Combretum molle (PROTA) : Différence entre versions
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{{DISPLAYTITLE:''Combretum molle'' (PROTA)}} | {{DISPLAYTITLE:''Combretum molle'' (PROTA)}} | ||
+ | 1, ramille en fleurs ; 2, fleur en coupe longitudinale, plusieurs pétales et étamines enlevés ; 3, fruit. | ||
+ | Redessiné et adapté par J.M. de Vries | ||
+ | Protologue : Trans. Linn. Soc. London 15: 431 (1827). | ||
− | + | Famille : Combretaceae | |
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− | + | Nombre de chromosomes : 2n = 56 | |
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== Noms vernaculaires == | == Noms vernaculaires == | ||
+ | *Kinkeliba velouté (Fr). | ||
+ | *Velvet bush-willow, velvet leaf combretum, velvet leaf willow, soft-leaved combretum (En). | ||
+ | *Mlama, msana (Sw). | ||
== Origine et répartition géographique == | == Origine et répartition géographique == | ||
+ | ''Combretum molle'' est présent dans toute l’Afrique tropicale, en évitant les zones forestières humides. Il se rencontre également en Afrique du Sud et au Yémen. | ||
== Usages == | == Usages == | ||
− | + | ''Combretum molle'' est couramment utilisé en médecine africaine traditionnelle dans le traitement de différents maux et maladies. L’infusion ou décoction de racines, d’écorce de tige ou de feuilles se prend pour traiter une grande variété de problèmes intestinaux, dont la douleur abdominale, les coliques, la constipation, les vers intestinaux et la dysenterie, et également pour traiter la fièvre, le paludisme, la jaunisse, l’œdème, les maux de tête, les douleurs dorsales, la lèpre, le VIH, la toux, l’angor, la tuberculose et d’autres douleurs à la poitrine. Elle se prend aussi pour provoquer les avortements et pour traiter les hémorragies post-partum. On prend parfois la décoction de fruit après une délivrance difficile. La décoction de racines, mélangée à des racines de plusieurs autres espèces de plantes, est absorbée comme boisson pour traiter l’impuissance, la syphilis et la stérilité chez les femmes et se prend également comme aphrodisiaque. Les feuilles fraîches broyées, la gomme de l’écorce ou la partie intérieure des racines réduite en poudre s’appliquent comme un emplâtre sur les plaies. La décoction de feuilles est utilisée pour laver les blessures et pour traiter les démangeaisons et les infections cutanées. Les racines ou les feuilles fraîches broyées, seules ou mélangées à d’autres plantes, sont appliquées sur les morsures de serpent, et on prend l’infusion de racines ou d’écorce de tige écrasées pour les soigner. Les seins sont lavés avec un extrait de racines comme galactagogue. On prend la décoction de feuilles ou des feuilles séchées dans des aliments pour traiter l’hydropisie. En médecine vétérinaire, on donne les feuilles aux moutons pour traiter les vers intestinaux. | |
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+ | Le bois est jaune, dur, grossier, cassant lorsque sec et difficile à travailler. Il est considéré comme étant suffisamment résistant aux termites. Il convient pour faire des outils agricoles, des tabourets, des mortiers, des tambours, des perches et des piquets de clôtures. ''Combretum molle'' est une des sources de bois de feu et de charbon de bois de grande qualité couramment utilisées. Le bois brûle lentement, donnant une chaleur intense. On peut obtenir un colorant rouge ou noir des feuilles (selon le mordant) et un colorant jaune des racines. Les fleurs parfumées attirent les abeilles et sont de bonnes mellifères pour la production de miel. Les feuilles sont bien broutées par le bétail et le gibier, et peuvent également être utilisées pour le paillage. La tranche d’écorce exsude une gomme, qui a fait l’objet d’un commerce secondaire dans le nord du Nigeria, mais qui est considérée comme de qualité inférieure à la gomme arabique. L’utilisation de ''Combretum molle'' comme bois de feu est par endroits interdite pour des raisons magico-religieuses. | ||
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== Production et commerce international == | == Production et commerce international == | ||
− | + | Le commerce de feuilles, de racines et d’écorce de tige se fait uniquement à l’échelle locale. Le bois est couramment vendu comme combustible. | |
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== Propriétés == | == Propriétés == | ||
+ | A partir de l’écorce de tige, on a isolé la punicalagine, un ellagitanin, ainsi que plusieurs triterpènes tétra- et pentacycliques et leurs hétérosides, par ex. l’acide mollique et le glucoside d’acide mollique, la combrégénine et le combréglucoside, l’arjungénine et l’arjunglucoside (4-épi-séricoside), l’acide arjunolique, et le séricoside. Des parties aériennes on a isolé les combrétastatines A et B (des stilbénoïdes) et des triterpènes de type lanostéroïde, le combrétène A et le combrétène B. Du bois, deux phénanthrènes, un 9,10-dihydrophénanthrène et un bibenzyle phénolique, ont été isolés. | ||
