Crambe hispanica (PROTA) : Différence entre versions
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La principale maladie du crambé en Amérique du Nord est ''Alternaria brassicola''. On peut la contrôler en traitant les graines avec un fongicide ou par traitement à l’eau chaude (60°C durant 20 minutes). D’autres maladies potentielles sont le flétrissement par ''Fusarium'', la pourriture blanche par ''Sclerotinia'', et la pourriture par ''Pythium''. La sensibilité au virus de la mosaïque du tabac (TMV) et à celui de la mosaïque du navet (TuMV) a été signalée. Les plantules peuvent être attaquées par les altises et les pucerons. Les sauterelles semblent les éviter lorsque des sources alternatives de nourriture sont disponibles. | La principale maladie du crambé en Amérique du Nord est ''Alternaria brassicola''. On peut la contrôler en traitant les graines avec un fongicide ou par traitement à l’eau chaude (60°C durant 20 minutes). D’autres maladies potentielles sont le flétrissement par ''Fusarium'', la pourriture blanche par ''Sclerotinia'', et la pourriture par ''Pythium''. La sensibilité au virus de la mosaïque du tabac (TMV) et à celui de la mosaïque du navet (TuMV) a été signalée. Les plantules peuvent être attaquées par les altises et les pucerons. Les sauterelles semblent les éviter lorsque des sources alternatives de nourriture sont disponibles. | ||
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Lorsque les fruits de crambé approchent de la maturité, les feuilles deviennent jaunes et tombent ; quelques jours plus tard, les fruits et les petites branches deviennent jaune paille. Lorsque les dernières branches portant des graines ont changé de couleur, la culture est bonne à récolter. Le moment de la récolte est important pour éviter un égrenage excessif. Le fauchage et l’andainage s’avèrent nécessaires quand la maturité est irrégulière dans le champ. Cependant, un fauchage précoce résulte en une faible teneur de l’huile en acide érucique. | Lorsque les fruits de crambé approchent de la maturité, les feuilles deviennent jaunes et tombent ; quelques jours plus tard, les fruits et les petites branches deviennent jaune paille. Lorsque les dernières branches portant des graines ont changé de couleur, la culture est bonne à récolter. Le moment de la récolte est important pour éviter un égrenage excessif. Le fauchage et l’andainage s’avèrent nécessaires quand la maturité est irrégulière dans le champ. Cependant, un fauchage précoce résulte en une faible teneur de l’huile en acide érucique. | ||
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Version actuelle en date du 5 mars 2015 à 10:40
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Légume | |
Oléagineux | |
Médicinal | |
Ornemental | |
Fourrage | |
Sécurité alimentaire |
- Protologue: Sp. pl. 2 : 671 (1753).
- Famille: Brassicaceae (Cruciferae)
- Nombre de chromosomes: 2n = 30, 60, 90.
Synonymes
- Crambe abyssinica Hochst. ex R.E. Fr. (1914).
Noms vernaculaires
- Crambé, crambé d’Abyssinie, chou d’Abyssinie (Fr).
- Crambe, Abyssinian mustard, Abyssinian kale, colewort (En).
Origine et répartition géographique
Crambe hispanica existe naturellement en Europe méditerranéenne, au Maroc, et au Moyen-Orient. Sa répartition naturelle s’étend jusqu’aux hauts plateaux d’Ethiopie, Erythrée, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Rwanda et les régions les plus à l’est de la R.D. du Congo. En Ethiopie, il est traditionnellement cultivé à petite échelle comme plante médicinale et accessoirement comme culture oléagineuse. Le crambé a d’abord été expérimenté comme culture oléagineuse dans l’ancienne URSS dans les années 1930. Depuis là, l’intérêt pour le crambé comme nouvelle culture alternative s’est étendu à la Suède et la Pologne et plus tard à d’autres régions d’Europe, à l’Amérique du Nord et à la Chine. Ainsi, le crambé s’est développé comme une culture oléagineuse des régions tempérées froides bien qu’il soit naturellement présent dans les régions subtropicales et tropicales.
Usages
On cultive le crambé pour l’huile de sa graine riche en acide érucique. L’huile de crambé est utilisée industriellement comme lubrifiant et agent de refroidissement. L’acide érucique est aisément modifié et ses dérivés chimiques sont des matières premières de choix dans la production de lubrifiants (érucamide), plastifiants, surfactants, inhibiteurs de corrosion, additifs de caoutchouc, nylons, peintures, fluides hydrauliques et fluides diélectriques, produits pharmaceutiques et cosmétiques. Le tourteau, bien que riche en glucosinolates, peut être utilisé comme aliment pour les ruminants. Le tourteau est également utilisé comme fumure.
