Olea (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions

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« Celuy qui laboure I'olivier le supplie de fructifier ; celuy qui le fume a sa requeste enterinée, mais celuy qui le taille le contrainct de tout poinct à fructifier. » XVI<sup>e</sup> s., ''La Maison rustique''.
 
« Celuy qui laboure I'olivier le supplie de fructifier ; celuy qui le fume a sa requeste enterinée, mais celuy qui le taille le contrainct de tout poinct à fructifier. » XVI<sup>e</sup> s., ''La Maison rustique''.
  
« May p éndou. Mày réndo u . plus les olives restent sur l'arbre, plus elles rendent d'huile. » Gard , Statist. de la Fr.
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« May péndou, Mày réndou = plus les olives restent sur l'arbre, plus elles rendent d'huile. » Gard, ''Statist. de la Fr.''
  
« JI faut q ue l'o liv ie r' so it: [umul co urno 1111 ouor c laoura t da UII p ouor = fumé comme un jardin et labouré avec uu porc, cv - à-d , retourné complètement comme fait le porc qui fouille la terre avec son groin. » Alpcs-Martt ., CAUVI N, La Commune de COlllcs. 1885, p. 116.
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« Il faut que l'olivier soit : ''fumat coumo un ouor e lourât da un pouor'' = fumé comme un jardin et labouré avec un porc, c.-à-d , retourné complètement comme fait le porc qui fouille la terre avec son groin. » Alpes-Marit., Cauvin, ''La Commune de Contes'', 1885, p. 116.
  
« Olivié rar , Tén -lo-Li car = oli vie r rare, c .-d. espacé, tu dois l' estimer. » Alpes-Mar ., CAU\' I"', La Commulle de Cailles, 1885, p. 11 5.
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« ''Olivié rar, Tén-lo-ti car'' = olivier rare, c.-d. espacé, tu dois l'estimer. » Alpes-Mar., Cauvin, ''La Commune de Contes'', 1885, p. 115.
  
« Oulioi é de toun qran , castaqné de toun péro, umol/rié iioun é = olivier de ton grand-pèl'e, châtaignier de ton père, rnùrler à toi. » Gard , D' Ho MIlIIES . (Même proverbe eu Provence et daus l'Hérault.)
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« ''Oulivié de toun gran, castagné de toun péro, amourié tiouné'' = olivier de ton grand-père, châtaignier de ton père, mûrier à toi. » Gard, D' Hombres . (Même proverbe en Provence et dans l'Hérault.)
  
« Qui Ile possède que des olivier s est toujours p au vrc. » Provoniçois, FODÉ/l É, l'oyage CIlU; Alpcs- JZarit., 1821, Il , 93.
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« Qui ne possède que des oliviers est toujours pauvre. » Prov. niçois, Fodéré, ''Voyage aux Alpes-Marit''., 1821, Il , 93.
  
  
 
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« Vouloir tirer de l'huile d'un olivie r mort. » Proven ce, EM. SOt;VESTII E, Derniers paysans.
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« Vouloir tirer de l'huile d'un olivier mort. » Provence, Em. Souvestre, ''Derniers paysans''.
  
« Une seule olive est or, La seconde argent, La ti erce tue gent. » G. MEUIUEII , 1582.
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« Une seule olive est or, La seconde argent, La tierce tue gent. » G. Meurier, 1582.
  
« Une olive de savelier = un navet. » HIGA UD, Jarg. par., 1878.
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« ''Une olive de savetier'' = un navet. » Rigaud, ''Jarg. par''., 1878.
  
« Avoir son olivier couran t = avo ir sa liberté, avoir ses aises. »an c. fran ç., GOD. [Sur cette locution d 'origine obscure voir Romania , 1903, p . 450-451 et 1!)0-l, p . 139.J « Reprendre l'olivier COI/ rani = reprendre l'habitude de la maison. » Pays de Cau x,' BOULEN, Voyages, 1906, p . 91.
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« ''Avoir son olivier courant'' = avoir sa liberté, avoir ses aises. » anc. franç., God. [Sur cette locution d 'origine obscure voir ''Romania'', 1903, p. 450-451 et 1904, p. 139.« ''Reprendre l'olivier courant'' = reprendre l'habitude de la maison. » Pays de Caux, Boulen, ''Voyages'', 1906, p . 91.
  
« Danser les oli vet/es = courir les uns après les aut res en se rpenta nt autour de trois arb r es ou de troi s a ut res points fixes qu'on marque exprès. » FUII ETIf:R E, 1708. - « Avoir les olioetie s = êt re battu. » Remania, 1881, p. 393. - « Ton affaire est fait e, tu vas aller danser De bell es olivettes après ton soupel·. » ld., p.394. - Sur cette loc. voy. llJém. de l 'a cad, des scie nces de Marseil le, 1868-1869, 334-335 ; Romania , 189U, p. 193; Wallonia, 1908, p. 371.
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« ''Danser les olivettes'' = courir les uns après les autres en serpentant autour de trois arbres ou de trois autres points fixes qu'on marque exprès. » Furetière, 1708. « ''Avoir les olivettes'' = être battu. » ''Romania'', 1881, p. 393. « Ton affaire est faite, tu vas aller danser De belles olivettes après ton souper. » ld., p.394. Sur cette loc. voy. ''Mém. de l’ acad. des sciences de Marseille'', 1868-1869, 334-335 ; ''Romania'', 1899, p. 193 ; Wallonia, 1908, p. 371.
  
