Myrica (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions

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<center>'''''Myrica gale'' (Linné). - LE PIMENT ROYAL'''</center>
 
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myrtus brabantica (1), anc. nomencl., Vallet, 1665.
 
  
myrtus latifolia belgica, anc. nomencl., Bauh., 1671.
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* ''myrtus brabantica'' <sup>(1)</sup>, anc. nomencl., Vallet, 1665.
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* ''myrtus latifolia belgica'', anc. nomencl., Bauh., 1671.
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* ''gale, chamæleagnus'', anc. nomencl., Rosenthal.
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* ''piment royal'', m., franç., Vallet, 1665, etc., etc.
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* ''piment'', m., Sologne, r. p.
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* ''piment aquatique'', m., ''galé odorant, poivre de Brabant'', franç., ''Rev. hortic''., 1859, p. 130.
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* ''meurte de Brabant'', franç., Cotgr., 1650.
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* ''myrte hollandois, galé, saule doux, arbre de cire du Brabant'', franç., Fill., 1791.
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* ''myrte d'eau'', franç., Dambournier, ''Rec. de teint. solides'', an II, p. 159.
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* ''myrte bâtard'', m., franç., ''L'Officine'', 1866.
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* ''mitre'', Quillebeuf (Eure), Robin.
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* ''thé de Simon-Pauli'', franç., Bastien, 1809.
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* ''romarin du Nord, myrte bâtard, piment des marais, poivre des marais'', franç., E. A. Duchesne, 1836.
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* ''saule odorant'', Avranches (Manche), ''Rev. de l'Avranch''., 1887, p. 570.
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* ''bois-sent-bon'', m., Centre, Jaub.
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* ''faux saule, voussol'', Manche, Besnou, 1860.
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* ''vacdrole'', Marais-Vernier, Pont-Audemer (Eure), Joret.
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* ''avortou'', Loire-Inf., Ed. Richer, ''Voyage dans la L.-Inf''., 1820, p. 4.
  
gale, chamœleagnus, anc. nomencl., Rosenthal.
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piment royal, m., franç., Vallet, 1665, etc., etc.
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piment, m., Sologne, r. p.
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piment aquatique, m., galé odorant, poivre de Brabant, franç., Rev. hortic., 1859, p. 130.
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meurte de Brabant, franç., Cotgr., 1650.
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myrte hollandois, galé, saule doux, arbre de cire du Brabant, franç., Fill., 1791.
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myrte d'eau, franç., Dambournier, Rec. de teint, solides, an II, p. 159.
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myrte bâtard, m., franç., L'Officine, 1866.
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mitre, Quillebeuf (Eure), Robin.
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thé de Simon-Pauli, franç., Bastien, 1809.
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romarin du Nord, myrte bâtard, piment des marais, poivre des marais, franç., E. A. Duchesne, 1836.
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saule odorant, Avranches (Manche), Rev. de l'Avranch., 1887, p. 570.
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bois-sent-bon, m., Centre, Jaub.
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faux saule, voussol, Manche, Besnou, 1860.
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vacdrole, Marais-Vernier, Pont-Audemer (Eure), Joret.
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avortou, Loire-Inf., Ed. Richer, Voyage dans la L.-Inf., 1820, p. 4.
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(1) Sur Tane. nomencl. de cette plante, voy. Annales de la Soc. d'agric. de (iand, 1864, II, 424-429.
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(1) Sur l'anc. nomencl. de cette plante, voy. ''Annales de la Soc. d'agric. de Gand'', 1864, II, 424-429.
 
   
 
   
  
 
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* ''bois-sent-bon'', Berry, Sologne, Le Grand. (On en brûle au feu de Saint-Jean.)
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* ''ret'', bret. moy. ; ''red'', mod., P. Grég., v. ''saule ; rêd, rèd'', D. Le Pel­letier ; ''red'', Roussel ms., ''réd'', m., Le Gonidec, ''red'', à Daoulas, près de Landerneau, ''reed'', Troude ; ''ret'' (baguette de) « saule », en cornouaillais, ''Barzaz Breiz'' 439, = ''ret'' en van., ''Choége... a gannenneu'', 1829, p. 140 ; voir ''Gloss. moy. bret''., 572. Cf. irl., ''rait, raid, rideog, ruideog'', gaélique d'Ecosse ; ''roid, roideagach'', id. [E. E.].
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* ''goëz-halecg'' (= saule sauvage), bret., P. Grég. (E. E.].
  