Les glucosinolates extraits de la graine sont testés pour des applications pharmaceutiques. En Ethiopie, les fruits sont utilisés en médecine traditionnelle pour traiter les morsures de serpent. Les feuilles sont mangées au Kenya.
Production et commerce international
Peu de données sont disponibles sur la production et le commerce de crambé. Peu après son introduction comme culture oléagineuse en Pologne, il y a été cultivé sur 25 000 ha, mais aucune donnée récente n’est disponible. Aux Etats-Unis, la production a augmenté rapidement jusqu’à atteindre 25 000 t de graines produites sur 22 500 ha en 1993, mais a décliné ensuite rapidement ; le principal centre de production de crambé est le Dakota du Nord. Les difficultés à organiser une extraction commerciale de cette huile et le manque de soutien public ont contribué à son déclin. Des statistiques récentes plus complètes ne sont pas disponibles.
Propriétés
La composition approximative de 100 g de fruit de crambé est : eau 7 g, lipides bruts 33 g, protéines 17 g, fibres brutes 14 g, extrait non-azoté 23 g, cendres 5 g. Les enveloppes représentent jusqu’à 30% du poids du fruit. L’huile de crambé a la plus haute teneur en acide érucique (50–60%) de toutes les plantes cultivées ; d’autres acides gras comprennent l’acide oléique (environ 17%), l’acide linoléique (environ 9%) et l’acide linolénique (environ 5%). Presque tout l’acide érucique de l’huile de crambé est estérifié avec les atomes de carbone 1 ou 3 de la fraction du glycérol. Il peut être hydrolysé sélectivement, donnant de l’acide érucique presque pur.
La composition approximative du tourteau dégraissé à partir de graines entières est par 100 g de matière sèche : protéines 28 g, fibres brutes 22 g, extrait non-azoté 40 g, et cendres 8 g. Le tourteau à partir de graines décortiquées contient approximativement : protéines 50 g, fibres brutes 7 g, extrait non-azoté 36 g, et cendres 10 g. Le tourteau de crambé contient environ 5% de glucosinolates, qui sont des composés organiques contenant de l’azote et du soufre qui libèrent de l’acide cyanhydrique lors de leur décomposition. Le glucosinolate principal (environ 90% du total) est l’épi-progoitrine (2-hydroxy-3-butenyl glucosinolate), un stéréoisomère de progoitrine qui se trouve dans le colza. Les glucosinolates et leurs dérivés sont toxiques ou anorexigènes pour les animaux, cependant les ruminants montrent un certain degré de tolérance. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration autorise l’addition de 5% de farine de crambé dans la nourriture du bétail. Des méthodes de détoxication ont été développées, mais la faible quantité d’épi-progoitrine restante dans la farine détoxiquée peut encore être toxique ou anorexigène pour les animaux monogastriques, particulièrement les porcs. Cependant, on a conclu d’essais pratiqués sur des souris que le crambé peut exercer des effets protecteurs contre la formation et la croissance de tumeurs.
Falsifications et succédanés
Les huiles de Brassica napus L. (huile de colza) et Brassica rapa L. (huile de navette) contiennent toutes les deux de grandes quantités d’acide érucique. Des cultivars particulièrement riches en acide érucique ont été sélectionnés. Leur contenu en acide érucique est plus faible que celui du crambé, mais leurs rendements sont plus élevés et ils sont mieux adaptés aux climats tempérés chauds.