« A la fête de l'A ssomption les enfan t s pa rc ourent les ru es en ch antant: Nostra Dama dé la mal' , QI/é {a {lollri, qu é fa qla nur, Un a bona pluua p el' les oli vié, vié, IJié, oi é, » Cassi s (B.-du-Rh .), SAUIIEL, Hist . de Cas so
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« A la fête de l'Assomption les enfants parcourent les rues en chantant : Nostra Dama dé la mar, Qué fa flouri, qué fa glanar, Una bona pluya per les olivié, vié, vié, vié, » Cassis (B.-du-Rh.), Saurel, ''Hist. de Cass.''
  
« L'olive a naturellement hayne contre les luxurieux et telle que si une putain Ja plante de se s mains, l'arbre ne rendra jamais aucun fruiet. II J. DES CAl;IIRES, OEu vres dive rsif., 1584, fcl 98, 1'0,
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« L'olive a naturellement hayne contre les luxurieux et telle que si une putain la plante de ses mains, l'arbre ne rendra jamais aucun fruict. » J. Des Caurres, ''Œuvres diversif''., 1584, f<sup>et</sup> 98, r°.
  
« On dit que le chesne planté en la fosse d'un olivier, devient st érile. » J. P . CAMUS, Homéli es [eslioes, 1625, p. 190.
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« On dit que le chesne planté en la fosse d'un olivier, devient stérile. » J. P. Camus, ''Homélies festives'', 1625, p. 190.
  
« On guérit la fièvre en écri vant sur un e feuille d'oli vier cuetllic avant Il' lever du so leil : ca , roi , a . » THIEIIS, Tra it é d. sup. , 1697, 1,435.
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« On guérit la fièvre en écrivant sur une feuille d'olivier cueillie avant le lever du soleil : ''ca , roi , a''. » Thiers, ''Traité d. sup''., 1697, I, 435.
  
« Qui eu soinge (songe) cueille olives ou les mengut (mange), c'est signe de j oi e et de lyesse, mai s qu'elles soyent bi en meures. Mai s s'il semble ad celli qui soinge que il les men gu e verdes , c' est signe de ire et de COUlTOux. J) .J. CAMUS, Songes ail moyenâg e, 18U5.
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« Qui en soinge (''songe'') cueille olives ou les mengut (''mange''), c'est signe de joie et de lyesse, mais qu'elles soyent bien meures. Mais s'il semble ad celli qui soinge que il les mengue verdes, c' est signe de ire et de courroux. » J. Camus, ''Songes au moyen-âge'', 1895.
  
Devinettes. - « Grand, grand couma un ous taou (m aison) ; Pi chot, pichot couma un d édaou (dé à coudre) ; Dou s couma lou rn èou ; arnar couma lou fèou ? - L 'olivier, l' olive cl l'huile. » Lan gu edoc, ROQUE-FEIlIlIEII , E n igmes p. , 1876. - « Grand coumé lou c éou (cie l), Pichot coumé un an éou (an nea ll), Amal' \
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''Devinettes''. « Grand, grand couma un oustaou (''maison’') ; Pichot, pichot couma un dédaou (dé à coudre) ; Dous couma lou mou ; amar couma lou fèou ? — ''L'olivier, l'olive et l'huile''. » Languedoc, Roque-Ferrier, ''Enigmes p.'', 1876. « Grand coumé lou céou (''ciel''), Pichot coumé un anéou (''anneau''), Amar
  
  
 
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coumo lou féou Et doux coum é lou m éou = l'olivier, son feuillag e, son fruit et son huile. » Provence.
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:coumo lou féou Et doux coumé lou méou = ''l'olivier, son feuillage, son fruit et son huile''. » Provence.
  
Héraldique. - « La famille de Bréhler a trois oliv es dans ses armes avec cette devise : [errum servat = l' oli ve, c.-d. l'huile, conserve le fel'. » DE BOSSEIlET, Devi ses de Bretagne, 1894, p.80.
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''Héraldique''. « La famille de Bréhier a trois olives dans ses armes avec cette devise : ''ferrum servat'' = l' oli ve, c.-d. l'huile, conserve le fer. » De Bosseret, ''Devises de Bretagne'', 1894, p.80.
  
Symbolique. - L'olivier est le symbole de la paix, c'est une tradition venue des anciens. - « Une branche d'olivier signifie : faisons la paix; une feuille d 'olivier ve ut dire: jamais d'autres que vous je n'auray. » Traité curieux des couleurs , 1647, p.78.
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''Symbolique''. L'olivier est le symbole de ''la paix'', c'est une tradition venue des anciens. « Une branche d'olivier signifie : ''faisons la paix'' ; une feuille d 'olivier veut dire : ''jamais d'autres que vous je n'auray''. » ''Traité curieux des couleurs'', 1647, p.78.
  
« L'olivier symbolise la chasteté . » Au moy. âge, Notices et extr. d, maTI ., 1906, p. 707.
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« L'olivier symbolise ''la chasteté''. » Au moy. âge, ''Notices et extr. d. man''., 1906, p. 707.
  
Héraldique. - Pour l'olivier dans l'héraldique, voi r : RENESSE, Ill , p. 627 ; IV, pp. 101-109.
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''Héraldique''. Pour l'olivier dans l'héraldique, voir : Renesse, Ill , p. 627 ; IV, pp. 101-109.
  