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+ | Plusieurs extraits d’écorce de tige ont montré des activités antibactériennes, antiprotozoaires et antifongiques hautement significatives contre une série d’organismes pathogènes. Un extrait brut de racine a également présenté une activité antifongique significative in vitro. Différents extraits de feuilles ont montré des activités anti-inflammatoires, vermifuges et antischistosomes in vitro. | ||
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+ | Chez plusieurs modèles de mammifères expérimentaux, le glucoside d’acide mollique a montré des effets cardiovasculaires significatifs, notamment la bradycardie, la vasorelaxation et l’hypotension. Le composé a également montré des activités analgésiques et anti-inflammatoires significatives chez des rats et des souris, ainsi que des effets hypoglycémiques et antidiabétiques significatifs liés à la dose chez des rats normaux et des rats atteints de diabète induit à la streptozotocine. Le glucoside d’acide mollique a également présenté une activité antifongique significative in vitro. La punicalagine a montré une activité antibactérienne significative et une inhibition sélective de la reproduction du VIH-1. | ||
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+ | Des extraits au méthanol et à l’acétone de rameaux se sont avérés sûrs sur des souris albinos suisses mâles à des doses de 849–900 mg/kg. Des extraits méthanoliques de racines ont montré une inhibition sélective de la reproduction du VIH-1 prometteuse. Des extraits de feuilles et d’écorce de tige ont montré une activité inhibitrice significative contre l’acétylcholinestérase et la butyrylcholinestérase. Un extrait de feuilles à l’acétone a présenté une activité vermifuge significative contre le nématode gastro-intestinal du mouton, ''Haemonchus contortus''. Un extrait méthanolique de feuilles a montré une activité antiplasmodium modérée contre la souche multi-résistante (W2) de ''Plasmodium falciparum''. Les extraits testés ont également montré de faibles niveaux de cytotoxicité contre les cellules K562S. | ||
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+ | == Falsifications et succédanés == | ||
+ | Plusieurs autres espèces de ''Combretum'' ont des usages similaires en médecine traditionnelle à ceux de ''Combretum molle'', et ont montré des propriétés antimicrobiennes significatives. | ||
== Description == | == Description == | ||
+ | Arbuste ou petit arbre semi-caducifolié, atteignant 10(–16) m de haut ; cime arrondie à plate-arrondie ; écorce noir-brun à gris-brun, rugueuse, profondément fissurée ; rameaux couverts de poils laineux denses à presque glabres avec une écorce se pelant en bandes fibreuses. Feuilles opposées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 2–3(–9) mm de long, laissant une cicatrice prononcée ; limbe variable, étroitement elliptique, étroitement ovale-elliptique ou obovale à obovale-elliptique, atteignant 14(–16) cm × environ 9 cm, apex aigu à obtus ou émarginé, base arrondie à presque cordée, à denses poils laineux, brun foncé au séchage, parfois presque glabre, écailleux sur les deux côtés, pennatinervé à 6–12 paires de nervures latérales, réticulation très prononcée au-dessous. Inflorescence : épi axillaire atteignant 7–11 cm de long, formant parfois des panicules par suppression des feuilles supérieures ; rachis à poils laineux. Fleurs bisexuées, 4-mères, régulières, jaunes à jaune verdâtre, parfumées, sessiles ; réceptacle constitué de 2 parties, la partie inférieure de 1,5–2 mm de long, à poils laineux, la partie supérieure de 1,3–3 mm × 2–3 mm, campanulée, à poils laineux ; sépales ovoïdes, de 0,5–1 mm de long ; pétales libres, irrégulièrement obovales à réniformes, de 0,5–1 mm × 0,5–1 mm, parfois minuscules ou absents, apex cilié, étamines 8, de 5–6 mm de long ; ovaire infère, 1-loculaire, style d’environ 5 mm de long. Fruit : nucule à 4 ailes, à contour presque circulaire à elliptique, de 1,5–2(–2,5) cm × 1,5–2(–2,5) cm de long, stipe de 2–3(–5) mm de long, vert jaune lorsque jeune, brun doré vif une fois sèche, ailes de 5–7 mm de large, indéhiscente, à 1 graine. Plantule à germination hypogée. | ||
== Autres données botaniques == | == Autres données botaniques == | ||
+ | ''Combretum'' est un genre très vaste, comprenant environ 250 espèces réparties dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier. Environ 140 espèces existent en Afrique tropicale ; environ 20 espèces sont endémiques de Madagascar. | ||
