Callichlamys latifolia (Pharmacopées en Guyane) : Différence entre versions

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== Noms vernaculaires ==
 
== Noms vernaculaires ==

Version du 15 décembre 2020 à 17:40

Arrabidaea oligantha
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Crescentia cujete


Callichlamys latifolia. Grande fleur jaune



Callichlamys latifolia (L. C. Rich.) K. Schum.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : kalasapau poã.
  • Palikur : kaakat kamwi.

Écologie, morphologie

Liane de la végétation ripicole et de la forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 345, 2104 ; Jacquemin 1723 ; Lescure 791.

Emplois

Les Wayãpi considèrent que cette espèce est le meilleur des remèdes contre la leishmaniose. L’écorce de la tige et de la région du collet, prélevée sur des jeunes pieds, est grattée et préparée en décoction. Le liquide refroidi est tamponné sur les ulcères. Une autre préparation consiste à appliquer un emplâtre d’écorce fraîche grattée [1].

Étymologie

  • Wayãpi : de kalasapau, « ulcère de leishmaniose » et poã, « remède ».
  • Palikur : de kaakat, terme générique désignant diverses « Bignoniacées lianescentes et

plus particulièrement Cydista aequinoctialis » et kamwi, « qui ressemble ».

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.
  1. L'écorce de cette espèce est également signalée chez les Waimiri Atroari comme remède contre la fièvre et en bain pour favoriser l'accouchement (MILLIKEN et al., 1992).