Apiacées (Bellakhdar) : Différence entre versions
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*zerriga, zoreyga, zreyga, zerriga, šūka zerqa (!) (Oued Mellah, Kelaat Sraghna, Tissint, Beni Meskine, Fès, Sahara occidental) (litt. : la petite bleue, l'épine bleue) ; ces vernaculaires sont utilisés pour toutes ces plantes (excepté ''Eryngium campestre''), en raison de leur aspect épineux et bleuté, en été, quand elles sont sèches. | *zerriga, zoreyga, zreyga, zerriga, šūka zerqa (!) (Oued Mellah, Kelaat Sraghna, Tissint, Beni Meskine, Fès, Sahara occidental) (litt. : la petite bleue, l'épine bleue) ; ces vernaculaires sont utilisés pour toutes ces plantes (excepté ''Eryngium campestre''), en raison de leur aspect épineux et bleuté, en été, quand elles sont sèches. | ||
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Les autres espèces à ase foetide sont les suivantes : ''Ferula foetida'' Regel., ''Ferula alliacea'' Boiss., ''Ferula narthex'' Boiss., ''Ferula rubricaulis'' Boiss. | Les autres espèces à ase foetide sont les suivantes : ''Ferula foetida'' Regel., ''Ferula alliacea'' Boiss., ''Ferula narthex'' Boiss., ''Ferula rubricaulis'' Boiss. | ||
*ḥentīt, ḥentīta, ḥeltīt (!). | *ḥentīt, ḥentīta, ḥeltīt (!). | ||
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*šebṯ, ṯebš (Renaud & Colin, 1934, n° 453 ; Boulet & al., 1990) : même vernaculaire pour l'aneth cultivé (''Anethum graveolens'' L.). | *šebṯ, ṯebš (Renaud & Colin, 1934, n° 453 ; Boulet & al., 1990) : même vernaculaire pour l'aneth cultivé (''Anethum graveolens'' L.). | ||
*slilī, slilū (Tangérois, Gharb, Jbala, Fès) : ce vernaculaire s'mploie pour les tiges, charnues et tendres, de diverses plantes, souvent des Apiacées, qui sont mâchonnées par les enfants. | *slilī, slilū (Tangérois, Gharb, Jbala, Fès) : ce vernaculaire s'mploie pour les tiges, charnues et tendres, de diverses plantes, souvent des Apiacées, qui sont mâchonnées par les enfants. |
Version actuelle en date du 14 avril 2021 à 17:22
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23. Ammi majus L.
- āṭrīlāl, ṭrīlān, ṭlīlān (!) (Maroc) (Algérie, Belguedj, 1966) : contraction de āṭar īlāl (litt. : pied d'oiseau, en berbère, d'après Ibn al-Baytar).
- ẖabā (Tunisie, Le Floc'h, 1983).
- ẖilla šiṭāni (litt. : Ammi visnaga du diable) (Egypte, Boulos & el-Hadidi, 1984 ; Salah Ahmed & et al., 1979). Ce vernaculaire est à rapprocher des appellations jazar šitani (litt. : carotte du diable, Ibn al-Baytar, Leclerc, 1877-1883, n° 2) et ẖalla (pour Ammi visnaga L. en Egypte).
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24. Ammi visnaga L.
- bešnīẖa, bešnīẖ, tabešnīẖt (!)
- nūnẖa (Tunisie, Bellakhdar et al., 1982 ; Le Floc'h, 193 ; Boukef, 1986).
- ẖella, ẖilla baladī (Tunisie, Egypte, Le Floc'h, 193 ; Boukef, 1986 ; Boulos & el-Hadidi, 1984 ; Honda & Salah, 1980).
- ẖilla baladī (Boulos & el-Hadidi, 1984 ; Honda & Salah, 1980).
- jazar barrī (litt.: carotte sauvage) (livresque).
- bestīnaj ((Ibn al-Baytar dans Leclerc, 1877-1883, n° 3, 288) : ce terme, rappelle curieusement le pastinaca des Latins et le bešnīẖa des Marocains.
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25. Ammodaucus leucotrichus Coss. & Dur.
- kammūn eṣ-ṣōfi, kammūn lemṣewef, kammūn bū-ṣūfa (!) (litt. : cumin laineux, velu).
- ikamen (berbère).
- kemmūn el-kūdya (litt. : cumin des collines) : parce qu'on en trouve beaucoup au pied des collines, dans le désert.
- madrīga, ūmm drīga (Sahara algérien, Sitouh, 1989 ; Doreau, 1961).
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26. Anethum graveolens L.
- šibṯ, šebṯ, šibiṯ (!) : pour Anethum graveolens L. et Ridolfia segetum (L.) Moris.