  
<center>'''''Olea eur. sativa'' ( Variété). - L'OLIVE D'ESPAGNE.'''</center>
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<center>'''''Olea eur. sativa'' (Variété). L'OLIVE D'ESPAGNE.'''</center>
  
*olive d' Espagne, fr ., OLIV. DE SERRES, 1600. - ooulivo éspa gnéTlco , provenç, - spaqnou; m., Nice . - p l àn de Fontuielle, m., Hérault .
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*''olive d' Espagne'', fr., Oliv. De Serres, 1600. — ''ooulivo éspagnénco,'’ provenç. — ''spagnou'', m., Nice .
*spaqnuola, olivo tlo , it ali en .
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''plàn de Fontvielle'', m., Hérault .
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*''spagnuola, olivotto'', italien.
  
  
<center>'''''Olea eur. sativa'' ( Variété). L'OLIVE DE LUCQUES.'''</center>
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<center>'''''Olea eur. sativa'' (''Variété''). L'OLIVE DE LUCQUES.'''</center>
  
*ao ulioo ci la ' p icholino, P roven ce, PELLAS, 1723. - picholine, f. , paulin e, f., olive de Lucques, fr., POMET, 1694. « Messieurs PICHOLINI de Saiut-Chern as savent mieux sa ller ces olives que tous les a ut res. » - pich oulina, f. , Montpellier, MAGNOL, 1686. - p échoulino, f. , p ijoulino , f. , Bea ucaire . - olive odorante, olive lu qu oise, fr . ROZIER, 1793. - oliuero le, f ., fr . diaI. , A~fOIIEUX , Traité de l'oli o. , 1784. - lu co, f., Langu ed oc. - olio éro lo , f. , B ézie r s.
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*''aoulivo à la picholino'', Provence, Pellas, 1723. — ''picholine'', f., ''pauline'', f., ''olive de Lucques'', fr., Pomet, 1694. « Messieurs Picholini de Saint-Chemas savent mieux saller ces olives que tous les autres. » —''pichoulina'', f., Montpellier, Magnol, 1686. — ''péchoulino'', f., ''pijoulino'', f., Beaucaire. — ''olive odorante, olive luquoise'', fr., Rozier, 1793. — ''oliverole'', f., fr. diaI., Amoreux , ''Traité de l'oliv''., 1784. — ''luco'', f., Langu edoc. — ''olivérolo'', f., Béziers.
  
« On appelle olives li la picholine celles qu'on retire de la saumure. après 1111 certain temps, qu'on onvre avec un canif en forme
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« On appelle ''olives à la picholine'' celles qu'on retire de la saumure après un certain temps, qu'on ouvre avec un canif en forme
  
  
 
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de spirale, et auxquelles on enlève le noyau, que l'on remplace par un morceau d'anchois ou une câpre; on les renferme dans des bouteilles d'huile fine, et on peut les conserver aussi longte ms que l'on veut pour l'usage. » AULAGNIER, 1830.
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de spirale, et auxquelles on enlève le noyau, que l'on remplace par un morceau d'anchois ou une câpre ; on les renferme dans des bouteilles d'huile fine, et on peut les conserver aussi longtems que l'on veut pour l'usage. » Aulagnier, 1830.
  
  
<center>'''''Ol. eur. sat.'' (Variété). - LA GROSSE OLIVE RONDE.'''</center>
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<center>'''''Ol. eur. sat.'' (''Variété''). LA GROSSE OLIVE RONDE.'''</center>
  
*grossano, f., Tonlon, AMOREUX, Tr. des oliviers, 1784.- grosse ronde, grosse sylvie, Marseille, AMoREux, Tr. des 01., 178<1. - barra. lénco, f., Aix-en-Prov., GARIDEL, 1715.- àtnpoulaou , rn, Montpellier, MAGNOI., 1686. - boucerlou, m., mourfounduâo, f., Provence.
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*''grossano'', f., Toulon, Amoreux, ''Tr. des oliviers'', 1784. — ''grosse ronde, grosse sylvie'', Marseille, Amoreux, ''Tr. des ol''., 1784. — ''barralénco'', f., Aix-en-Prov., Garidel, 1715. — ''àmpoulaou’', m, Montpellier, Magnol, 1686. — ''boucerlou'', m., ''mourfoundudo'', f., Provence.
  
  
<center>'''''Ol. eur. sat.'' (Variété). - L'OLIVE RONDE.'''</center>
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<center>'''''Ol. eur. sat.'' (''Variété''). L'OLIVE RONDE.'''</center>
  
*rédoundalo, f., rédoundial, m., rédounalo, f., rédounaou , m., réâounèl, m., languedoc. - pomal, m., Pyr.-Or. - poumaou, Ill., Vaucluse, Bi-du-Rh. - pomèq'ral, m., pomérèlo, f., Gard. prunaou, m., Marseille. - caslriolo, f., languedoc. [Cette olive est spécialement cultivée à Caslries (Hér.j.]
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*''rédoundalo'', f., ''rédoundial'', m., ''rédounalo'', f., ''rédounaou'', m., ''rédounèl'', m., languedoc. — ''pomal'', m., Pyr.-Or. — ''poumaou'', m., Vaucluse, B.-du-Rh. — ''pomèy'ral'', m., ''pomérèlo'', f., Gard. — ''prunaou'', m., Marseille. — ''castriolo'', f., languedoc. [Cette olive est spécialement cultivée à ''Castries'' (Hér.).]
  
