Introduction à la troisième édition (Cazin 1868) : Différence entre versions

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En publiant cette édition du TRAITE DES PLANTES MÉDICINALES INDIGÈNES, je crois accomplir un devoir. Honorer la mémoire de mon père, tel est mon but ; perpétuer son nom en perpétuant son œuvre, telle est la tâche qui m'incombe.
INDIGÈNES, je crois accomplir un devoir. Honorer la mémoire de
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Mais je ne me dissimule pas que, si le but est digne de tous mes efforts, la tâche est bien lourde pour ma jeune expérience, forcée de se substituer à une expérience vieille de plus de cinquante années de pratique.
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Me poser en continuateur de l'oeuvre paternelle serait faire acte de témérité, si, associé pendant le cours de mes études médicales à la publication de la deuxième édition, agent d'une partie des recherches qu'elle a nécessitées, je ne m'étais aujourd'hui inspiré des l'esprit éminemment médical qui a présidé à sa rédaction, si je ne prenais actuellement pour guide le souvenir des conseils éclairés de mon père, qui fut aussi mon premier maître.
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De plus, sentant tout le poids du travail que j'allais entreprendre, j'ai prié un de mes maîtres et amis, Réveil, professeur agrégé de la Faculté de médecine, et à l'Ecole de pharmacie, docteur en médecine, docteur es sciences, pharmacien en chef de l'hôpital des Enfants-Malades, de me prêter son concours pour la partie pharma-
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Livré à mon seul travail, mais soutenu par ce double souvenir, je
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Livré à mon seul travail, mais soutenu par ce double souvenir, je viens de terminer l'œuvre commencée en commun ; je la présente au public médical avec une confiance qui vient du mérite même de l'ouvrage de mon père, de son utilité reconnue, et des succès obtenus par les éditions précédentes.
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(1) Toutes les additions renfermées entre les signes [ ] appartiennent à Réveil ; toutes
 
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Version du 1 décembre 2016 à 22:46

Avertissement de l'éditeur
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Index bibliographique


[XIX]

Introduction à la troisième édition

En publiant cette édition du TRAITE DES PLANTES MÉDICINALES INDIGÈNES, je crois accomplir un devoir. Honorer la mémoire de mon père, tel est mon but ; perpétuer son nom en perpétuant son œuvre, telle est la tâche qui m'incombe.

Mais je ne me dissimule pas que, si le but est digne de tous mes efforts, la tâche est bien lourde pour ma jeune expérience, forcée de se substituer à une expérience vieille de plus de cinquante années de pratique.

Me poser en continuateur de l'oeuvre paternelle serait faire acte de témérité, si, associé pendant le cours de mes études médicales à la publication de la deuxième édition, agent d'une partie des recherches qu'elle a nécessitées, je ne m'étais aujourd'hui inspiré des l'esprit éminemment médical qui a présidé à sa rédaction, si je ne prenais actuellement pour guide le souvenir des conseils éclairés de mon père, qui fut aussi mon premier maître.

De plus, sentant tout le poids du travail que j'allais entreprendre, j'ai prié un de mes maîtres et amis, Réveil, professeur agrégé de la Faculté de médecine, et à l'Ecole de pharmacie, docteur en médecine, docteur es sciences, pharmacien en chef de l'hôpital des Enfants-Malades, de me prêter son concours pour la partie pharma-


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ceutique et la partie chimique ; malheureusement la mort est venue briser cette carrière si brillante, et jeter le désespoir dans le cœur de tous ceux qui l'avaient vue s'ouvrir et se développer de succès en succès. Réveil me laissa seul au tiers de notre publication; le lecteur pourra juger[1] de la part que ce regretté savant y a prise ; il retrouvera dans les additions qu'il y a répandues en trop petit nombre cet esprit sagace, ce savoir profond, ce jugement sain, doublé d'une vivacité et d'une ardeur toutes méridionales, qui caractérisaient le pharmacien en chef de l'hôpital des Enfants-Malades.

Livré à mon seul travail, mais soutenu par ce double souvenir, je viens de terminer l'œuvre commencée en commun ; je la présente au public médical avec une confiance qui vient du mérite même de l'ouvrage de mon père, de son utilité reconnue, et des succès obtenus par les éditions précédentes.


Boulogne-sur-Mer, le 15 juillet 1867.
H. CAZIN.

____________________

  1. Toutes les additions renfermées entre les signes [ ] appartiennent à Réveil ; toutes celles qui sont marquées des signes ( ) doivent être attribuées au docteur H. Cazin.