Alocase à grande racine (Candolle, 1882) : Différence entre versions

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'''Alocase à grande racine'''. — ''Alocasia macrorrhiza'' Schott. — ''Arum macrorrhizum'', Linné (Fl. Zeyl., 327).  
 
'''Alocase à grande racine'''. — ''Alocasia macrorrhiza'' Schott. — ''Arum macrorrhizum'', Linné (Fl. Zeyl., 327).  
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La plante paraît sauvage surtout clans l'île d'O-Taïti <sup>4</sup>. Elle l'est aussi à Ceylan, d'après M. Thwaites, qui a herborisé longtemps dans cette île. On l'indique encore dans l'Inde <sup>5</sup> et même en Australie <sup>6</sup>, mais sans affirmer la qualité de plante sauvage, toujours difficile à établir pour une espèce cultivée au bord des ruisseaux et qui se propage par caïeux. En outre, elle est quelquefois confondue avec le ''Colocasia indica'' Kunth, qui végète de la même manière, qu'on trouve çà et là dans les cultures, et qui se voit, spontanée ou naturalisée, dans les fossés ou les ruisseaux de l'Asie méridionale, sans que son histoire soit encore bien connue.  
 
La plante paraît sauvage surtout clans l'île d'O-Taïti <sup>4</sup>. Elle l'est aussi à Ceylan, d'après M. Thwaites, qui a herborisé longtemps dans cette île. On l'indique encore dans l'Inde <sup>5</sup> et même en Australie <sup>6</sup>, mais sans affirmer la qualité de plante sauvage, toujours difficile à établir pour une espèce cultivée au bord des ruisseaux et qui se propage par caïeux. En outre, elle est quelquefois confondue avec le ''Colocasia indica'' Kunth, qui végète de la même manière, qu'on trouve çà et là dans les cultures, et qui se voit, spontanée ou naturalisée, dans les fossés ou les ruisseaux de l'Asie méridionale, sans que son histoire soit encore bien connue.  
  
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1. Voir Engler, dans nos ''Monographiæ Phanerogarum'', 2, p. 502.  
 
1. Voir Engler, dans nos ''Monographiæ Phanerogarum'', 2, p. 502.  

Version actuelle en date du 18 septembre 2013 à 11:15

Nom accepté : Alocasia macrorrhizos (L.) G. Don (taro géant)

Colocase
Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées, 1882
Konjak

[60]

Alocase à grande racine. — Alocasia macrorrhiza Schott. — Arum macrorrhizum, Linné (Fl. Zeyl., 327).

Cette Aracée, que Schott rapportait tantôt au genre Colocasia et tantôt à l'Alocasia, et dont la synonymie est bien plus compliquée qu'il ne semble d'après les noms indiqués ci-dessus 1, est cultivée moins souvent que la Colocase ordinaire, mais de la même façon et à peu près dans les mêmes pays. Ses rhizomes atteignent la longueur d'un bras. Ils ont une saveur âcre bien prononcée, qu'il est indispensable de faire disparaître au moyen de la cuisson.

Les indigènes d'O-Taïti la nomment Apé et ceux des îles des Amis Kappe 2. A Ceylan, le nom vulgaire est Habara, d'après Thwaites 3. Elle a d'autres noms dans l'archipel indien, ce qui fait présumer une existence plus ancienne que les peuples actuels de ces régions.

La plante paraît sauvage surtout clans l'île d'O-Taïti 4. Elle l'est aussi à Ceylan, d'après M. Thwaites, qui a herborisé longtemps dans cette île. On l'indique encore dans l'Inde 5 et même en Australie 6, mais sans affirmer la qualité de plante sauvage, toujours difficile à établir pour une espèce cultivée au bord des ruisseaux et qui se propage par caïeux. En outre, elle est quelquefois confondue avec le Colocasia indica Kunth, qui végète de la même manière, qu'on trouve çà et là dans les cultures, et qui se voit, spontanée ou naturalisée, dans les fossés ou les ruisseaux de l'Asie méridionale, sans que son histoire soit encore bien connue.

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1. Voir Engler, dans nos Monographiæ Phanerogarum, 2, p. 502.

2. Forster, De plantis esculentis insularum Oceani australis, p. 58.

3. Thwaites, Enum. plant. Zeyl., 336.

4. Nadeaud, Enum. des plantes indigènes, p. 40.

5. Engler, l. c.

6. Bentham, Flora austral., 8, p. 155.