- kerwiyā 'amya (litt. : carvi aveugle) (vocabulaire des herboristes, Marrakech, Salé, Bellakhdar & al., 1982) : en raison de l'aspect du fruit.
- kemmūn ḥabšī (litt. : cumin d'Ethiopie) (vocabulaire des herboristes de Marrakech) : ce vernaculaire est utilisé ici improprement. En réalité, cette dénomination s'applique (à la suite de Dioscoride, III, 70) à l'ajowan (Carum copticum Benth. & Hook) (voir à Ptychotis verticillata, n° 48 et à Cuminum cyminum, n° 33).
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27. Apium graveolens L.
- krāfes (!)
- krāfes berrī : pour la forme sauvage.
- zerrī'at l-krāfes : pour les fruits de céleri.
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28. Bunium divers
Bunium incrassatum (Boiss.) Batt. ( = Bunium pachypodum P.W. Bail), Bunium fontanesii (Pers.) Maire ( = Bunium mauritanicum Batt.), Bunium bulbocastanum L. ( = Carum bulbocastanum Koch.), Bunium alpinum Waldst. & Kit.
- talġūdī, talġūdā (!) (Maroc, Algérie) (litt. : lèche beurre, en berbère) : pour Bunium incrassatum et Bunium fontanesii ; quand elle est froissée dans la main, la plante libère une matière grasse qui a exactement le goût du beurre et que les bergers lèchent.
- ākuṯār, akṯīr (Kabylie, Aurès, le Floc'h, 1983 ; Leclerc, 1877-1883, n° 3) : pour Bunium incrassatum et Bunium fontanesii.
- left leẖlā (Zaër, Bertrand, 1991) (litt. : navet sauvage).
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29. Bupleurum canescens Schousb. et Bupleurum dumosum Coss. & Bal.
- l-ḥayyārā (litt. : celle qui rend frénétique).
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30. Carum carvi L.
- karwiyā (!) : mot dérivant du grec.
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31. Conium maculatum L.
- sīkrān, saykurān (poly.) (litt. : la soporifique) : ce vernaculaire est aussi porté par la jusquiame, l'ivraie, le coqueret somnifère.
- šukrān, šawkarān (Renaud & Colin, 1934, n° 455).
- barbūš (Haouz, Nègre, 1962-1963).
- ziyyāta (poly.) (Rabat, Boulos, 1983) : c'est aussi le nom d’Heliosciadum nodiflorum Koch., Kundmania sicula (L.) DC., Limoniastrum guyonianum C. & D.
- banj (livresque) : comme pour la jusquiame (Renaud & Colin, n° 455).
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32. Coriandrum sativum L.
- qezbor (!)
- baẖur ej-jnūn (litt. : fumigations pour les génies) : ce vernaculaire s'applique aussi à des mélanges pour fumigations contenant généralement de la coriandre.
- tabel (Tunisie, Boukef, 1986 ; Le Floc'h, 1983).
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33. Cuminum cyminum L.
- kemmūn, īkammen (!)
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34. Daucus carota L. var. sativa L.
- ẖizzu (!).
- zrōdiyā (!) (Maroc oriental, Algérie).
- ja'da (poly.) (Tangérois, Jbala) : s'applique aussi à Teucrium polium L., à Marrubium desertii De Noe et à Lavandula dentata L.
- jazar (livresque).
- es-sfannāriyā, sefnnariyā, sennāriyā (!) (Fès, Rabat, Gharb, Constantine, Tunis) : mot dérivant du latin pastinaca par les intermédiaires romans pasnare et fesnari (Colin, 1926-1927, n° 72).
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35. Daucus crinitus Desf.
- bū zfūr (Oued Mallah, Zoumi) : pour les racines de Daucus crinitus ; ce vernaculaire s'emploie aussi pour les racines d'autres plantes.
- A Fès, les herboristes font du bū zfūr le synonyme de 'ūd mserser et le décrivent comme ressemblant au fenouil. De plus, ses tiges seraient mâchonnées par les bergers et portent le nom de slilū comme d'autres tiges d'Apiacées (fenouil, aneth des moissons, etc.) qui sont utilisées de la même façon. Il s'agit bien là, apparemment, de Daucus crinitus ou d'une autre espèce proche, bien que mserser désigne habituellement des Polygonum.
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36. Elaeoselinum asclepium (L.) Bertol
- yabū (Oued Cherrat, Oued Mellah) : dans le Souss, on trouve ābū pour Thapsia garganica L. et Thapsia villosa L.
- tufsa (Haouz, Nègre, 1961-1962).
- kliẖā, kuleyẖā (litt. : la petite férule).
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37. Eryngium divers
Eryngium ilicifolium Lamk., Eryngium triquetrum Vahl., Eryngium tricuspidatum L., Eryngium campestre Dod.