  
<center>'''''Ol. eur. sat.'' (Variété). - L'OLIVE ROYALE.'''</center>
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<center>'''''Ol. eur. sat.'' (''Variété''). L'OLIVE ROYALE.'''</center>
  
*olive royale, f., franç ., OLIV. DE SERRES, 1600; DUHAMEL DUMONC., 1755. - oouliuo roijalo , f., ooulivo aoustralo, f., tripar, rn., lripardo, f., cùyass, m., c ôsjasso, f., plàn dé Collias (Collias est un village du Gard), qrassén , m., ooulivo dé Grassé, f., plàn dé Saloun , m., salouné, m., Provence et Languedoc. - partàn, m., Var.
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*''olive royale'', f., franç., Oliv. De Serres, 1600 ; Duhamel Du Monc., 1755. — ''ooulivo ròyalo'', f., ''ooulivo aoustralo'', f., ''tripar'', m., ''tripardo'', f., ''còyass'', m., ''còyasso'', f., ''plàn dé Collias'' (''Collias'' est un village du Gard), ''grassén'', m., ''ooulivo dé Grassé'', f., ''plàn dé Saloun'', m., ''salouné'', m., Provence et Languedoc. — ''partàn'', m., Var.
  
  
<center>'''''Ol. eur. sat.'' (Variété). - L'OLIVE AMANDE.'''</center>
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<center>'''''Ol. eur. sat.'' (''Variété''). L'OLIVE AMANDE.'''</center>
  
*oouliuo alllèndo, f., améll èn co, f., améll énco bastardo, f., aménlaoll, m. (l'arbre), améllaou, m. (l'arbre). Provence et Laugued. oliva fatta a. mandorla, italien.
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*''ooulivo amèndo'', f., ''améllènco'', f., ''améllénco bastardo'', f., ''aménlaou'', m. (l'arbre), ''améllaou'', m. (l'arbre). Provence et Langued.  
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*''oliva fatta a mandorla'', italien.
  
Cette variété ressemble à une amande munie de sa coque verte.
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:Cette variété ressemble à une amande munie de sa coque verte.
  
  
<center>'''''Ol. eur. sat.'' (Variété). - L'OLIVE COHNOUILLE.'''</center>
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<center>'''''Ol. eur. sat.'' (''Variété''). - L'OLIVE CORNOUILLE.'''</center>
  
*cournialo, f., courn ial, m., courniaou, m., curné, m., acurnènco, f., Provence, Langued . - couch ésal, rn., Nîmes, AMOREUX, Tr, des oliv., 1784. [Je soupçonne une grosse erreur de copie pour
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*''cournialo'', f., ''cournial'', m., ''courniaou'', m., ''curné'', m., ''acurnènco'', f., Provence, Langued . — ''couchésal'', m., Nîmes, Amoreux, ''Tr. des oliv''., 1784. [Je soupçonne une grosse erreur de copie pour
  
  
 
[8]
 
[8]
  
:cournial ou un mot semblable.] MISTRAL a reproduit ce mot dans sou Tres. du [el., sous la forme cou che-saou, - palmié, m., Lorgues (Var), AMOREUX, Tl'. des oliv., 1784. - olivier brun, Toulon, AMOREUX, Tl'. des 01., 1784. croqnale, italien .
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:''cournial'' ou un mot semblable.] Mistral a reproduit ce mot dans son ''Tres. du fel''., sous la forme ''coucho-saou’'. — ''palmié'', m., Lorgues (Var), Amoreux, ''Tr. des oliv''., 1784. — ''olivier brun'', Toulon, Amoreux, ''Tr. des ol''., 1784.  
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*''crognale'', italien.
  
  
<center>'''''Ol. eur. sat.'' (Variété). - L'OLIVE-GLAND.'''</center>
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<center>'''''Ol. eur. sat.'' (''Variété''). L'OLIVE-GLAND.'''</center>
  
*égla lliaou , m., aglàndaoll, rn., glàndaou , rn. , ca rpén t ra sso , f., p làn d'Aix, m., pounchudo , f.,· cuou pounchu , m., bécu, m. , béclldo,.f" Provence, Langued. - bequerut , m., franç., OLlYlER DE SERRES, 1600. [Cette olive a u n peu la forme d'un gland.]
+
*''églantaou'', m., ''aglàndaou'', m., ''glàndaou'', m., ''carpéntrasso'', f., ''plàn d'Aix'', m., ''pounchudo'', f., ''cuou pounchu'', m., ''bécu'', m., ''bécudo’', f., Provence, Langued. — ''bequerut'', m., franç., Olivier De Serres, 1600. [Cette olive a un peu la forme d'un gland.]
  
  

Version du 5 août 2020 à 17:04


Avis au lecteur, tome 8
Eugène Rolland, Flore populaire, 1896-1914
Phillyrea


[Tome VIII, 1]

OLÉINÉES


Olea oleaster

Olea oleaster (Linné). - L'OLIVIER SAUVAGE.


  • oleaster, oleastrum , olivastrum, oliva silvatica, oliva silvestris, oliva æthiopica, agrilea, agrielea, l. du m. â., — cathiutm, l. du m . â., Mowat.
  • ooulivastré, m., ooulivié féràn, m., provenç. — agrialaou, m., amaréou, m., langued. — alaverd, provenç. et dauphin. au XVIe s., Solerius, 1549.
  • pétoulié, m., pétourlié, m., pétournié, m., pétourlino , f., pétoulìn, m., pétélin, m., provençal . [Il est ainsi appelé parce que son fruit ressemble à une crotte, pétoulo = crotte.]
  • pignorié, m., mentonais, Andrews.


Olea europaea sativa

Olea europæa sativa (Linné) . — L'OLIVIER.


