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''Sūs'' est le nom arabe de la réglisse (''Glycyrrhiza glabra'' L., Légumineuses), ''ʿirq sūs'' le
 
''Sūs'' est le nom arabe de la réglisse (''Glycyrrhiza glabra'' L., Légumineuses), ''ʿirq sūs'' le
nom de la racine de réglisse. Le nom paraît être sémitique (assyrien ''šūšu'' ; syriaque et hébreu babylonien M~f: ''šūšā''). Le nom ''dār Hurmuz'' manque dans les dictionnaires (chez IB et Dozy ''dār harm'') ; il signifie peut-être en persan « bois d'Hormouz », parce que la réglisse croît abondamment en Mésopotamie et que sa racine fut exportée en partie par la voie de Syrie et de l'Asie Mineure, et en partie par la voie du golfe Persique où se trouvent l'île et le port d'Hormouz. Munk est une mauvaise lecture pour le persan ''mahk'' et ''matk'' (Vullers  II 1234) = « réglisse ». Les noms arabes sont conservés en espagnol sous la forme ''absus, orozuz'', etc. (Botica 976).
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nom de la racine de réglisse. Le nom paraît être sémitique (assyrien ''šūšu'' ; syriaque et hébreu babylonien שושא ''šūšā''). Le nom ''dār Hurmuz'' manque dans les dictionnaires (chez IB et Dozy ''dār harm'') ; il signifie peut-être en persan « bois d'Hormouz », parce que la réglisse croît abondamment en Mésopotamie et que sa racine fut exportée en partie par la voie de Syrie et de l'Asie Mineure, et en partie par la voie du golfe Persique où se trouvent l'île et le port d'Hormouz. ''Munk'' est une mauvaise lecture pour le persan ''mahk'' et ''matk'' (Vullers  II 1234) = « réglisse ». Les noms arabes sont conservés en espagnol sous la forme ''absus, orozuz'', etc. (Botica 976).
  
 
== Sūsan ==
 
== Sūsan ==

Version du 14 octobre 2014 à 11:19

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Ḥarmal

160. Ḥarmal. - Harmal.

Il y en a deux espèces dont l'une est appelée en persan isfand et en grec bašūš ; le nom du harmal est aussi zarīat al-!JiUüi (« semence de b.).

[Diosc~ III ~6; Sér4p. 243,; 1 8 65o; T•Va 176; •Abd ar-R.azzaq:9~ et 3t5; Is~a •3.~.~.; Loew Ill 6o7-6tt; Dùcros !!let 67.]

C'est la ~roe ~U:Yage~ de Diosooride, la planté Peganum harmala L. qu'&n dasae 'aujourd'hui parmi les\Zygophyllées. Le DOlO ~~ est peut-être, et bdùi: certainement, d'origine anméenne(~ttfl.lf::l4alilii,LGew lll io9) Ul. ltfoM- est la form.e arabe du.persao itpllflll (Vullers 1 91 dérive le nom du pehlevi •penta= blanc, pur). Les fruits et semences du·bal'IRal se. vendent ·dans les bazars- du Caire comme vomitif et sop()rifiq~n ( Dncros ). Ils servent en m~me temps à des buts magiques, surtout en Algérie (•Abd àr-Razz§q} et au Maroc (Colin-Renaud). La graine torréfiée et soumise à des transformations chimiques au moyen de l'acide sulfurique est la base d'un tt rouge d'Andrinople"· La culture du harmal en Espagne est mentionnée par Ibn AwwAm (II 306).

(1) Chez Kōhēn (p. 133, I. 24) ou lit zarīʿat as-sarīr, chez IB (d'après Dozy I 586) zarīʿat al-ḥarīr (« semence de soie »)·

Ḥabb az-zalam

161. Ḥabb az-zalam - Souchet comestible.

Ce sost les petites racines qui ressemblent au souchet de Koufa (as-suʿd al-kūfī) que les gens mangent. Son nom est « poivre du Soudan » (fulful as-Sūdān).

