Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Différence entre versions
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[[File:Couverture Pharmacopées Guyane.png|thumb|couverture du livre (voir [https://www.editions.ird.fr/produit/9782709915458 site de l'Institut de recherche pour le développement])]] | [[File:Couverture Pharmacopées Guyane.png|thumb|couverture du livre (voir [https://www.editions.ird.fr/produit/9782709915458 site de l'Institut de recherche pour le développement])]] | ||
− | *Grenand, Pierre | + | *Grenand, Pierre ; Moretti, Christian ; Jacquemin, Henri & Prévost, Marie-Françoise, 2004. ''Pharmacopées traditionnelles en Guyane. Créoles, Wayãpi, Palikur''. 2e édition revue et complétée. Paris, IRD. 816 p. (1ère éd.: 1987) |
Les notices par plante ont été reproduites avec l'aimable autorisation des éditions de l'IRD. | Les notices par plante ont été reproduites avec l'aimable autorisation des éditions de l'IRD. |
Version actuelle en date du 28 avril 2023 à 17:51
- Grenand, Pierre ; Moretti, Christian ; Jacquemin, Henri & Prévost, Marie-Françoise, 2004. Pharmacopées traditionnelles en Guyane. Créoles, Wayãpi, Palikur. 2e édition revue et complétée. Paris, IRD. 816 p. (1ère éd.: 1987)
Les notices par plante ont été reproduites avec l'aimable autorisation des éditions de l'IRD.
Sommaire
Présentation
Cet ouvrage abondamment illustré présente de façon détaillée les phamacopées de trois populations de Guyane française, les Créoles, les Wayãpi et les Palikur. L’usage des plantes médicinales rythme la vie de ces trois groupes qui élaborent leurs pharmacopées selon leurs propres conceptions du corps et de ses rapports au monde et à l’environnement. Cet ouvrage a été réalisé à partir d’enquêtes pluridisciplinaires menés par des chercheurs de l’IRD, avec le concours de spécialistes et d’institutions divers, à l’interface des sciences de la nature et de la vie et des sciences de l’homme et de la société.
Cette édition revue et augmentée a été enrichie de nombreuses espèces médicinales recueillies jusqu’en 2001. Sur les 620 plantes décrites, plus de 20 % des taxons ont changé depuis la première édition de l’ouvrage en 1987, tandis que le texte a été complété de données issues de la littérature scientifique récente dans les domaines de la chimie, la pharmacologie et l’ethnobotanique. À l’heure des débats sur la valorisation des produits forestiers, sur les droits de propriété intellectuelle et les modalités d’application de la Convention sur la biodiversité, les interrogations formulées par les auteurs dès 1987 trouvent une acuité tout à fait nouvelle. L’ouvrage avait alors valeur de témoignage sur la richesse des savoirs des peuples amazoniens et constituait un élément important dans la reconnaissance de leurs droits. Les auteurs fondent à présent l’espoir que cette nouvelle édition de leur ouvrage contribuera à une ré-appropriation par ces peuples de leurs médecines traditionnelles et de leurs pharmacopées.
PIERRE GRENAND
Pierre GRENAND, directeur de recherche à l’IRD, spécialisé dans l’étude des relations homme/milieu et en ethno-histoire, étudie depuis trente-cinq ans les sociétés indigènes et paysannes d’Amazonie (Guyanes, Brésil) et tout particulièrement les Wayãpi et les Palikur. Il a été co-responsable de plusieurs programmes pluridisciplinaires, dont le programme européen « Avenir des peuples des forêts tropicales ».
CHRISTIAN MORETTI
Christian MORETTI, directeur de recherche à l’IRD et docteur en chimie, a dédié sa carrière, en Guyane et en Bolivie, à l’étude des remèdes populaires et des plantes médicinales ainsi qu’à la recherche de leurs principes actifs. Après avoir dirigé plusieurs années le centre IRD de Guyane, il est aujourd’hui responsable de l’unité « Biodiversité végétale tropicale : connaissance et valorisation ».
HENRI JACQUEMIN
Henri JACQUEMIN, docteur ès-sciences, aujourd’hui retraité, a été directeur de recherche à l’IRD. Après vingt années de recherches en physiologie et chimie végétales en Côte d’Ivoire et à Madagascar, il a été responsable de la section des Plantes médicinales en Guyane.
MARIE-FRANÇOISE PRÉVOST
Marie-Françoise PRÉVOST est chargée de recherche à l’IRD. Spécialiste en écologie végétale et systématique, elle a mené des recherches en Côte d’Ivoire, puis en Guyane où elle est devenue une spécialiste de la forêt tropicale et une photographe naturaliste passionnée.