Description
Plante herbacée annuelle, fortement ramifiée ; tige dressée, sillonnée, jusqu’à 1,5(–2) m de haut, ramifiée dans les parties supérieures, base souvent à poils épineux, parties supérieures avec des poils disséminés ou glabres. Feuilles alternes, pennatilobées, de forme et taille variables le long de la tige, de 4–15 cm de long, densément à légèrement poilues sur les deux surfaces ; stipules absentes ; pétiole des feuilles inférieures pouvant atteindre 20 cm de long, sillonné au-dessus, poilu, feuilles supérieures sessiles ou avec un pétiole court ; lobe terminal grand, ovale ou réniforme, bords irrégulièrement dentés, lobes latéraux en 1–2 paires, elliptiques, beaucoup plus petits, habituellement de 0,5–2 cm de long, parfois absents, feuilles supérieures fréquemment non-divisées, ovales à rhombiques aiguës. Inflorescence : grappe terminale ombelliforme, généralement ramifiée, jusqu’à 40 cm de long, peu poilue ou glabre, à 20–50 fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 4-mères ; pédicelle jusqu’à 1 cm de long, articulé ; sépales elliptiques, de 1,5–3 mm de long, verts ; pétales spatulés, à onglet court avec limbe élargi, de 2,5–6 mm de long, blancs ; étamines 6, dont 4 longues et 2 courtes, de 2–3 mm de long ; ovaire supère, constitué de 2 segments, seul le segment supérieur développant une graine. Fruit : silique en 2 parties, partie inférieure très courte, jusqu’à 1 mm de long, partie supérieure globuleuse à ellipsoïde, de 2–3 mm de diamètre, jaune paille, lisse, luisante, indéhiscente, à 1 graine. Graines globuleuses, brun verdâtre à brun jaunâtre ou brunes, de 1–2,5 mm de diamètre. Plantule à germination épigée.
Autres données botaniques
Crambe, avec environ 35 espèces, est l’un des genres les plus importants de la tribu des Brassiceae. Crambe hispanica est compris dans la section Leptocrambe DC., conjointement avec 4 autres espèces des régions méditerranéenne et est-africaine. Dans la littérature agricole, il est généralement référencé comme Crambe abyssinica. Les différences (lobe terminal des feuilles inférieures réniforme à cordé et partie supérieure du fruit sans côtes dans Crambe hispanica, contre lobe terminal obovale à ovale-rhomboïde et partie supérieure du fruit légèrement à 4 côtes dans Crambe abyssinica) sont considérées comme insuffisantes pour distinguer Crambe abyssinica comme une espèce différente. Cependant, il est distingué comme une sous-espèce : subsp. abyssinica (Hochst. ex R.E.Fr.) Prina. Deux autres sous-espèces sont distinguées : subsp. hispanica de la région est-méditerranéenne, et subsp. glabrata (DC.) Cout. de la région ouest-méditerranéenne.
Croissance et développement
Le crambé a des graines orthodoxes avec généralement environ 4 mois de dormance. Une fois la dormance levée, les graines mettent 1–2 semaines pour germer à des températures de 10–20°C. La germination est retardée en dessous de 8°C et inhibée en dessous de 5°C. La croissance initiale est rapide. Les plantes atteignent le stade 2 feuilles 6–12 jours après la germination et le stade 6 feuilles après 15–27 jours. Les inflorescences se développent à partir du 10–13e nœud. La floraison débute 33–42 jours après la germination. Le crambé est principalement auto-pollinisé, mais environ 15% de pollinisation est croisée. La croissance des feuilles s’arrête pratiquement peu après la floraison et l’amorce de l’anthèse coïncide généralement avec le maximum de l’indice de surface foliaire et du taux d’accumulation de biomasse. La sénescence précoce du feuillage est une des causes majeures de la faible capacité de production du crambé, surtout parce que la superficie des fruits est faible et peut intercepter au plus 25–35% de la radiation incidente. La maturité physiologique est atteinte après environ 80 jours.
Ecologie
On connaît peu de choses sur la répartition naturelle de Crambe hispanica en Afrique tropicale. On le trouve dans les savanes herbeuses et des terrains vagues, et comme mauvaise herbe dans les champs agricoles à 1200–2600 m d’altitude. Bien que les jeunes plantes soient tolérantes à –5,5°C durant quelques heures, le gel n’est généralement pas toléré. La meilleure plage de température pour la croissance végétative est de 10–25°C, mais les températures plus élevées sont bien tolérées. On peut cultiver le crambé jusqu’à 2500 m d’altitude dans les régions tropicales si une période de 90 jours sans gel est assurée. Pour la production commerciale, une précipitation annuelle de 800–1500 mm est requise. Une fois établi, le crambé tolère des périodes de sécheresse tant que l’humidité du sol est adéquate durant la floraison et l’initiation des fruits. Une période sèche avant la maturité des fruits est bénéfique. Le crambé est plus tolérant à la sécheresse que le maïs, le soja et les moutardes. Le crambé pousse le mieux sur des sols limoneux, fertiles, bien drainés, à pH de 6,0–7,5. Les sols à faible drainage interne doivent avoir un bon drainage de surface. La formation d’une croûte en surface peut affecter sérieusement la germination et la croissance des plantules. Le crambé est modérément tolérant à la salinité.
