Croisette (Cazin 1868) : Différence entre versions

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(Croisette)
 
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''Cruciata hirsuta''. Bauh. - ''Gentiana cruciata''. — ''Gallium cruciatum''. De Cand.
  
 
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Croisette velue, — caille-lait croisette, — vaillantie.
ROBIACÉES. — ASPERULÉES. Fam. nat. — POLYGAMIE MOKOÉCIE.
 
 
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couverts, le long des fossés, sur les gazons un peu humides.
 
  
Description.— Racines grêles, allongées, brunâtres, rampantes, articulées, un
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(») Annales de l'Académie de Turin, 1822, t. XXV, p. 13.
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'''Description'''. — Racines grêles, allongées, brunâtres, rampantes, articulées, un peu fibreuses. — Tiges droites ou un peu couchées, simples ou peu rameuses, velues, quadrangulaires. — Feuilles d'un jaune foncé, quelquefois d'un jaune verdâtre, verticillées, réunies quatre par quatre en croix, sessiles, ovales-obtuses, entières, velues. — Fleurs axillaires, jaunes ou d'un jaune verdâtre, pédonculées, polygames, mâles et hermaphrodites, mêlées, réunies par bouquets plus courts que les feuilles, munies de deux bractées (tout l'été) : les mâles ayant une corolle rotacée à quatre découpures. — Quatre étamines. — Pistil nul ou avorté : les femelles ayant le tube de la corolle un peu plus long, quatre étamines et un style bifide. — Fruit globuleux, glabre, arrondi, caché par des feuilles rabattues après la floraison.
  
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['''Culture et récolte'''. — Elle se multiplie en mai par semis et par division des touffes.] Sa récolte ne présente rien de particulier. Elle n'a point été soumise à l'analyse chimique. Sa racine, comme celle de plusieurs autres rubiacées, a la propriété de colorer les os des animaux qui en font usage.
  
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La croisette, dont les propriétés ont été indiquées d'une manière vague par les auteurs qui en ont parlé, paraît être légèrement tonique, astringente et diurétique. Cependant on lui a accordé la vertu de guérir les hernies ; on en donnait la décoction à l'intérieur, et l'on appliquait la plante cuite sur la tumeur. Sa propriété prétendue vulnéraire, vantée par Geoffroy, mérite à peine d'être mentionnée. Son infusion, un peu stomachique, peut être employée quand il s'agit de commencer une médication tonique graduée.
  
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Ce mince avantage peut être obtenu plus efficacement par d'autres plantes mieux connues que la croisette, dont je n'ai parlé, au reste, que parce que les herboristes et les pharmaciens doivent l'avoir pour satisfaire au préjugé populaire qui en perpétue l'usage.
  
Ce mince avantage peut être obtenu plus efficacement par d'autres plantes
 
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Version actuelle en date du 1 décembre 2016 à 19:25

Crithme maritime
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Cumin


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Nom accepté : Cruciata laevipes


CROISETTE. Valantia cruciata. L.

Cruciata hirsuta. Bauh. - Gentiana cruciata. — Gallium cruciatum. De Cand.

Croisette velue, — caille-lait croisette, — vaillantie.

RUBIACÉES. — ASPERULÉES. Fam. nat. — POLYGAMIE MONOÉCIE.


La croisette croît aux bords des chemins et des haies, dans les bois découverts, le long des fossés, sur les gazons un peu humides.

Description. — Racines grêles, allongées, brunâtres, rampantes, articulées, un peu fibreuses. — Tiges droites ou un peu couchées, simples ou peu rameuses, velues, quadrangulaires. — Feuilles d'un jaune foncé, quelquefois d'un jaune verdâtre, verticillées, réunies quatre par quatre en croix, sessiles, ovales-obtuses, entières, velues. — Fleurs axillaires, jaunes ou d'un jaune verdâtre, pédonculées, polygames, mâles et hermaphrodites, mêlées, réunies par bouquets plus courts que les feuilles, munies de deux bractées (tout l'été) : les mâles ayant une corolle rotacée à quatre découpures. — Quatre étamines. — Pistil nul ou avorté : les femelles ayant le tube de la corolle un peu plus long, quatre étamines et un style bifide. — Fruit globuleux, glabre, arrondi, caché par des feuilles rabattues après la floraison.

[Culture et récolte. — Elle se multiplie en mai par semis et par division des touffes.] Sa récolte ne présente rien de particulier. Elle n'a point été soumise à l'analyse chimique. Sa racine, comme celle de plusieurs autres rubiacées, a la propriété de colorer les os des animaux qui en font usage.

La croisette, dont les propriétés ont été indiquées d'une manière vague par les auteurs qui en ont parlé, paraît être légèrement tonique, astringente et diurétique. Cependant on lui a accordé la vertu de guérir les hernies ; on en donnait la décoction à l'intérieur, et l'on appliquait la plante cuite sur la tumeur. Sa propriété prétendue vulnéraire, vantée par Geoffroy, mérite à peine d'être mentionnée. Son infusion, un peu stomachique, peut être employée quand il s'agit de commencer une médication tonique graduée.


[358]

Ce mince avantage peut être obtenu plus efficacement par d'autres plantes mieux connues que la croisette, dont je n'ai parlé, au reste, que parce que les herboristes et les pharmaciens doivent l'avoir pour satisfaire au préjugé populaire qui en perpétue l'usage.