Cissus tuberosa (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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== Noms vernaculaires ==
 
== Noms vernaculaires ==

Version actuelle en date du 9 août 2022 à 15:28

Cissus erosa
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Cissus verticillata




Cissus tuberosa Moc. et Sessé ex DC.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : tɨmãu, mani’oɨ.
  • Palikur : kaneg araugi.

Écologie, morphologie

Liane rare, strictement cultivée par les Amérindiens (Wayãpi, Palikur et Wayana).

Collections de référence

Grenand 206, 1954.

Emplois

Nous traitons ici d’une espèce caractérisée par des renflements internodulaires amylacés répartis irrégulièrement le long des tiges. Cette plante, reproduite strictement par bouturage, ne fructifie pas. Nous la rapprochons de quelques espèces cultivées en Amazonie brésilienne par diverses ethnies amérindiennes (KERR et al., 1978) ; la principale, connue sous le nom de cupa, est Cissus gongylodes (Burch ex Baker) Planch. Si les Amérindiens du Brésil cultivent ces Cissus amylacés comme appoint alimentaire, les Wayãpi et les Palikur se contentent de planter celui-ci dans les abattis, pour favoriser magiquement la croissance du manioc.

Les Wayãpi se servent par ailleurs des renflements internodulaires pour masser les muscles des nourrissons : l’énergie de la plante est censée leur être transmise.

Étymologie

  • Wayãpi : tɨmãu, de tɨmã, « jambe » et u, « grosse », « grosses jambes », en référence aux renflements amylacés et à leur utilisation pour masser les enfants ; mani’oɨ, de mani’o, « manioc » et ɨ, « mère », « mère du manioc », en raison de son utilisation propitiatoire.
  • Palikur : de kaneg, « manioc » et araugi, « mère de », « mère du manioc », pour la même raison.