- zerriga, zoreyga, zreyga, zerriga, šūka zerqa (!) (Oued Mellah, Kelaat Sraghna, Tissint, Beni Meskine, Fès, Sahara occidental) (litt. : la petite bleue, l'épine bleue) ; ces vernaculaires sont utilisés pour toutes ces plantes (excepté Eryngium campestre), en raison de leur aspect épineux et bleuté, en été, quand elles sont sèches.
- šūk el-ābyaḍ (litt. : épine blanche) : pour Eryngium campestre.
- qerṣa'na (livresque) (Renaud & Colin, 1934, n° 445 et 322).
- kaff es-sba' (poly.) (Maroc occidental, Boulet et al., 1990) (litt. : patte de lion).
- šūk aj-jimāl (poly.) (litt. : épine de dromadaires).
- mġizlā (Salé, Marrakech, Oued Cherrat) (litt. : le petit fuseau) : pour la racine de Eryngium triquetrum.
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38. Ferula assa-foetida L. et autres espèces à ase foetide
Les autres espèces à ase foetide sont les suivantes : Ferula foetida Regel., Ferula alliacea Boiss., Ferula narthex Boiss., Ferula rubricaulis Boiss.
- ḥentīt, ḥentīta, ḥeltīt (!).
- ḥentīt ma'jūn (litt. : ḥentīt pâteux, ḥentīt en masse).
- ānjudān (classique) : ce mot; d'origine persan, désigne normalement la plante, en Orient. Au Maghreb, il s'applique surtout à la résine des thapsia.
- ḥeng (Pakistan, Khan Usmanghani et al., 1986 ; Inde, Mahias, 1980 ; Afghanistan, Younos et al., 1987).
- maḥrūt (livresque) : pour la racine de Ferula assa-foetida L. et celle de Thapsia garganica L. (Renaud & Colin, 1934, n° 14, 255, 404) ; Cette confusion entre les deux racines est quasi-générale chez les auteurs arabes occidentaux.
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39. Ferula communis L.
- l-kelẖa, l-kelẖ, l-kleẖ (pluriel) (!) : même vernaculaire partout dans le Monde arabe, du Maroc à la Palestine.
- l-besbās l-ḥrami (surtout en Algérie) (litt.: faux-fenouil).
- ūffal, tuffalt (berbère).
- ānlī, āūlī (Moyen-Atlas).
- taggult (Anti-Atlas, Laoust, 1920).
- l-bubāl (!) : c'est l'appellation sous laquelle on vend dans les souks, en qualité de légume, les inflorescences non épanouies de férule.
- l-fāsūẖ (!) (litt. : celui qui défait ; sous-entendu : les sortilèges) : c'est le nom que porte la gomme-résine secrétée par la plante. C'est le produit commercial connu sous le nom de gomme ammoniaque du Maroc. Ce vernaculaire est connu partout jusqu'en Inde et sert à désigner la drogue en provenance du Maroc.
- tebṭil, l-mūbaṭīl (litt. : celui qui annule ; sous-entendu : les maléfices) : pour la gomme-résine.
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40. Foeniculum vulgare P. Mill. et Foeniculum dulce DC.
- nāfa' (!) (Maroc, Algérie, Tunisie) (litt. : l'utile) : pour les fruits des deux espèces.
- nāfa' bustāni (!) : pour les fruits de la variété cultivée.
- šamār (livresque) : ce vernaculaire n'est employé au Maroc que par les herboristes. C'est lui qui est usité à Gabès (Tunisie) (Le Floc'h, 1983, n° 305).
- besbās (!) : pour la plante et pour le légume fourni par la variété dite fenouil de Florence.
- wamsā, āmsā, tamsawt (Souss, Tazenakht) : pour la plante sauvage.
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41. Heliosciadum nodiflorum Koch. ( = Sium nodiflorum L.)
- ziyyāta (!) (poly.) (Rabat, Oued Cherrat) : ce vernaculaire s'applique aussi, selon les régions, à Kundmania sicula (L.) DC., Conium maculatum L., Limoniastrum guyonii C. & D., Polygonum maritimum L. et d'autres plantes encore.
- ḥenzab el-mā' (Sahara occidental, Birouk & al., 1991) (litt.: Emex aquatique).
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42. Hippomarathrum libanotis L. ( = Cachrys libanotis L. = Seseli libanotis Koch.)
- kollīẖā (Zaër) (litt. : la petite férule) : en raison de son aspect, proche de celui de la férule.
- šebšāba (Gharb, Boulet & al., 1990).
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- 43. Kundmania sicula (L.) DC. ( = Brignolia pastinacaefolia Bert.)
- ziyyāta (poly.) : ce vernaculaire s'applique aussi, selon les régions, à Kundmania sicula (L.) DC., Conium maculatum L., Limoniastrum guyonianum C. & D., Polygonum maritimum L., Heliosciadum nodiflorum Koch.