  • olea, oliva, oliva sativa , olivarius, l. du m. â.
  • oliver, olivier, oliu, anc. prov., Rayn. — olif, olive, f., anc. fr. (On disait au moyen-âge : le Christ au Jardin des Olives et non au Jardin des Oliviers. ) — ouli-ou, m., ouliéou, m., ooulivié, m., ooulévié, m., ooulivié, m., aourivié, m., provençal et langued.
Le fruit est appelé :
  • oleum, oliva, l. du m. â. — banca, l. du m. â., Du C.
  • aoulivo, ooulivo, oulivo, ouélivo, provenç. et dauphinois. — olive, f., franç. — olife, f., M.-et-L. — yolive, f., Ferrières (Allier ).— nisette, f., argot paris .
Le noyau de l'olive est appelé :
  • grégnoun, m., grignoun, m., Gard . — mézéoun, m.,provenç. osso, italien.


[2]

« Les noyaux écrasés, après qu'on a retiré l'huile, s'appellent nouzils, m. pl. »  Aude, c. p. M. P. Calmet.

Un lieu planté d'oliviers est appelé:
  • oliveta, oliveda, olivetum, olivatus, oliveyretum , olivarium, olearium, I. du m. â . — ogglatum, oglata, l. du m. â., Du C.
  • olivet, m., olivete, f., oliveroie, f., oliveraye, f., anc. fr., God. — oulivédo, f., oulivièy 'ro, f., Gard, Hér. — olibètt, m., B.-P.
Toponomastique :
  • L'Olive, Les Olives, L'Olivier, Les Oliviers, L'Oliverie, L'Oliveraie, L'Olivet, Olivet, L'Olivette, L'Olivel, Les Oliveaux, noms de nombreuses localités.
  • Auliveyrede, doc. de 1608, Auriveylet, doc. de 1636, Olliveiret, doc. de 1679, L'Oliverède, A Quo d'Olive (nom d'une colline), loc. des B.-du-Rh., Mortreuil.
  • Olivanum , lat. de 1164, Mansus de Oliveriis, lat. de 1243, Hérault, Thomas, 1865.
  • La Oliveyria, doc. du m. â., L'Olivaire, doc. de 1476, L'Olivarie, Les Olivaux, Dordogne, De Gourgues.
  • Cambolivas, en 958, Chamboulive, aujourd'hui, La Croix de l'Olive, Haute-Loire .
  • Le Banc des Olives, Gironde, sur le bord de la mer.
  • Montolivet, local. près de Marseille.
  • Montolieu, Montoulieu, Fontoulieu, localités du midi. (Ces mots se prononcent Montouliéou, Fontouliéou en patois.)
  • Le Bois-Olive, l'Olivrais, Loire Inf., Quilg.
Enseigne :
  • A l'Olivier, enseigne assez fréquente.
Onomastique :
  • Oulif, De l'Olive, Olive, Olives, Ollieu (Provence), Oliveau, Olivaud, D'Olivet, Oulivet, Lolivier, Olivier, Olivière, Olivères, Doliveux, Olivain (Allier), Candolive (Vendée), noms de famille,

« L'Olive est un nom souvent donné à un valet dans les comédies, par ex. dans Dancourt, Moulin de Javelle, 1695 ; Boindin, Bal d'Auteuil, 1702 ; Dumaniant, Les Intrigants, 1787.


[3]

Faire la cueillette des olives se dit :
  • aoulivà, oulivà, oulibà, oourivà, midi de la France.
La cueillette des olives est appelée :
  • olivaison, f., franç., Furetière. — ooulivado, f., midi de la France.

« L'olivier est sujet à deux maladies: 1° la morfée ou fumagie ; 2° la maffa ou charbon’'. » L. De Laget, Agric. de la Crau, 1896, p. 48.

« L'aouliviè voou bén béouré à San-Michéou et aiga doussa et temps frésc alla prima (au printemps). » Alpes-Marit., Cauvin, La commune de Contes, 1885, p. 116.

« Per sant Andriou La bergo es sul l'ouliou = à la St-André (30 nov.) la verge bat I'olivier. » H.-Vienne. — « Per sant Andréou La lato sus l'ouliéou. » Provence.

L'olive qu'on porte dans la poche afin d'améliorer sa maturation, est dite :
  • pochée, franç., Le Tintamarre du 20 janvier 1867. — pochetée, fr. « Les olives sont bonnes quand elles sont pochetées. » De Caylus, Œuvres, 1787, X, 113. — émpouchado, couvado, provenç.

« Oleastellus = couleur d'olive. » lat., Arch. f. lat. Lexic., 1884, p. 392. « Couleur olyvastre = même sens. » XVIe s., Varthema, Voyages, éd. Schefer, 1888, p. 89. — « Couleur olive = nuance du vert ; olive rousse, olive pourrie = autre nuance du vert. » Macquer, Art de teinturerie, 1763, p. 47.

« Oulibétes, f. pl. = testicules. » Béarn, Lespy. — « Changer l'eau des olives = pisser. » L. Rigaud, D. du jarg. par., 1878. — «Chanjà l'àyga dé las oulivas = pisser. » Montpellier, Camp . de Magal., 1898, p. 3.

« Cette petite arrogante Qui me tient à sa mercy Gronde quand je luy présente Des olives de Poissy. » Parnasse des muses, 1627, p. 74.

« La teste faicte en olive.» Amours du fidèle Du Pont, 1620, p. 5. — « L'olive = la tête. » argot, G. Macé, Mes lundis en prison, 1889, p . 249.