Multiplication et plantation
Le crambé est multiplié par graines. Le poids de 1000 graines est d’environ 7 g. La quantité de semences varie de 10–25 kg/ha. Un lit de semences fin et ferme est requis autant pour une germination uniforme que pour une croissance vigoureuse de la plantule. La graine est placée à une profondeur de 2 cm. L’érosion éolienne doit être évitée ou contrôlée car le sol emporté par le vent endommage facilement les plantules.
Gestion
Les conseils de fumure du crambé n’ont pas encore été élaborés. Les doses recommandées pour les Brassica oléagineux peuvent être utilisées. Une forte densité de plantation est la meilleure manière de contrôler les mauvaises herbes précoces dans le crambé. Cependant, les mauvaises herbes peuvent se développer plus tard pendant la maturation de la culture, et causer des problèmes de récolte et d’humidité du grain. Le crambé est très sensible aux herbicides et est facilement affecté par les dérives lors de l’application d’herbicide.
Maladies et ravageurs
La principale maladie du crambé en Amérique du Nord est Alternaria brassicola. On peut la contrôler en traitant les graines avec un fongicide ou par traitement à l’eau chaude (60°C durant 20 minutes). D’autres maladies potentielles sont le flétrissement par Fusarium, la pourriture blanche par Sclerotinia, et la pourriture par Pythium. La sensibilité au virus de la mosaïque du tabac (TMV) et à celui de la mosaïque du navet (TuMV) a été signalée. Les plantules peuvent être attaquées par les altises et les pucerons. Les sauterelles semblent les éviter lorsque des sources alternatives de nourriture sont disponibles.
Récolte
Lorsque les fruits de crambé approchent de la maturité, les feuilles deviennent jaunes et tombent ; quelques jours plus tard, les fruits et les petites branches deviennent jaune paille. Lorsque les dernières branches portant des graines ont changé de couleur, la culture est bonne à récolter. Le moment de la récolte est important pour éviter un égrenage excessif. Le fauchage et l’andainage s’avèrent nécessaires quand la maturité est irrégulière dans le champ. Cependant, un fauchage précoce résulte en une faible teneur de l’huile en acide érucique.
Rendement
Aux Etats-Unis, les rendements commerciaux de graines de crambé sont de 1300–2000 kg/ha, mais on a obtenu jusqu’à 3500 kg/ha dans des essais.
Traitement après récolte
Les coûts de transport des graines de crambé sont élevés à cause de sa faible densité en vrac. Le décorticage du crambé est possible, mais plus difficile que pour les fruits des Brassica oléagineux, et est difficile à réaliser au champ. Le décorticage n’est pas nécessaire pour l’extraction de l’huile, mais le tourteau des fruits décortiqués a une plus grande valeur comme aliment pour le bétail. Avant extraction de l’huile, le fruit est écrasé et chauffé. Le procédé de chauffage doit être contrôlé avec soin puisqu’il a des effets majeurs sur l’appétence et la toxicité du tourteau. Ensuite l’huile est extraite par un pressage mécanique suivi par une extraction au solvant ou uniquement par extraction au solvant. Le traitement à la chaleur ou l’extraction à l’eau du tourteau peut améliorer sa qualité en réduisant sa teneur en substances antinutritionnelles et toxiques. Cependant, le tourteau traité n’est toujours adapté qu’aux ruminants.
Ressources génétiques
La variabilité génétique des formes cultivées de crambé est limitée. Cependant, des croisements avec des types sauvages de Crambe hispanica et quelques autres espèces de Crambe donnent des graines viables, et des croisements expérimentaux avec Brassica juncea (L.) Czern. ont donné des plantes hybrides par des techniques de sauvetage d’embryon. Des collections importantes de ressources génétiques de Crambe, incluant Crambe hispanica, sont conservées au Victorian Institute of Dryland Agriculture, à Horsham, Victoria, en Australie, et à l’USDA National Seed Storage Laboratory, à Ft. Collins, Colorado, Etats-Unis.
Sélection
Le rendement potentiel en acide érucique de crambé est encore faible en comparaison d’autres cultures comme Brassica napus L. L’objectif principal des programmes de sélection est pour cette raison d’augmenter les rendements. Les facteurs limitant le rendement potentiel incluent l’efficience photosynthétique durant la phase de remplissage du grain. On a cependant constaté que l’hérédité du rendement en graines est faible. Les cultivars enregistrés comprennent : ‘Meyer’, ‘BelAnn’ et ‘BelEnzian’ aux Etats-Unis, ‘Galactica’ en Hollande, ‘Charlotte’ et ‘Carmen’ en France.