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+ | ''Combretum molle'' est considéré comme un agrégat spécifique très polymorphe, étant donné la variabilité extrême en termes de forme et de réticulation des feuilles, et de pilosité et de taille des fruits. Ces caractéristiques apparaissent en différentes combinaisons dans toute l’aire de répartition, et la confusion est amplifiée par la présence de formes intermédiaires. | ||
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+ | === ''Combretum hartmannianum'' === | ||
+ | ''Combretum hartmannianum'' Schweinf. est présent au Soudan, en Erythrée et en Ethiopie. Au Soudan, la décoction de tige feuillée et d’écorce de tige se prend pour traiter la fièvre, la jaunisse et les maladies bactériennes infectieuses. L’écorce est utilisée pour le tannage. Le bois est utilisé pour les poteaux de construction et donne du bois de feu et du charbon de bois. Des extraits d’écorce de tige, de tiges et de feuilles présentent une activité significative contre la souche NF54 sensible à la chloroquine de ''Plasmodium falciparum''. Les extraits de feuilles ont également complètement inhibé l’enzyme de la transcriptase inverse du VIH-1. | ||
== Croissance et développement == | == Croissance et développement == | ||
+ | ''Combretum molle'' fleurit et fructifie pendant différents mois dans son importante aire de répartition. Les fleurs apparaissent avant les nouvelles feuilles. | ||
== Ecologie == | == Ecologie == | ||
+ | ''Combretum molle'' est répandu en savane arborée et arbustive sèche, formant souvent des peuplements purs, du niveau de la mer jusqu’à 2300 m d’altitude. Il est présent sur de nombreux types de sol, dont les pentes rocailleuses, les affleurements de quartzite et les termitières, et également sur des sols à fortes concentrations en nickel, en cuivre ou en d’autres métaux. En Afrique australe, ''Combretum molle'' est un des composants les plus communs des forêts claires de ''Brachystegia-Julbernardia'' (miombo). Il se rencontre principalement dans des régions à pluviométrie annuelle atteignant 800 mm. Il tolère un ombrage partiel et subsiste à la sécheresse et au gel. ''Combretum molle'' est très résistant au feu. | ||
== Multiplication et plantation == | == Multiplication et plantation == | ||
− | + | ''Combretum molle'' se multiplie par graines, par drageons ou par souchets. Le nombre de graines s’élève à 10 000–15 000 par kg. Les graines sont orthodoxes au stockage et peuvent être conservées pendant de longues périodes dans des conditions favorables. L’élimination de la peau du fruit et la scarification à l’eau chaude améliorent le taux et l’homogénéité de la germination. Tremper les graines quelques heures avant le semis améliore également la germination. Les graines germent en 5–12(–20) jours avec un taux de germination de 45–82%. Les semis demandent environ 6 mois en pépinière avant la plantation au champ. Les plants poussent mieux dans des sols profonds, bien drainés avec de l’eau en abondance, et doivent être protégés du gel ou d’une sécheresse prononcée pendant les 2–3 premières années. | |
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== Gestion == | == Gestion == | ||
+ | ''Combretum molle'' a une croissance rapide. L’écimage, le traitement en taillis, la taille et l’élagage sont des stratégies de gestion recommandées. Il est souvent épargné dans les champs de pâtures et de cultures pour l’ombrage. Les vieilles feuilles ont de jolies couleurs rougeâtres et violettes. Un arrosage excessif donne lieu à une floraison médiocre. | ||
== Maladies et ravageurs == | == Maladies et ravageurs == | ||
− | + | ''Combretum molle'' est attaqué par le champignon ''Ceratocystis albofundus'', qui donne des chancres sur les tiges, tue les branches ou parfois l’arbre entier. De nombreux ravageurs se nourrissent de ''Combretum molle'', dont les larves de la punaise ''Pentascelis remipes'' et des aleurodes (''Tetraleurodes'' spp.). Les graines sont souvent parasitées. | |
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== Récolte == | == Récolte == | ||
+ | Les parties principales de ''Combretum molle'' récoltées à des fins médicinales sont les feuilles, l’écorce et les racines. On utilise tant les arbres jeunes que les plus âgés. Le bois est exploité comme bois d’œuvre et comme combustible. | ||
== Rendements == | == Rendements == | ||
== Traitement après récolte == | == Traitement après récolte == | ||
