Dipteryx punctata (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions
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Version actuelle en date du 1 juillet 2021 à 16:00
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Sommaire
Dipteryx punctata (Blake) Amshoff
Synonymie
- Coumarouna punctata Blake.
Noms vernaculaires
- Créole : gaïac blanc [gayak-blan].
- Wayãpi : munu’ɨ sĩ.
- Palikur : waikwimna.
- Français : fève tonka.
- Portugais : cumarú-amarelo.
Écologie, morphologie
Grand arbre de la forêt primaire, très proche de l’espèce précédente. On le trouve aussi fréquemment au bord des rivières aux berges propres.
Collections de référence
Grenand 669, 1209 ; Prévost 1383.
Emplois
En Guyane, outre les utilisations en parfumerie déjà citées à Dipteryx odorata et pratiquées par les populations locales de manière plus rustique (les Palikur par exemple, se parfument avec la graine râpée), on note divers usages médicinaux.
Pour les Créoles, les graines misent à macérer dans le rhum servent à préparer un extrait alcoolique utilisé en friction contre les morsures de serpent, les contusions et les rhumatismes.
Chez les Wayãpi, la décoction de l’écorce de tronc est utilisée comme fébrifuge en lavage externe.
Quant aux Palikur, ils en préparent un bain pour fortifier les bébés (cf. Tonina fluviatilis, Eriocaulacées) [1]. L’écorce préparée en décoction est bue contre la fièvre et les douleurs [2].
Étymologie
- Wayãpi : de munu’ɨ, cf. précédemment et sĩ, « blanc », en raison de la coloration du tronc.
Chimie et pharmacologie
Se reporter à Dipteryx odorata.
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- ↑ Chez les Palikur, le même nom et les mêmes usages s’appliquent aussi à Taralea oppositifolia Aublet, Papilionacées (Grenand 2115).
- ↑ Des usages proches ou identiques des Dipteryx semblent fréquents dans le bassin amazonien. La décoction de l'écorce est bue contre le mal de gorge chez les Caboclos du Rio Madeira et du bas Amazone (DI STASI et al., 1994 ; AMOROZO et GÉLY, 1988) ; la macération des graines dans l'alcool sert à soigner les coupures et les contusions chez les Caboclos de la région de Santarém (BRANCH et SILVA, 1983) ; enfin les feuilles ajoutées au bain aident à soulager les courbatures chez les Aluku (FLEURY, 1991).