Perspectives
De grands progrès ont été réalisés dans le développement du crambé en tant que culture oléagineuse industrielle pour les régions tempérées. Il s’insère bien dans la rotation des cultures et peut être cultivé en utilisant des techniques culturales communes. Cependant, d’autres espèces produisant de l’acide érucique et des technologies pour séparer l’acide érucique de leur huile sont également développées. Les avantages du crambé sont qu’il est plus tolérant à la chaleur et à la sécheresse, résistant aux altises et qu’il peut être récolté à la moissonneuse-batteuse sans fauchage-andainage. Cependant, il ne pourra devenir un choix viable pour les agriculteurs que si la recherche peut accroître suffisamment son potentiel de rendement pour concurrencer d’autres espèces. Comme il n’y a pas d’indication quant à la sensibilité à la longueur du jour, il pourrait devenir une culture appropriée pour les hauts plateaux d’Afrique tropicale.
Références principales
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- Francois, L.E. & Kleiman, R., 1990. Salinity effects on vegetative growth, seed yield, and fatty acid composition of crambe. Agronomy Journal 82: 1110–1114.
- Jonsell, B., 1982. Cruciferae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. pp. 15–17.
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- Mastebroek, H.D., Wallenburg, S.C. & van Soest, L.J.M., 1994. Variation for agronomic characteristics in crambe, Crambe abyssinica Hochst. ex Fries. Industrial Crops and Products 2: 129–136.
- Mulder, J.H. & Mastebroek, H.D., 1996. Variation in agronomic characteristics in Crambe hispanica, a wild relative of Crambe abyssinica. Euphytica 89: 267–278.
- Wang, Y.P. & Luo, P., 1998. Intergeneric hybridization between Brassica species and Crambe abyssinica. Euphytica 101: 1–7.
- Wang, Y.P., Tang, J.S., Chu, C.Q. & Tian, J., 2000. A preliminary study on the introduction and cultivation of Crambe abyssinica in China, an oil plant for industrial uses. Industrial Crops and Products 12: 47–52.
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Autres références
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- Carlson, K.D., Gardner, J.C., Anderson, V.L. & Hansel, J.J., 1996. Crambe: new crop success. In: Janick, J. (Editor). Progress in new crops. Proceedings of the third national symposium new crops – new opportunities, new technologies, Indianapolis, Indiana, October 22–25, 1996. ASHS Press, Alexandria, Virginia, United States. pp. 306–322.
- Kmec, P., Weiss, M.J., Milbrath, L.R., Schatz, B.G., Hanzel, J., Hanson, B.K. & Eriksmoen, E.D., 1998. Growth analysis of crambe. Crop Science 38: 108–112.
- Lessman, K.L., 1990. Crambe: a new industrial crop in limbo. In: Janick, J. & Simon, J.E. (Editors). Advances in new crops. Proceedings of the first national symposium new crops, research, development, economics, Indianapolis, Indiana, October 23–26, 1988. Timber Press, Portland, Oregon, United States. 560 pp.
- Prina, A., 2000. A taxonomic revision of Crambe, sect. Leptocrambe (Brassicaceae). Botanical Journal of the Linnean Society 133: 509–524.
- Seegeler, C.J.P., 1983. Oil plants in Ethiopia, their taxonomy and agricultural significance. Agricultural Research Reports 921. Pudoc, Wageningen, Netherlands. 368 pp.
- Warwick, S.I. & Gugel, R.K., 2003. Genetic variation in the Crambe abyssinica – C. hispanica – C. glabrata complex. Genetic Resources and Crop Evolution 50(3): 291–305.
Sources de l'illustration
- Maire, R., 1965. Dicotyledonae: Thoeadales: Papaveraceae, sf. Fumarioidea p.p., Capparidaceae, Cruciferae p.p. Flore de l’Afrique du Nord. Volume 12. Éditions Paul Lechevalier, Paris, France. 407 pp.
- Prina, A., 2000. A taxonomic revision of Crambe, sect. Leptocrambe (Brassicaceae). Botanical Journal of the Linnean Society 133: 509–524.
Auteur(s)
- L.P.A. Oyen, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Consulté le 22 décembre 2024.
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