+ | L’écorce, les feuilles, les tiges et les racines récoltées de ''Combretum molle'' sont lavées et séchées à l’air avant d’être utilisées ou vendues. On peut utiliser la décoction de feuilles, de racines ou d’écorce de tige immédiatement ou la mettre en bouteilles pour être utilisée dans la semaine. Elle peut être conservée bien plus longtemps au réfrigérateur. Pour une conservation à long terme (6 mois par ex.), les parties de la plante sont séchées au soleil et conservées dans des récipients hermétiques. | ||
− | == Ressources génétiques | + | == Ressources génétiques == |
− | + | ''Combretum molle'' est répandu et il n’y a aucun risque d’érosion génétique, mais dans les régions où la pression de la population humaine est forte, le bois est surexploité comme combustible. Il est également fréquemment coupé sur les terres agricoles, et cela peut entraîner sa disparition à certains endroits. | |
− | + | ||
== Perspectives == | == Perspectives == | ||
+ | ''Combretum molle'' est couramment utilisé comme plante médicinale dans les communautés rurales. Bien que la recherche pharmacologique corrobore son usage traditionnel en interne contre de nombreux organismes pathogènes, des essais cliniques pour confirmer son innocuité seraient appréciés. Il serait également utile d’évaluer ses propriétés pharmacologiques en vue de son utilisation pour les maladies liées au VIH et à la tuberculose. La domestication et des pratiques de récolte contrôlée méritent des études complémentaires en tant que mesure de conservation durable. | ||
== Références principales == | == Références principales == | ||
− | + | * Asres, K. & Bucar, F., 2005. Anti-HIV activity against immunodeficiency virus type 1 (HIV-I) and type II (HIV-II) of compounds isolated from the stem bark of Combretum molle. Ethiopian Medical Journal 43(1): 15–20. | |
+ | *Arbonnier, M., 2000. Arbres, arbustes et lianes des zones sèches d’Afrique de l’Ouest. CIRAD, MNHN, UICN. 541 pp. | ||
+ | *Burkill, H.M., 1985. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 1, Families A–D. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 960 pp. | ||
+ | *Elufioye, T.O., Obuotor, E.M., Sennuga, A.T., Agbedahunsi, J.M. & Adesanya, S.A., 2010. Acetylcholinesterase and butyrylcholinesterase inhibitory activity of some selected Nigerian medicinal plants. Brazilian Journal of Pharmacognosy 20(4): 472–477. | ||
+ | *Exell, A.W., 1978. Combretaceae. In: Launert, E. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 4. Flora Zambesiaca Managing Committee, London, United Kingdom. pp. 100–183. | ||
+ | *Gansané, A., Sanon, S., Ouattara, L.P., Traoré, A., Hutter, S., Ollivier, E., Azas, N., Sirima, S.B. & Nebié, I., 2010. Antiplasmodial activity and toxicity of crude extracts from alternative parts of plants widely used for the treatment of malaria in Burkina Faso: contribution to their preservation. Parasitology Research 106: 335–340. | ||
+ | *Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp. | ||
+ | *Ojewole, J.A.O., 2008. Cardiovascular effects of mollic acid glucoside, a 1 a-hydroxycycloartenoid saponin extractive from Combretum molle R.Br ex G.Don (Combretaceae) leaf. Cardiovascular Journal of Africa 19(3): 128–134. | ||
+ | *Ojewole, J.A. & Adewole, S.O., 2009. Hypoglycaemic effect of mollic acid glucoside, a 1 a-hydroxycycloartenoid saponin extractive from Combretum molle R.Br. ex G.Don (Combretaceae) leaf, in rodents. Journal of Natural Medicine 63(2): 117–123. | ||
+ | *Pegel, K.A. & Rogers, C.B., 1985. The characterization of mollic acid-3b-D-xyloside and its genuine aglycon mollic acid, two novel 1a-hydroxycycloartenoids from Combretum molle. Journal of the Chemical Society of Perkin Transactions 1: 1711–1715. | ||
+ | |||
== Autres références == | == Autres références == | ||
+ | *Ademola, I.O. & Eloff, J.N., 2010. In vitro anthelmintic activity of Combretum molle (R.Br. ex G.Don) (Combretaceae) against Haemonchus contortus ova and larvae. Veterinary Parasitology 169(1–2): 198–203. | ||
+ | *Ali, H., König, G.M., Khalid, S.A., Wright, A.D. & Kaminsky, R., 2002. Evaluation of selected Sudanese medicinal plants for their in vitro activity against hemoflagellates, selected bacteria, HIV-1 RT and tyrosine kinase inhibitory, and for cytotoxicity. Journal of Ethnopharmacology 83: 219–228. | ||
+ | *Amusan, O.O.G., Dlamini, P.S., Msonthi, J.D. & Makhubu, L.P., 2002. Some herbal remedies from Manzini region of Swaziland. Journal of Ethnopharmacology 79: 109–112. | ||
+ | *Asres, K., Bucar, F., Knauder, E., Yardley, V., Kendrick, H. & Croft, S.L., 2001. In vitro antiprotozoal activity of extract and compounds from the stem bark of Combretum molle. Phytotherapy Research 15: 613–617. | ||
+ | *Asres, K., Mazumder, A. & Bucar, F., 2006. Antibacterial and antifungal activities of extracts of Combretum molle. Ethiopian Medical Journal 44(3): 269–277. | ||