« Olive = poignée de porte ayant cette forme. » L. De Soudak, L'amour d'un clown, 1888, p . 174.


[4]

« A Toussan L'oulivo à la man. » cévenol, Sauv., 1785. — « Fày mi veïré uno ooulivo a san Jan, T'én farày veïré milo à Toussan. » Bouches-du-Rh., Villeneuve, 1821, IV, 348.

« Quand trouono dins lou mes de fébrié Toutt l'ouoli claou dins un culié = quand il tonne en fèvrier , toute l'huile tient dans une cuiller ; c.-à -d. il n'y a ura pas d'olives. » Aveyron, J. Duval.

« Sésoun de néjo Sésoun d' ooulivo. » Franc-prouvençau per 1880. — « Il faut du froid pour que l'olivier charge. » Prov. provenç., Barjavel., Cult. de l ‘oliv., 1830.

" A santo-Catarino L'oli és à l 'ourivo ; à san-Blày L'és éncaro mày. » Cassis (B.-du-Rh.), A. Saurel, Statist. de Cass., 1857, p. 151.

« Ouncho -mé lou pé, Touncharày lou bé = graisse-moi le pied , je te graisserai le bec. » cévenol, D’ Hombres.

« Fày mi paouré et ti farày ric. » Alpes-mar., Cauvin, Commune de Contes, 1885, p. 115.

« Espélio -mé (taille-moi) dit l'ouliviè, té véstirày. » cévenol, Sauv., 1785. — « Désabiyo mi , iou t'abiyarày. » Var, Pellicot, Calendr. provenç., 1846, p. 109. — « Paouré dé bo és riché d'oli = l'olivier pauvre de bois est riche en huile. » cévenol, D'Hombres. — « Tant mày l'on li fay, tant mày l'on né tiro. » cévenol, D' Hombres.

« Celuy qui laboure I'olivier le supplie de fructifier ; celuy qui le fume a sa requeste enterinée, mais celuy qui le taille le contrainct de tout poinct à fructifier. » XVIe s., La Maison rustique.

« May péndou, Mày réndou = plus les olives restent sur l'arbre, plus elles rendent d'huile. » Gard, Statist. de la Fr.

« Il faut que l'olivier soit : fumat coumo un ouor e lourât da un pouor = fumé comme un jardin et labouré avec un porc, c.-à-d , retourné complètement comme fait le porc qui fouille la terre avec son groin. » Alpes-Marit., Cauvin, La Commune de Contes, 1885, p. 116.

« Olivié rar, Tén-lo-ti car = olivier rare, c.-à-d. espacé, tu dois l'estimer. » Alpes-Mar., Cauvin, La Commune de Contes, 1885, p. 115.

« Oulivié de toun gran, castagné de toun péro, amourié tiouné = olivier de ton grand-père, châtaignier de ton père, mûrier à toi. » Gard, D' Hombres . (Même proverbe en Provence et dans l'Hérault.)

« Qui ne possède que des oliviers est toujours pauvre. » Prov. niçois, Fodéré, Voyage aux Alpes-Marit., 1821, Il , 93.


[5]

« Vouloir tirer de l'huile d'un olivier mort. » Provence, Em. Souvestre, Derniers paysans.

« Une seule olive est or, La seconde argent, La tierce tue gent. » G. Meurier, 1582.

« Une olive de savetier = un navet. » Rigaud, Jarg. par., 1878.

« Avoir son olivier courant = avoir sa liberté, avoir ses aises. » anc. franç., God. [Sur cette locution d 'origine obscure voir Romania, 1903, p. 450-451 et 1904, p. 139.] « Reprendre l'olivier courant = reprendre l'habitude de la maison. » Pays de Caux, Boulen, Voyages, 1906, p . 91.

« Danser les olivettes = courir les uns après les autres en serpentant autour de trois arbres ou de trois autres points fixes qu'on marque exprès. » Furetière, 1708. — « Avoir les olivettes = être battu. » Romania, 1881, p. 393. — « Ton affaire est faite, tu vas aller danser De belles olivettes après ton souper. » ld., p.394. — Sur cette loc. voy. Mém. de l’ acad. des sciences de Marseille, 1868-1869, 334-335 ; Romania, 1899, p. 193 ; Wallonia, 1908, p. 371.

« A la fête de l'Assomption les enfants parcourent les rues en chantant : Nostra Dama dé la mar, Qué fa flouri, qué fa glanar, Una bona pluya per les olivié, vié, vié, vié, » Cassis (B.-du-Rh.), Saurel, Hist. de Cass.

« L'olive a naturellement hayne contre les luxurieux et telle que si une putain la plante de ses mains, l'arbre ne rendra jamais aucun fruict. » J. Des Caurres, Œuvres diversif., 1584, fet 98, r°.

« On dit que le chesne planté en la fosse d'un olivier, devient stérile. » J. P. Camus, Homélies festives, 1625, p. 190.

« On guérit la fièvre en écrivant sur une feuille d'olivier cueillie avant le lever du soleil : ca , roi , a. » Thiers, Traité d. sup., 1697, I, 435.

« Qui en soinge (songe) cueille olives ou les mengut (mange), c'est signe de joie et de lyesse, mais qu'elles soyent bien meures. Mais s'il semble ad celli qui soinge que il les mengue verdes, c' est signe de ire et de courroux. » J. Camus, Songes au moyen-âge, 1895.