bois-sent-bon, Berry, Sologne, Le Grand. (On en brûle au feu de Saint-Jean.)
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« On appelle ''espèces de cuisine'' ou ''pourclô'' (poudre de clou) la poudre qu'on tire du ''Myrica gale'' et qu'on emploie, dans les classes pauvres, pour relever le goût des mets. Elle a l'odeur, la cou­leur et presque le goût du clou de girofle. » Valenciennes, Hécart.
  
ref, bret. moy.; red, mod., P. Grég., v. saule; red, rèrf, D. Le Pel­letier; red, Roussel ms., réd, m., Le Gonidec, red, à Daoulas, près de Landerneau, reed, Troude; ici (baguette de) « saule », en cornouaillais, Barzaz Breiz 439, = ret en van., Choêge... a gannenneu, 1829, p. 140; voir Gloss. moy. bret.. 572. Cf. irl., rait, raid, rideog, ruideog, gaélique d'Ecosse; roid, roideagach, id. [E. E.].
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Selon D. Le Pelletier et Roussel ms., en Bretagne « on dit que » (cet arbuste) « a la vertu de chasser les puces » ; cet emploi médical est attesté aussi pour le pays de Galles (''Welsh Botanology, by'' Hugh Davies, London, 1813, II, 200, v. ''gwyrddling'') : « Ei orferir yn gyffredin yn agos i welyi i darfu chwain ». [E. E.].
  
gocz-halecg (— saule sauvage), bret., P. Grég. (E. E.].
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''gagel, hagel, agelte ; pos; vlooienkruid'', dial. flam. et holl. (A. de C).
  
« On appelle espèces de cuisine ou pourclô (poudre de clou) la poudre qu'on tire du Myrica gale et qu'on emploie, dans les classes pauvres, pour relever le goût des mets. Elle a l'odeur, la cou­leur et presque le goût du clou de girofle. » Valenciennes, Hécart.
 
  
Selon D. Le Pelletier et Roussel ms., en Bretagne « on dit que » (cet arbuste) « a la vertu de chasser les puces» ; cet emploi médical est attesté aussi pour le pays de Galles {Welsh Bota-nology, by Hugh Davies, London, 1813, ii, 200, v. gwyrddling) : « Ei orferiryn gyffredin yn agos i welyi i darfu chwain ». [E. E.].
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<font color=#901040>[Rolland a placé les paragraphes suivants ici par erreur. Nous les reproduisons à la page [[Betula (Rolland, Flore populaire)#Betula|''Betula'']], p. 74.]</font>
  
gagel, hagel, agelte; pos; vlooienkruid, dial. flam. et holl. (A. de c).
 
  
 
Dans certaines contrées de la France, on met dans le berceau d'un enfant né chétif des branches de bouleau desséchées au four. A. Meyrac. — J. F.
 
Dans certaines contrées de la France, on met dans le berceau d'un enfant né chétif des branches de bouleau desséchées au four. A. Meyrac. — J. F.
  
En Laponie, on plante un bouleau devant la hutte de l'accouchée. a. Meyrac, Croy. des Ardennes, 84. — J. F.
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En Laponie, on plante un bouleau devant la hutte de l'accouchée. A. Meyrac, ''Croy. des Ardennes'', 84. — J. F.
  
 
Médecine pop. — Pour le rhumatisme, on couche le patient sur un lit de feuilles de bouleau. Le bouleau dégage une chaleur qui fait suer abondamment. Lambermont-lez-Verviers. — Quand on a du rhumatisme au bras ou à la jambe, on va chercher une taie pleine de feuilles de bouleau et on y met le membre rhumatisé. Bilstain-lez- Verviers. J. F.
 
Médecine pop. — Pour le rhumatisme, on couche le patient sur un lit de feuilles de bouleau. Le bouleau dégage une chaleur qui fait suer abondamment. Lambermont-lez-Verviers. — Quand on a du rhumatisme au bras ou à la jambe, on va chercher une taie pleine de feuilles de bouleau et on y met le membre rhumatisé. Bilstain-lez- Verviers. J. F.
  
Les Samoyèdes se nourrissent de l'écorce de bouleau. L'hiver, ils la mangent tendre avec des œufs de poisson. — On en extrait par distillation une huile qui sert à donner l'odeur aux cuirs de Russie. Grimard. Flore. — J. Feller.
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Les Samoyèdes se nourrissent de l'écorce de bouleau. L'hiver, ils la mangent tendre avec des œufs de poisson. — On en extrait par distillation une huile qui sert à donner l'odeur aux ''cuirs de Russie''. Grimard. Flore. — J. Feller.
 