+ | *Atindehou, K.K., Schmid, C., Brun, R., Koné, M.W. & Traoré, D., 2004. Antitrypanosomal and antiplasmodial activity of medicinal plants from Côte d’Ivoire. Journal of Ethnopharmacology 90(2): 221–227. | ||
+ | *Bekele-Tesemma, A., 2007. Useful trees and shrubs for Ethiopia: identification, propagation and management for 17 agroclimatic zones. Technical Manual No 6. RELMA in ICRAF Project, Nairobi, Kenya. 552 pp. | ||
+ | *Bessong, P.O., Obi, C.L., Andréola, M.L., Rojas, L.B., Pouységu, L., Igumbor, E., Marion Meyer, J.J., Quideau, S. & Litvak, S., 2005. Evaluation of selected South African medicinal plants for inhibitory properties against human immunodeficiency virus type 1 reverse transcriptase and integrase. Journal of Ethnopharmacology 99: 83–91. | ||
+ | *Fyhrquist, P., Mwasumbi, L., Vuorela, P., Vuorela, H., Hitunen, R., Murphy, C. & Adlercreutz, H., 2006. Preliminary antiproliferative effects of some species of Terminalia, Combretum and Pteleopsis collected in Tanzania on some human cancer cell lines. Fitoterapia 77(5): 358–366. | ||
+ | *Hedberg, I., Hedberg, O., Madati, P.J., Mshigeni, K.E., Mshiu, E.N. & Samuelsson, G., 1982. Inventory of plants used in traditional medicine in Tanzania. I. Plants of the families Acanthaceae-Cucurbitaceae. Journal of Ethnopharmacology 6(1): 29–60. | ||
+ | *Heine, B. & Heine, I., 1988. Plant concepts and plant use; an ethnobotanical survey of the semi-arid and arid lands of East Africa. Part 1. Plants of the Chamus (Kenya). Cologne Development Studies 6. Breitenbach, Saarbrücken, Germany. 103 pp. | ||
+ | *Katende, A.B., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1995. Useful trees and shrubs for Uganda: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook 10. Regional Soil Conservation Unit, Nairobi, Kenya. 710 pp. | ||
+ | *Katerere, D.R.P., 2001. Phytochemical and pharmacological studies of African Combretaceae. PhD Thesis. University of Strathclyde, Glasgow, United Kingdom. | ||
+ | *Khan, M.N., Ngasappa, O. & Matee, M.I.N., 2000. Antimicrobial activity of Tanzanian chewing sticks against oral pathogen microbes. Pharmaceutical Biology 38: 235–240. | ||
+ | *Koné, W.M., Atindehou, K.K., Terreaux, C., Hostettmann, K., Traoré, D. & Dosso, M., 2004. Traditional medicine in North Côte d'Ivoire: screening of 50 medicinal plants for antibacterial activity. Journal of Ethnopharmacology 93(1): 43–49. | ||
+ | *Lukhele, M.S. & van Ryssen, J.B.J., 2003. The chemical composition and potential nutritive value of the foliage of four subtropical tree species in southern Africa for ruminants. South African Journal of Animal Science 33(2): 132–141. | ||
+ | *McGaw, L.J., Lall, N., Meyer, J.J.M. & Eloff, J.N., 2008. The potential of South African plants against Mycobacterium infections. Journal of Ethnopharmacology 119: 482–500. | ||
+ | *Palmer, E. & Pitman, N., 1972–1974. Trees of southern Africa, covering all known indigenous species in the Republic of South Africa, South-West Africa, Botswana, Lesotho and Swaziland. 3 volumes. Balkema, Cape Town, South Africa. 2235 pp. | ||
+ | *Ponou, B.K., Barboni, L., Teponno, R.B., Mbiantcha, M., Nguelefack, T.B., Park, H.J., Lee, K.T. & Tapondjou, L.A., 2008. Polyhydroxyoleanane-type triterpenoids from Combretum molle and their anti-inflammatory activity. Phytochemistry Letters 1(4): 183–187. | ||
+ | *Steenkamp, V., Fernandes, A.C. & van Rensburg, C.E.J., 2007. Screening of Venda medicinal plants for antifungal activity against Candida albicans. South African Journal of Botany 73(2): 256–258. | ||
== Afriref references == | == Afriref references == | ||
== Sources de l’illustration == | == Sources de l’illustration == | ||
+ | *Engler, A., 1899. Monographien Afrikanischer Pflanzen-Familien und - Gattungen. 3. Combretaceae - Combretum. Wilhelm Engelmann, Leipzig, Germany. 116 pp. + 30 tables. | ||
== Auteur(s) == | == Auteur(s) == | ||
− | + | *A. Maroyi, Department of Biodiversity, School of Molecular and Life Sciences, University of Limpopo, Private Bag X 1106, Sovenga 0727, South Africa | |
− | + | ||
== Citation correcte de cet article == | == Citation correcte de cet article == | ||
− | Consulté le {{CURRENTDAY}} {{CURRENTMONTHNAME}} {{CURRENTYEAR}}. | + | Maroyi, A., 2012. Combretum molle R.Br. ex G.Don. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas. Consulté le {{CURRENTDAY}} {{CURRENTMONTHNAME}} {{CURRENTYEAR}}. |
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Version du 16 octobre 2014 à 17:07
Introduction |
Combretum molle R.Br. ex G.Don
1, ramille en fleurs ; 2, fleur en coupe longitudinale, plusieurs pétales et étamines enlevés ; 3, fruit.