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44. Magydaris panacifolia (Vahl.) Lange et Magydaris pastinacea (Lamk.) Paol.
- frīfra, fīfra, tafrīfra (!) : c'est aussi le nom de Tinguara sicula (L.) Perl. et de Heracleum sphondylium L. (Renaud & Colin, 1934, n° 79).
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45. Petroselinum sativum Hoffm.
- ma'adnūs (!) : ce vernaculaire serait une altération de maqdunīs (Renaud & Colin, 1934, n° 82).
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46. Pimpinella anisum L.
- ḥabbat ḥalāwa (!) (litt.: graine de douceur) : c'est l'appellation courante pour les fruits dans tout le Maghreb.
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47. Pituranthos scoparius (Coss. & Dur.) Benth. & Hook. ( = Deverra scoparia (Coss. & Dur.) et Pituranthos chloranthus Benth. & Hook. ( = Deverra chlorantha Coss. & Dur.)
- l-gezzāḥ (!) (Dra, Sahara occidental, Oriental marocain, Tafilalet).
- gozzeḥ (Tunisie, Boukef, 1986).
- tataẖt (Wawzguit, Bertrand, 1991) : pour Pituranthos scoparius.
- tattait (Touaregs, Le Floc'h, 1983, n° 296).
- djida (Raynaud dans Perrot & Gattefossé, 1921).
- rabet (Sahara algérien, Sitouh, 1989).
- za'za' (Oriental marocain, Bertrand, 1991) : pour Pituranthos chloranthus.
- 'aṭṭāš, āṭṭāš (Aït Seghrouchen, Aït Yahia, Bertrand, 1991) : pour Pituranthos scoparius.
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48. Ptychotis verticillata Dub. ( = Ptychotis ammoides Koch. = Ammoides verticillata (Desf.) Briq. = Carum ammoides Benth. & Hook. = Ammoides pusilla (Brot.) Breistr.)
- nūnẖa, nānuẖa (!) (Rabat, Fès, Oujda, Tlemcen, Constantine) : de nānẖwā, mot persan qui désignait une espèce voisine, Carum copticum L. (al-Biruni dans Hakim Mohamed Said, 1973, p. 319). Le Carum copticum s'appelle aujourd'hui zenyān (Salah Ahmed, 1979) en Iran, nāẖwā ḥindī en Egypte (Salah Ahmed, 1979), nāẖwā au Yémen (Fleurentin, 1983), jūānī (du hindi ajowan) et nānẖwā en Afghanistan (Younos et al., 1987).
- āṭrīāl (Egypte, Salah Ahmed et al., 1979) : différent de āṭrīlāl des Marocains qui est Ammi majus L.
- kammūn ḥabašī (livresque) (litt.: cumin d'Ethiopie) : chez Dioscoride (III, 70) le "cumin d'Ethiopie" est le nom de Carum copticum L.
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49. Ridolfia segetum (L.) Moris.
- šebṯ, ṯebš (Renaud & Colin, 1934, n° 453 ; Boulet & al., 1990) : même vernaculaire pour l'aneth cultivé (Anethum graveolens L.).
- slilī, slilū (Tangérois, Gharb, Jbala, Fès) : ce vernaculaire s'mploie pour les tiges, charnues et tendres, de diverses plantes, souvent des Apiacées, qui sont mâchonnées par les enfants.
- 'aslūj, āšlūš (Tangérois, Beni-Mellal) : ce terme est un peu équivalent au précédent ; il s'applique aussi aux tiges comestibles du scolyme, de l'artichaut, du smyrnium-maceron, etc.
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50. Smyrnium olusatrum L.
- l-ḥeyyār (!) (Oued Cherrat, Bouznika, Casablanca, Salé, Marrakech) : pour la plante.
- ḥabbet grī (!) : pour les fruits.
- zerrī't belḥekḥek (vocabulaire des herboristes de Salé) : pour les fruits.
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51. Thapsia garganica L. et Thapsia villosa L.
- deryās, āderyās (!).
- bū-nêffa' (!) (celui qui est efficace).
- tūffelt (Algérie) : pour Thapsia villosa.
- ābū (Souss, Laoust, 1920) : nous avons relevé un terme très proche pour Elaeoselinum asclepium (L.) Bertol.
- 'ušbat n-nisā (livresque, Renaud & Colin, 1934, n° 14) (litt. : l'herbe des femmes) : parce que la racine est très utilisée par les femmes contre la stérilité.
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52. Tinguara sicula (L.) Parl. ( = Athamanta sicula L.)
- škūṭa dial-ḥjar (Talembot) (litt. : ciguë de rocailles).
- tafrifrāne (Amizmiz, Gatefossé, 1921) : le même nom est porté par les Magydaris et Heracleum sphondylium L.