Devinettes. — « Grand, grand couma un oustaou (maison’') ; Pichot, pichot couma un dédaou (dé à coudre) ; Dous couma lou mou ; amar couma lou fèou ? — L'olivier, l'olive et l'huile. » Languedoc, Roque-Ferrier, Enigmes p., 1876. — « Grand coumé lou céou (ciel), Pichot coumé un anéou (anneau), Amar


[6]

coumo lou féou Et doux coumé lou méou = l'olivier, son feuillage, son fruit et son huile. » Provence.

Héraldique. — « La famille de Bréhier a trois olives dans ses armes avec cette devise : ferrum servat = l' oli ve, c.-à-d. l'huile, conserve le fer. » De Bosseret, Devises de Bretagne, 1894, p.80.

Symbolique. — L'olivier est le symbole de la paix, c'est une tradition venue des anciens. — « Une branche d'olivier signifie : faisons la paix ; une feuille d 'olivier veut dire : jamais d'autres que vous je n'auray. » Traité curieux des couleurs, 1647, p.78.

« L'olivier symbolise la chasteté. » Au moy. âge, Notices et extr. d. man., 1906, p. 707.

Héraldique. — Pour l'olivier dans l'héraldique, voir : Renesse, Ill , p. 627 ; IV, pp. 101-109.


Olea eur. sativa (Variété). — L'OLIVE D'ESPAGNE.
  • olive d' Espagne, fr., Oliv. De Serres, 1600. — ooulivo éspagnénco,'’ provenç. — spagnou, m., Nice . —

plàn de Fontvielle, m., Hérault .

  • spagnuola, olivotto, italien.


Olea eur. sativa (Variété). — L'OLIVE DE LUCQUES.
  • aoulivo à la picholino, Provence, Pellas, 1723. — picholine, f., pauline, f., olive de Lucques, fr., Pomet, 1694. « Messieurs Picholini de Saint-Chemas savent mieux saller ces olives que tous les autres. » —pichoulina, f., Montpellier, Magnol, 1686. — péchoulino, f., pijoulino, f., Beaucaire. — olive odorante, olive luquoise, fr., Rozier, 1793. — oliverole, f., fr. diaI., Amoreux , Traité de l'oliv., 1784. — luco, f., Langu edoc. — olivérolo, f., Béziers.

« On appelle olives à la picholine celles qu'on retire de la saumure après un certain temps, qu'on ouvre avec un canif en forme


[7]

de spirale, et auxquelles on enlève le noyau, que l'on remplace par un morceau d'anchois ou une câpre ; on les renferme dans des bouteilles d'huile fine, et on peut les conserver aussi longtems que l'on veut pour l'usage. » Aulagnier, 1830.


Ol. eur. sat. (Variété). — LA GROSSE OLIVE RONDE.
  • grossano, f., Toulon, Amoreux, Tr. des oliviers, 1784. — grosse ronde, grosse sylvie, Marseille, Amoreux, Tr. des ol., 1784. — barralénco, f., Aix-en-Prov., Garidel, 1715. — àmpoulaou’', m, Montpellier, Magnol, 1686. — boucerlou, m., mourfoundudo, f., Provence.


Ol. eur. sat. (Variété). — L'OLIVE RONDE.
  • rédoundalo, f., rédoundial, m., rédounalo, f., rédounaou, m., rédounèl, m., languedoc. — pomal, m., Pyr.-Or. — poumaou, m., Vaucluse, B.-du-Rh. — pomèy'ral, m., pomérèlo, f., Gard. — prunaou, m., Marseille. — castriolo, f., languedoc. [Cette olive est spécialement cultivée à Castries (Hér.).]


Ol. eur. sat. (Variété). — L'OLIVE ROYALE.
  • olive royale, f., franç., Oliv. De Serres, 1600 ; Duhamel Du Monc., 1755. — ooulivo ròyalo, f., ooulivo aoustralo, f., tripar, m., tripardo, f., còyass, m., còyasso, f., plàn dé Collias (Collias est un village du Gard), grassén, m., ooulivo dé Grassé, f., plàn dé Saloun, m., salouné, m., Provence et Languedoc. — partàn, m., Var.


Ol. eur. sat. (Variété). — L'OLIVE AMANDE.
  • ooulivo amèndo, f., améllènco, f., améllénco bastardo, f., aménlaou, m. (l'arbre), améllaou, m. (l'arbre). Provence et Langued.
  • oliva fatta a mandorla, italien.
Cette variété ressemble à une amande munie de sa coque verte.


Ol. eur. sat. (Variété). - L'OLIVE CORNOUILLE.
  • cournialo, f., cournial, m., courniaou, m., curné, m., acurnènco, f., Provence, Langued . — couchésal, m., Nîmes, Amoreux, Tr. des oliv., 1784. [Je soupçonne une grosse erreur de copie pour


[8]

cournial ou un mot semblable.] Mistral a reproduit ce mot dans son Tres. du fel., sous la forme coucho-saou’'. — palmié, m., Lorgues (Var), Amoreux, Tr. des oliv., 1784. — olivier brun, Toulon, Amoreux, Tr. des ol., 1784.
  • crognale, italien.


Ol. eur. sat. (Variété). — L'OLIVE-GLAND.
  • églantaou, m., aglàndaou, m., glàndaou, m., carpéntrasso, f., plàn d'Aix, m., pounchudo, f., cuou pounchu, m., bécu, m., bécudo’', f., Provence, Langued. — bequerut, m., franç., Olivier De Serres, 1600. [Cette olive a un peu la forme d'un gland.]


Ol. eur. sat. (Variété).
  • avélané (l'arbuste), m ., avélàn (le fruit), m ., Var.