Redessiné et adapté par J.M. de Vries
Protologue : Trans. Linn. Soc. London 15: 431 (1827).
Famille : Combretaceae
Nombre de chromosomes : 2n = 56
Noms vernaculaires
- Kinkeliba velouté (Fr).
- Velvet bush-willow, velvet leaf combretum, velvet leaf willow, soft-leaved combretum (En).
- Mlama, msana (Sw).
Origine et répartition géographique
Combretum molle est présent dans toute l’Afrique tropicale, en évitant les zones forestières humides. Il se rencontre également en Afrique du Sud et au Yémen.
Usages
Combretum molle est couramment utilisé en médecine africaine traditionnelle dans le traitement de différents maux et maladies. L’infusion ou décoction de racines, d’écorce de tige ou de feuilles se prend pour traiter une grande variété de problèmes intestinaux, dont la douleur abdominale, les coliques, la constipation, les vers intestinaux et la dysenterie, et également pour traiter la fièvre, le paludisme, la jaunisse, l’œdème, les maux de tête, les douleurs dorsales, la lèpre, le VIH, la toux, l’angor, la tuberculose et d’autres douleurs à la poitrine. Elle se prend aussi pour provoquer les avortements et pour traiter les hémorragies post-partum. On prend parfois la décoction de fruit après une délivrance difficile. La décoction de racines, mélangée à des racines de plusieurs autres espèces de plantes, est absorbée comme boisson pour traiter l’impuissance, la syphilis et la stérilité chez les femmes et se prend également comme aphrodisiaque. Les feuilles fraîches broyées, la gomme de l’écorce ou la partie intérieure des racines réduite en poudre s’appliquent comme un emplâtre sur les plaies. La décoction de feuilles est utilisée pour laver les blessures et pour traiter les démangeaisons et les infections cutanées. Les racines ou les feuilles fraîches broyées, seules ou mélangées à d’autres plantes, sont appliquées sur les morsures de serpent, et on prend l’infusion de racines ou d’écorce de tige écrasées pour les soigner. Les seins sont lavés avec un extrait de racines comme galactagogue. On prend la décoction de feuilles ou des feuilles séchées dans des aliments pour traiter l’hydropisie. En médecine vétérinaire, on donne les feuilles aux moutons pour traiter les vers intestinaux.
Le bois est jaune, dur, grossier, cassant lorsque sec et difficile à travailler. Il est considéré comme étant suffisamment résistant aux termites. Il convient pour faire des outils agricoles, des tabourets, des mortiers, des tambours, des perches et des piquets de clôtures. Combretum molle est une des sources de bois de feu et de charbon de bois de grande qualité couramment utilisées. Le bois brûle lentement, donnant une chaleur intense. On peut obtenir un colorant rouge ou noir des feuilles (selon le mordant) et un colorant jaune des racines. Les fleurs parfumées attirent les abeilles et sont de bonnes mellifères pour la production de miel. Les feuilles sont bien broutées par le bétail et le gibier, et peuvent également être utilisées pour le paillage. La tranche d’écorce exsude une gomme, qui a fait l’objet d’un commerce secondaire dans le nord du Nigeria, mais qui est considérée comme de qualité inférieure à la gomme arabique. L’utilisation de Combretum molle comme bois de feu est par endroits interdite pour des raisons magico-religieuses.
Production et commerce international
Le commerce de feuilles, de racines et d’écorce de tige se fait uniquement à l’échelle locale. Le bois est couramment vendu comme combustible.
Propriétés
A partir de l’écorce de tige, on a isolé la punicalagine, un ellagitanin, ainsi que plusieurs triterpènes tétra- et pentacycliques et leurs hétérosides, par ex. l’acide mollique et le glucoside d’acide mollique, la combrégénine et le combréglucoside, l’arjungénine et l’arjunglucoside (4-épi-séricoside), l’acide arjunolique, et le séricoside. Des parties aériennes on a isolé les combrétastatines A et B (des stilbénoïdes) et des triterpènes de type lanostéroïde, le combrétène A et le combrétène B. Du bois, deux phénanthrènes, un 9,10-dihydrophénanthrène et un bibenzyle phénolique, ont été isolés.