[Théophr. IV 8, 2, 6, 12 ; Diosc. I 4; Sérap. 201 ; IB 559 ; Tuḥfa 189 ; Abd ar-Razzāq 319 ; Issa 66-2 ; Loew I 558-559 ; Ducros 74.]

Les tubercules du souchet comestible (Cyperus esculentus L.) sont importés de la Haute-Égypte au Caire et vendus sous le nom de ḥabb al-ʿazīz ; ce sont des tubercules olivaires amylacés blancs, avec des radicelles jaunâtres. Suʿd kūfī est probablement un nom des rhizomes du souchet rond (Cyperus rotundus L.). Le nom « poivre du Soudan » désigne en même temps les fruits de Xylopia aethiopica R. Rich. (Anonacées), drogue totalement différente, ce qui a provoqué des confusions dans certains ouvrages arabes de synonymes. On vend également au Caire les tubercules du souchet rond (voir plus bas le n° 264 Suʿd). Ibn ʿAwwām (II 202-203) décrit la plante et sa culture en Espagne.


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Sult

Sult. - Orge nue ou épeautre.

...

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taienfin Dozy (l67 t) lrad&ll, d'aprèsleùtctionaaire d'Alcalà (Grenade t5o6 )•Wt parwseiglu . .M. Ch. Kueotz attire DMO aUentieh 1111' le.fait que ah est ue -.ieux mol aémitÏ4Joe: assyrien ail,., hébreu l'l~C IIJiit (=farine 6ae)~ L'épeautre et le seigle sont ioeonnas en ~pte; dans la Haule-Égypte ott appelle ailt ( ell Palestiae aiU) une Graminée satlvllf{e, l•pmrta cylittthiM P. B. La question de l'identifttation est doM loin d'être tranchée. Voir aussi plus bas au n• 38g.

Sūs

271. Sūs. - Réglisse.

Les racines de cette plante sont connues ; ce sont celles qu'on appelle ʿirq sūs et ʿurūq dār Hurmaz. [sic]. On fait cuire ces racines pour en extraire le suc qui est le jus de réglisse (rubb sūs) ; c'est aussi ʿaṣīr al-mahk (« le pressis de mahk » = « réglisse »).

[Théophr. IX 13, 2 ; Diosc. III 5 ; Sérap. 485 ; IB 1250 ; Tuya 375 ; ʿAbd ar-Razzāq 825 ; Issa 88-6 ; Loew II 435-437.]

Sūs est le nom arabe de la réglisse (Glycyrrhiza glabra L., Légumineuses), ʿirq sūs le nom de la racine de réglisse. Le nom paraît être sémitique (assyrien šūšu ; syriaque et hébreu babylonien שושא šūšā). Le nom dār Hurmuz manque dans les dictionnaires (chez IB et Dozy dār harm) ; il signifie peut-être en persan « bois d'Hormouz », parce que la réglisse croît abondamment en Mésopotamie et que sa racine fut exportée en partie par la voie de Syrie et de l'Asie Mineure, et en partie par la voie du golfe Persique où se trouvent l'île et le port d'Hormouz. Munk est une mauvaise lecture pour le persan mahk et matk (Vullers II 1234) = « réglisse ». Les noms arabes sont conservés en espagnol sous la forme absus, orozuz, etc. (Botica 976).

Sūsan

272. Sūsan. - Lis et iris.

Son nom en berbère est lullüyu; il y en a une espèce hlanehe [fol. 93 t"'] et one espèce bleue ( asmdrljfini ). Le aom: du .Jia hlane en gree aneien est imsâ, et le lis azuré ( /azafJJ(Jnli) (t) est le bleu; ·en es~l c'est lulttyu (lilio, lirio).

[Théophr. III 1 3-t 8 et VI-IX; DiO!Ie. Ill 't o! ·èt r 1 ; ~rap: ;6'&6--t\'87; 1 B 1 ! 53 et lit G; Tuya ll8 et ug; •Abd ar-Rauiq ~7; hsa tOo,._, 4 èt· tàg.; Lotw II t•4 et t6e»-t84; Ducros 18!1; Ibn •Awwam Il ll6o et 3o6.)


(1) Mot mutilé dans le texte.