Jatropha gossypiifolia (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions
De PlantUse Français
(Page créée avec « {{DISPLAYTITLE:''Jatropha gossypiifolia'' (Pharmacopées en Guyane)}} {{Tournepage Pharmacopées en Guyane |titrepageprécédente=Jatropha curcas (Pharmacopées en Guyane)... ») |
|||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
== Noms vernaculaires == | == Noms vernaculaires == | ||
− | *Créole : médecinier rouge | + | *Créole : médecinier rouge [meksinié-rouj], médecinier béni. |
*Wayãpi : — | *Wayãpi : — | ||
*Palikur : meksin duwẽ, mesiyẽ duwẽ. | *Palikur : meksin duwẽ, mesiyẽ duwẽ. |
Version actuelle en date du 14 janvier 2021 à 22:21
|
Sommaire
Noms vernaculaires
- Créole : médecinier rouge [meksinié-rouj], médecinier béni.
- Wayãpi : —
- Palikur : meksin duwẽ, mesiyẽ duwẽ.
- Portugais : pião-roxo.
Écologie, morphologie
Arbuste cultivé et acclimaté, fréquent dans les jardins.
Collections de référence
Berton 19 ; Burgot 2 ; Prévost 3315.
Emplois
L’huile que les Créoles tirent des graines ainsi que la décoction des feuilles sont purgatives [1] ; la tisane des feuilles se prend en looch contre les inflammations.
Par ailleurs, cette espèce beaucoup plus encore que la précédente, est entretenue par les Palikur et les Créoles pour protéger les habitations contre les maléfices. Dans le même ordre d’idée, les Palikur préparent les feuilles en décoction utilisée comme bain protecteur.
Étymologie
- Palikur : de meksin, « médecinier » et duwẽ, « rouge » en raison de la couleur des feuilles.
Chimie et pharmacologie
Des terpènes aux propriétés antitumorales, les jatropholones A et B, ont été isolés de cette espèce (STRICHER, 1977).
____________________
- ↑ Selon le père LABAT (1742), « 4 ou 5 noix suffisent pour purger. Au delà, les vomissements surviennent... »