Plusieurs extraits d’écorce de tige ont montré des activités antibactériennes, antiprotozoaires et antifongiques hautement significatives contre une série d’organismes pathogènes. Un extrait brut de racine a également présenté une activité antifongique significative in vitro. Différents extraits de feuilles ont montré des activités anti-inflammatoires, vermifuges et antischistosomes in vitro.
Chez plusieurs modèles de mammifères expérimentaux, le glucoside d’acide mollique a montré des effets cardiovasculaires significatifs, notamment la bradycardie, la vasorelaxation et l’hypotension. Le composé a également montré des activités analgésiques et anti-inflammatoires significatives chez des rats et des souris, ainsi que des effets hypoglycémiques et antidiabétiques significatifs liés à la dose chez des rats normaux et des rats atteints de diabète induit à la streptozotocine. Le glucoside d’acide mollique a également présenté une activité antifongique significative in vitro. La punicalagine a montré une activité antibactérienne significative et une inhibition sélective de la reproduction du VIH-1.
Des extraits au méthanol et à l’acétone de rameaux se sont avérés sûrs sur des souris albinos suisses mâles à des doses de 849–900 mg/kg. Des extraits méthanoliques de racines ont montré une inhibition sélective de la reproduction du VIH-1 prometteuse. Des extraits de feuilles et d’écorce de tige ont montré une activité inhibitrice significative contre l’acétylcholinestérase et la butyrylcholinestérase. Un extrait de feuilles à l’acétone a présenté une activité vermifuge significative contre le nématode gastro-intestinal du mouton, Haemonchus contortus. Un extrait méthanolique de feuilles a montré une activité antiplasmodium modérée contre la souche multi-résistante (W2) de Plasmodium falciparum. Les extraits testés ont également montré de faibles niveaux de cytotoxicité contre les cellules K562S.
Falsifications et succédanés
Plusieurs autres espèces de Combretum ont des usages similaires en médecine traditionnelle à ceux de Combretum molle, et ont montré des propriétés antimicrobiennes significatives.
Description
Arbuste ou petit arbre semi-caducifolié, atteignant 10(–16) m de haut ; cime arrondie à plate-arrondie ; écorce noir-brun à gris-brun, rugueuse, profondément fissurée ; rameaux couverts de poils laineux denses à presque glabres avec une écorce se pelant en bandes fibreuses. Feuilles opposées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 2–3(–9) mm de long, laissant une cicatrice prononcée ; limbe variable, étroitement elliptique, étroitement ovale-elliptique ou obovale à obovale-elliptique, atteignant 14(–16) cm × environ 9 cm, apex aigu à obtus ou émarginé, base arrondie à presque cordée, à denses poils laineux, brun foncé au séchage, parfois presque glabre, écailleux sur les deux côtés, pennatinervé à 6–12 paires de nervures latérales, réticulation très prononcée au-dessous. Inflorescence : épi axillaire atteignant 7–11 cm de long, formant parfois des panicules par suppression des feuilles supérieures ; rachis à poils laineux. Fleurs bisexuées, 4-mères, régulières, jaunes à jaune verdâtre, parfumées, sessiles ; réceptacle constitué de 2 parties, la partie inférieure de 1,5–2 mm de long, à poils laineux, la partie supérieure de 1,3–3 mm × 2–3 mm, campanulée, à poils laineux ; sépales ovoïdes, de 0,5–1 mm de long ; pétales libres, irrégulièrement obovales à réniformes, de 0,5–1 mm × 0,5–1 mm, parfois minuscules ou absents, apex cilié, étamines 8, de 5–6 mm de long ; ovaire infère, 1-loculaire, style d’environ 5 mm de long. Fruit : nucule à 4 ailes, à contour presque circulaire à elliptique, de 1,5–2(–2,5) cm × 1,5–2(–2,5) cm de long, stipe de 2–3(–5) mm de long, vert jaune lorsque jeune, brun doré vif une fois sèche, ailes de 5–7 mm de large, indéhiscente, à 1 graine. Plantule à germination hypogée.
Autres données botaniques
Combretum est un genre très vaste, comprenant environ 250 espèces réparties dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier. Environ 140 espèces existent en Afrique tropicale ; environ 20 espèces sont endémiques de Madagascar.
Combretum molle est considéré comme un agrégat spécifique très polymorphe, étant donné la variabilité extrême en termes de forme et de réticulation des feuilles, et de pilosité et de taille des fruits. Ces caractéristiques apparaissent en différentes combinaisons dans toute l’aire de répartition, et la confusion est amplifiée par la présence de formes intermédiaires.
