Lonchocarpus negrensis (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « {{DISPLAYTITLE:''Lonchocarpus negrensis'' (Pharmacopées en Guyane)}} {{Tournepage Pharmacopées en Guyane |titrepageprécédente=Lonchocarpus floribundus (Pharmacopées e... »)
 
 
Ligne 36 : Ligne 36 :
 
pas (P. GRENAND, 1980), la considérant trop dure à dilacérer.
 
pas (P. GRENAND, 1980), la considérant trop dure à dilacérer.
  
Les Aluku l’emploient parfois pour empoisonner les rivières22.
+
Les Aluku l’emploient parfois pour empoisonner les rivières <ref>Cependant cette espèce est fréquente en Amazonie centrale où son usage est bien connu des
 +
populations amérindiennes et rurales. Les Tenharim du Rio Madeira absorbent l'infusion des racines comme remède alexitère (DI STASI ''et al.'', 1994).</ref>.
  
 
== Étymologie ==
 
== Étymologie ==

Version actuelle en date du 2 juillet 2021 à 10:18

Lonchocarpus floribundus
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Lonchocarpus spruceanus



Lonchocarpus negrensis Benth.

Synonymies

  • Derris amazonica Killip ;
  • Deguelia amazonica Killip.

Noms vernaculaires

  • Créole : mal nivrée.
  • Wayãpi : ɨmekulã.
  • Palikur : —
  • Aluku : ingi neku.
  • Portugais : timbó-rana.

Écologie, morphologie

Grosse liane rare de la forêt primaire et de la végétation ripicole.

Collections de référence

Grenand 403, 1114.

Emplois

Les Wayãpi connaissent les propriétés ichtyotoxiques de cette liane mais ne l’emploient pas (P. GRENAND, 1980), la considérant trop dure à dilacérer.

Les Aluku l’emploient parfois pour empoisonner les rivières [1].

Étymologie

  • Créole : mal, « mauvaise » et nivrée, nom donné à l’ensemble des plantes ichtyotoxiques.
  • Wayãpi : de ɨmeku, « liane Lonchocarpus chrysophyllus » et , « qui ressemble ».

Chimie et pharmacologie

Les racines de cette espèce renferment 0,3 % de roténone et des dérivés du type ptérocarpane (BRAZ FILHO et al., 1975).

____________________

  1. Cependant cette espèce est fréquente en Amazonie centrale où son usage est bien connu des populations amérindiennes et rurales. Les Tenharim du Rio Madeira absorbent l'infusion des racines comme remède alexitère (DI STASI et al., 1994).