Œillet rouge (Cazin 1868) : Différence entre versions
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+ | <center>'''ŒILLET ROUGE'''. ''Dianthus caryophillus''. L.</center> | ||
− | + | <center>DIANTHACÉES. Fam. nat. — DÉCANDRIE DIGYNIE. L.</center> | |
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− | + | (Plusieurs variétés d’œillet sont cultivées dans les jardins pour la beauté et le parfum de leurs fleurs. Parmi eux, l’œillet rouge ou à ratafia est le seul qui soit utilisé en médecine.) | |
− | + | Ses pétales ont une odeur suave, comparable à celle du girofle, ce qui a engagé Bodart à les proposer comme succédanés de ce dernier, bien qu'ils soient loin de l'égaler en saveur et en parfum. On les a employés comme sudorifiques, excitants, cordiaux, etc. Leur peu d'énergie les a fait abandonner. On en préparait une eau distillée, un vinaigre, un sirop. Ce dernier seul est resté dans la matière médicale ; il sert à édulcorer les potions cordiales. (Le Codex de 1866 en donne la préparation, p. 467.) | |
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Version actuelle en date du 9 décembre 2016 à 21:25
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Nom accepté : Dianthus caryophyllus
(Plusieurs variétés d’œillet sont cultivées dans les jardins pour la beauté et le parfum de leurs fleurs. Parmi eux, l’œillet rouge ou à ratafia est le seul qui soit utilisé en médecine.)
Ses pétales ont une odeur suave, comparable à celle du girofle, ce qui a engagé Bodart à les proposer comme succédanés de ce dernier, bien qu'ils soient loin de l'égaler en saveur et en parfum. On les a employés comme sudorifiques, excitants, cordiaux, etc. Leur peu d'énergie les a fait abandonner. On en préparait une eau distillée, un vinaigre, un sirop. Ce dernier seul est resté dans la matière médicale ; il sert à édulcorer les potions cordiales. (Le Codex de 1866 en donne la préparation, p. 467.)