Ol. eur. sat. (Variété).
  • lanétt , m., Basses-Alpes.


Ol. eur. sat. (Variété).
  • pignola, f., Nice, Italie.


Ol. eur. sat. (Variété.) L'OLIVIÈHE.
  • boutéijaou, m ., oulioieijra, f., Montpellier, MAGNOL, 1686. - oou li oièij'ro, f. , qalinénco, f. , micli élén co, f., boutiqnaou, m., bou té ijano, f., bouiiniaou, m., bout étjènco , f. , bouli-éIlCO, f., pontichudo barral ènco, f., Proveuce. - pouncliudo, f., Provence, Laugued. - poqnua , f., Grasse, AMOREUX, Tl'. dcs 01., 1784. colollm bàn , m. , coloutnbana, f., Nice. - couloutnbalo, f., cou lollrnbaoll, m., Provence. - qa linénco, f. , allgéloun saq«, m ., bénésaqé, m ., Hér, - colutnbaia, italien .


Ol. eur. sat. (Variété). - L'OLIVE EN BOUQUETS.
  • boukélié (l' arbuste), m., rapuqoun , m., rapllgo, f., rapughèto, f., rapuqhiè, m., rapuqliiè ro, f. , qrapiè, Provence, m., Langued. - rap uiua, italien .


[9]

Ol. eur. sat. ( Variété.) - L'OLIVE BLANCHETTE.
  • blànca ou, blànkètt, blànkèto, blankètié (l'arbuste), m., aoubano, f., Provence, Langued . -- blàncal, m. , Pyrv-Or. - olive blanche, • olive vierge, franç., H OZI ER , 1793.


Ol. eur. sat. (Vanété). - L'OLIVE LUISANTE.
  • arqéntaou, m., arqéntalo, f., lu :én , m. (l 'arbust e), ooulivo luzènto, f., Provence, Langued.


Ol. eur. sat. (Variété). - L'OLIVE ROUGETTE.
  • vèrmiyaoll, m. , vèrmèya lo, f., mèrvi aoll, m., rnarnèijèto, f., mèrui èio
  • dé Manosco , rouq è, m., rouq èto, f ., roujolo, f. , rousséoun, m., roub éij'roon , m. , eùyano, C. , eùyuno rouqèto, C. , eù youn, m., càyoun o, f., cuyé , m., e àsjét i è, m. , briquo, f., briqnoul èn, rn., énlrécast él èn, m., plan. d'Entrecast eaux, plan d 'Est qui ères, p éndotujé, m., olivier pleureur , pr éourou, m., sanguin à [cuilles de buis, Pro vence, Languedoc.


Ol. eur. sat. (Variété). - LA VERDALE.
  • ocr âala , f., Moutpellr er, MAGNOL, 1686. - oèrdalo, f., oèr âa l, m. , oerâano, f., uèrdaou, m. , oèrdour é, m. , o èraou, m., blao é, m., avànturié, m., pourridalo, f . (elle se pourrit facilement), plein dé Callas, callass èno, f ., Provence et Langued.


Ol. eur. sat. (Variété). - L'OLIVE MORETTE.
  • ll o r en g ue , f. , fran ç., OLIV. DE S EnRES, 1600. - moij'ral, m., Pyrv-Or , - meuraon , m., mouréscal o, f., mOllraolld o, f., mOllrèto, f., moure, f., tnour èl èto, f., mOllrèlè, f., n èqra ou , m., nègralèto, f ., n èqralo, C., nèqrouro, f. , nèy 'grèto, f. , nèy 'grètl , rn., ribi é, 111. (elle es t particulièremen t cultivée à Ribiers), ribi èro, f., rib èij'raou, 111., Provence et Langued. - saba l i è, rn., Fréjus, AMOREUX, Tr. des o1iv., 1784. - Tànco d'aoub ré, f. , Vaiso n (Vaucluse), Anonz ux, Tr . des 01., 1784.


[10]

Ol. eur. sat. (Va riété). - L'OLIVE MARBRÉE.
  • pigaou , rn., Montpellier, MAGNOL, 1r>86. - piqalo, f., picolo, f., picatado, f., pikèto, f., Provence , Langued.
  • sa llierne, f., fr . dial., OLIV. DE SERRES, 1600. - salièrna. f., Montpellier, MAGNOL, 1686. - sàyèlïlo, f., Nimes.


Ol. eur. sat. (Va riété). - L'OLIVE SAURINE.
  • saouraou, m., saourénco, f., saDI/lin, m., soonrlu, m., saourino, f., plàn dé saourino, m., saoll::;n , m., saouz èn, m., saoujill, m., saoujèn, m., Provence et Langued. - sauzin, m., fr. dia!., Or.rv . UE SERRES; 1600.

L'arbuste a le port et le feuillage du saille.


Ol. eur. sat. (Variété). - L'ARABAN.
  • orabani é(l'arbuste), m., arabùn (le fruit), m , Nice, Provence.


Ol. eur. sat. ( variété). - L'OLIVE PROVENÇALE.
  • prolwénçalo, f., prono énçal ètt, -m . , marséy éso, f. , callano de Mars éyo, f ., plàn dé Fiqanières , m., Provence, Langued.

« Les femmes de Marseille ressemblent aux olives de lem' pays, UIJ peu aigrelettes au dehors et dures comme des noyaux au dedans. » DUBOIS DE GENNE, Le troupier à chenal, 1862, p. 60.


Ol. eur. sat. (Variété).
  • ooua, f., palma, f. , p YI'.-OI·.