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[[Catégorie:Rolland (Flore populaire)]]
 
[[Catégorie:Rolland (Flore populaire)]]

Version actuelle en date du 3 juillet 2013 à 21:29

Betula
Eugène Rolland, Flore populaire, 1896-1914
Equisetum


Sommaire


[Tome XI, 74]

Myrica gale

Myrica gale (Linné). - LE PIMENT ROYAL


  • myrtus brabantica (1), anc. nomencl., Vallet, 1665.
  • myrtus latifolia belgica, anc. nomencl., Bauh., 1671.
  • gale, chamæleagnus, anc. nomencl., Rosenthal.
  • piment royal, m., franç., Vallet, 1665, etc., etc.
  • piment, m., Sologne, r. p.
  • piment aquatique, m., galé odorant, poivre de Brabant, franç., Rev. hortic., 1859, p. 130.
  • meurte de Brabant, franç., Cotgr., 1650.
  • myrte hollandois, galé, saule doux, arbre de cire du Brabant, franç., Fill., 1791.
  • myrte d'eau, franç., Dambournier, Rec. de teint. solides, an II, p. 159.
  • myrte bâtard, m., franç., L'Officine, 1866.
  • mitre, Quillebeuf (Eure), Robin.
  • thé de Simon-Pauli, franç., Bastien, 1809.
  • romarin du Nord, myrte bâtard, piment des marais, poivre des marais, franç., E. A. Duchesne, 1836.
  • saule odorant, Avranches (Manche), Rev. de l'Avranch., 1887, p. 570.
  • bois-sent-bon, m., Centre, Jaub.
  • faux saule, voussol, Manche, Besnou, 1860.
  • vacdrole, Marais-Vernier, Pont-Audemer (Eure), Joret.
  • avortou, Loire-Inf., Ed. Richer, Voyage dans la L.-Inf., 1820, p. 4.

_______________________

(1) Sur l'anc. nomencl. de cette plante, voy. Annales de la Soc. d'agric. de Gand, 1864, II, 424-429.


[75]

  • bois-sent-bon, Berry, Sologne, Le Grand. (On en brûle au feu de Saint-Jean.)
  • ret, bret. moy. ; red, mod., P. Grég., v. saule ; rêd, rèd, D. Le Pel­letier ; red, Roussel ms., réd, m., Le Gonidec, red, à Daoulas, près de Landerneau, reed, Troude ; ret (baguette de) « saule », en cornouaillais, Barzaz Breiz 439, = ret en van., Choége... a gannenneu, 1829, p. 140 ; voir Gloss. moy. bret., 572. Cf. irl., rait, raid, rideog, ruideog, gaélique d'Ecosse ; roid, roideagach, id. [E. E.].
  • goëz-halecg (= saule sauvage), bret., P. Grég. (E. E.].

« On appelle espèces de cuisine ou pourclô (poudre de clou) la poudre qu'on tire du Myrica gale et qu'on emploie, dans les classes pauvres, pour relever le goût des mets. Elle a l'odeur, la cou­leur et presque le goût du clou de girofle. » Valenciennes, Hécart.

Selon D. Le Pelletier et Roussel ms., en Bretagne « on dit que » (cet arbuste) « a la vertu de chasser les puces » ; cet emploi médical est attesté aussi pour le pays de Galles (Welsh Botanology, by Hugh Davies, London, 1813, II, 200, v. gwyrddling) : « Ei orferir yn gyffredin yn agos i welyi i darfu chwain ». [E. E.].

gagel, hagel, agelte ; pos; vlooienkruid, dial. flam. et holl. (A. de C).


[Rolland a placé les paragraphes suivants ici par erreur. Nous les reproduisons à la page Betula, p. 74.]


Dans certaines contrées de la France, on met dans le berceau d'un enfant né chétif des branches de bouleau desséchées au four. A. Meyrac. — J. F.

En Laponie, on plante un bouleau devant la hutte de l'accouchée. A. Meyrac, Croy. des Ardennes, 84. — J. F.

Médecine pop. — Pour le rhumatisme, on couche le patient sur un lit de feuilles de bouleau. Le bouleau dégage une chaleur qui fait suer abondamment. Lambermont-lez-Verviers. — Quand on a du rhumatisme au bras ou à la jambe, on va chercher une taie pleine de feuilles de bouleau et on y met le membre rhumatisé. Bilstain-lez- Verviers. J. F.

Les Samoyèdes se nourrissent de l'écorce de bouleau. L'hiver, ils la mangent tendre avec des œufs de poisson. — On en extrait par distillation une huile qui sert à donner l'odeur aux cuirs de Russie. Grimard. Flore. — J. Feller.