la nature, la régénération par graines d’Ocotea kenyensis en Ethiopie s’avère satisfaisante.
Gestion
Ocotea kenyensis peut se recéper.
Maladies et ravageurs
Les fruits sont souvent fortement attaqués par les insectes.
Ressources génétiques
Dans de nombreuses régions, Ocotea kenyensis a été massivement exploité pour son bois précieux. En Afrique australe, il a une répartition très disséminée, consistant en groupes souvent restreints ou en arbres géographiquement isolés des autres peuplements. Il est gravement menacé au Zimbabwe. Ocotea kenyensis figure sur la Liste rouge de l’UICN dans la catégorie “vulnérable”.
Perspectives
Bien qu’Ocotea kenyensis procure du bois précieux et qu’il ait été surexploité, très peu d’études ont été menées sur les caractéristiques de son bois, son taux de croissance et ses méthodes de multiplication. Les résultats de telles recherches sont nécessaires pour mettre au point des méthodes d’exploitation durable. Cela aboutirait probablement à des niveaux de production très faibles, mais l’exemple d’Ocotea bullata en Afrique du Sud montre que cela reste une option digne d’intérêt pour des bois d’œuvre d’une telle qualité.
Références principales
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- Diniz, M.A., 1997. Lauraceae. In: Pope, G.V. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 9, part 2. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. pp. 45–59.
- Friis, I., 1992. Forests and forest trees of northeast tropical Africa: their natural habitats and distribution patterns in Ethiopia, Djibouti and Somalia. Kew Bulletin, Additional Series 15, H.M.S.O., London, United Kingdom. 396 pp.
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- Palmer, E. & Pitman, N., 1972–1974. Trees of southern Africa, covering all known indigenous species in the Republic of South Africa, South-West Africa, Botswana, Lesotho and Swaziland. 3 volumes. Balkema, Cape Town, South Africa. 2235 pp.
- Sommerlatte, H. & Sommerlatte, M., 1990. A field guide to the trees and shrubs of the Imatong Mountains, southern Sudan. Deutsche Gesellschaft fur Technische Zusammmenarbeit (GTZ), Nairobi, Kenya. 372 pp.
- Strahm, W., 1998. Canarium paniculatum. In: IUCN. 2007 Red list of threatened species. [Internet] http://www.iucnredlist.org. January 2008.
Autres références
- Beentje, H.J., 1994. Kenya trees, shrubs and lianas. National Museums of Kenya, Nairobi, Kenya. 722 pp.
- Bekele-Tesemma, A., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1993. Useful trees and shrubs for Ethiopia: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook No 5. Regional Soil Conservation Unit/SIDA, Nairobi, Kenya. 474 pp.
- Coates Palgrave, K., 1983. Trees of southern Africa. 2nd Edition. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 959 pp.
- Dale, I.R. & Greenway, P.J., 1961. Kenya trees and shrubs. Buchanan’s Kenya Estates Limited, Nairobi, Kenya. 654 pp.
- Friis, I., 2000. Lauraceae. In: Edwards, S., Mesfin Tadesse, Demissew Sebsebe & Hedberg, I. (Editors). Flora of Ethiopia and Eritrea. Volume 2, part 1. Magnoliaceae to Flacourtiaceae. The National Herbarium, Addis Ababa University, Addis Ababa, Ethiopia and Department of Systematic Botany, Uppsala University, Uppsala, Sweden. pp. 14–17.
- Hamill, F.A., Apio, S., Mubiru, N.K., Mosango, M., Bukenya-Ziraba, R., Maganyi, O.W. & Soejarto, D.D., 2000. Traditional herbal drugs of southern Uganda, 1. Journal of Ethnopharmacology 70: 281–300.
- InsideWood, undated. [Internet] http://insidewood.lib.ncsu.edu/search/. May 2007.
- Robyns, W. & Wilczek, R., 1951. Lauraceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 2. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 403–446.
- Troupin, G., 1982. Flore des plantes ligneuses du Rwanda. Publication No 21. Institut National de Recherche Scientifique, Butare, Rwanda. 747 pp.
- van Wyk, B.E. & Gericke, N., 2000. People’s plants: a guide to useful plants of southern Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 351 pp.
- Verdcourt, B., 1996. Lauraceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 19 pp.
- Wimbush, S.H., 1957. Catalogue of Kenya timbers. 2nd reprint. Government Printer, Nairobi, Kenya. 74 pp.
Sources de l'illustration
- Hutchinson, J. & Moss, M.B., 1930. A new stinkwood from East Africa. Bulletin of Miscellaneous Information Kew 1930: 68–70.
- Maundu, P. & Tengnäs, B. (Editors), 2005. Useful trees and shrubs for Kenya. World Agroforestry Centre - East and Central Africa Regional Programme (ICRAF-ECA), Technical Handbook 35, Nairobi, Kenya. 484 pp.
- Palmer, E. & Pitman, N., 1972–1974. Trees of southern Africa, covering all known indigenous species in the Republic of South Africa, South-West Africa, Botswana, Lesotho and Swaziland. 3 volumes. Balkema, Cape Town, South Africa. 2235 pp.
Auteur(s)
- F.S. Mairura, Kenya Tropical Soil Biology and Fertility Institute of CIAT, P.O. Box 30677, Nairobi, Kenya
- R.H.M.J. Lemmens, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Citation correcte de cet article
Mairura, F.S. & Lemmens, R.H.M.J., 2008. Ocotea kenyensis (Chiov.) Robyns & R.Wilczek. In: Louppe, D., Oteng-Amoako, A.A. & Brink, M. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 23 décembre 2024.
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