Galéopside (Cazin 1868) : Différence entre versions

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'''Description'''. — Tige non renflée au-dessous de chaque noeud et pubescente. - Feuilles pétiolées, ovales-oblongues, dentées, presque glabres. — Fleurs rouges (juillet-août). — Corolle trois à quatre fois plus longue que le calice, lèvre supérieure crénelée et peu écartée de l'inférieure.
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Cette plante, faiblement aromatique et contenant un principe résineux, a été vantée par plusieurs médecins allemands contre le catarrhe pulmonaire chronique et même contre la phthisie. Lejeune (1)<ref>''Quarumdam indigenar. plantar.'', etc., p. 22.</ref> rapporte quelques observations contre l'efficacité de cette plante dans la phthisie ; il la croit utile dans les embarras muqueux de la poitrine, à l'instar d'autres labiées. On la donne en décoction (15 à 20 gr. par kilogramme d'eau).
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Le galéopside fait la base du thé de Blankenheim, en très-grande réputation en Allemagne comme antipbthisique.
  
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Le nom de galéopsis a été aussi donné au lamier blanc (ortie blanche), ''Lamium album'', L.  
  
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Le galéopside fait la base du thé de Blankenheim, en très-grande réputa-
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Version du 7 septembre 2016 à 15:43

Galéga
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Garance


Sommaire

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Galéopside

Nom accepté : Galeopsis tetrahit, ou Galeopsis ladanum

NB : Ces deux espèces ont des fleurs rouges, la première étant appelée chanvre bâtard. Galeopsis grandiflora Roth est un synonyme de Galeopsis segetum, à fleurs jaune pâle.


GALÉOPSIDE ou CHANVRE BATARD.
Galeopsis grandiflora. Roth.
LABIÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. L.


Plante annuelle, qui croît dans les jachères, les moissons.

Description. — Tige non renflée au-dessous de chaque noeud et pubescente. - Feuilles pétiolées, ovales-oblongues, dentées, presque glabres. — Fleurs rouges (juillet-août). — Corolle trois à quatre fois plus longue que le calice, lèvre supérieure crénelée et peu écartée de l'inférieure.

[Culture. — Se multiplie de graines semées en place au printemps ; peu usitée.]

Cette plante, faiblement aromatique et contenant un principe résineux, a été vantée par plusieurs médecins allemands contre le catarrhe pulmonaire chronique et même contre la phthisie. Lejeune (1)[1] rapporte quelques observations contre l'efficacité de cette plante dans la phthisie ; il la croit utile dans les embarras muqueux de la poitrine, à l'instar d'autres labiées. On la donne en décoction (15 à 20 gr. par kilogramme d'eau).

Le galéopside fait la base du thé de Blankenheim, en très-grande réputation en Allemagne comme antipbthisique.

Le nom de galéopsis a été aussi donné au lamier blanc (ortie blanche), Lamium album, L.

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  1. Quarumdam indigenar. plantar., etc., p. 22.