Combretum hartmannianum
Combretum hartmannianum Schweinf. est présent au Soudan, en Erythrée et en Ethiopie. Au Soudan, la décoction de tige feuillée et d’écorce de tige se prend pour traiter la fièvre, la jaunisse et les maladies bactériennes infectieuses. L’écorce est utilisée pour le tannage. Le bois est utilisé pour les poteaux de construction et donne du bois de feu et du charbon de bois. Des extraits d’écorce de tige, de tiges et de feuilles présentent une activité significative contre la souche NF54 sensible à la chloroquine de Plasmodium falciparum. Les extraits de feuilles ont également complètement inhibé l’enzyme de la transcriptase inverse du VIH-1.
Croissance et développement
Combretum molle fleurit et fructifie pendant différents mois dans son importante aire de répartition. Les fleurs apparaissent avant les nouvelles feuilles.
Ecologie
Combretum molle est répandu en savane arborée et arbustive sèche, formant souvent des peuplements purs, du niveau de la mer jusqu’à 2300 m d’altitude. Il est présent sur de nombreux types de sol, dont les pentes rocailleuses, les affleurements de quartzite et les termitières, et également sur des sols à fortes concentrations en nickel, en cuivre ou en d’autres métaux. En Afrique australe, Combretum molle est un des composants les plus communs des forêts claires de Brachystegia-Julbernardia (miombo). Il se rencontre principalement dans des régions à pluviométrie annuelle atteignant 800 mm. Il tolère un ombrage partiel et subsiste à la sécheresse et au gel. Combretum molle est très résistant au feu.
Multiplication et plantation
Combretum molle se multiplie par graines, par drageons ou par souchets. Le nombre de graines s’élève à 10 000–15 000 par kg. Les graines sont orthodoxes au stockage et peuvent être conservées pendant de longues périodes dans des conditions favorables. L’élimination de la peau du fruit et la scarification à l’eau chaude améliorent le taux et l’homogénéité de la germination. Tremper les graines quelques heures avant le semis améliore également la germination. Les graines germent en 5–12(–20) jours avec un taux de germination de 45–82%. Les semis demandent environ 6 mois en pépinière avant la plantation au champ. Les plants poussent mieux dans des sols profonds, bien drainés avec de l’eau en abondance, et doivent être protégés du gel ou d’une sécheresse prononcée pendant les 2–3 premières années.
Gestion
Combretum molle a une croissance rapide. L’écimage, le traitement en taillis, la taille et l’élagage sont des stratégies de gestion recommandées. Il est souvent épargné dans les champs de pâtures et de cultures pour l’ombrage. Les vieilles feuilles ont de jolies couleurs rougeâtres et violettes. Un arrosage excessif donne lieu à une floraison médiocre.
Maladies et ravageurs
Combretum molle est attaqué par le champignon Ceratocystis albofundus, qui donne des chancres sur les tiges, tue les branches ou parfois l’arbre entier. De nombreux ravageurs se nourrissent de Combretum molle, dont les larves de la punaise Pentascelis remipes et des aleurodes (Tetraleurodes spp.). Les graines sont souvent parasitées.
Récolte
Les parties principales de Combretum molle récoltées à des fins médicinales sont les feuilles, l’écorce et les racines. On utilise tant les arbres jeunes que les plus âgés. Le bois est exploité comme bois d’œuvre et comme combustible.
Rendements
Traitement après récolte
L’écorce, les feuilles, les tiges et les racines récoltées de Combretum molle sont lavées et séchées à l’air avant d’être utilisées ou vendues. On peut utiliser la décoction de feuilles, de racines ou d’écorce de tige immédiatement ou la mettre en bouteilles pour être utilisée dans la semaine. Elle peut être conservée bien plus longtemps au réfrigérateur. Pour une conservation à long terme (6 mois par ex.), les parties de la plante sont séchées au soleil et conservées dans des récipients hermétiques.
Ressources génétiques
Combretum molle est répandu et il n’y a aucun risque d’érosion génétique, mais dans les régions où la pression de la population humaine est forte, le bois est surexploité comme combustible. Il est également fréquemment coupé sur les terres agricoles, et cela peut entraîner sa disparition à certains endroits.
Perspectives
Combretum molle est couramment utilisé comme plante médicinale dans les communautés rurales. Bien que la recherche pharmacologique corrobore son usage traditionnel en interne contre de nombreux organismes pathogènes, des essais cliniques pour confirmer son innocuité seraient appréciés. Il serait également utile d’évaluer ses propriétés pharmacologiques en vue de son utilisation pour les maladies liées au VIH et à la tuberculose. La domestication et des pratiques de récolte contrôlée méritent des études complémentaires en tant que mesure de conservation durable.
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Afriref references
Sources de l’illustration
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Auteur(s)
- A. Maroyi, Department of Biodiversity, School of Molecular and Life Sciences, University of Limpopo, Private Bag X 1106, Sovenga 0727, South Africa
Citation correcte de cet article
Maroyi, A., 2012. Combretum molle R.Br. ex G.Don. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas. Consulté le 23 décembre 2024.
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