Apium (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions
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*perrecy, m., anc. fr., Mém. de la soc. éduenne, 4894, p. 175, | *perrecy, m., anc. fr., Mém. de la soc. éduenne, 4894, p. 175, | ||
*péréy'ssèl,m., La Chapelle (Savoie), r. p. | *péréy'ssèl,m., La Chapelle (Savoie), r. p. |
Version du 11 juin 2013 à 16:37
Sommaire
[Tome VI, 173]
Apium graveolens
1. — helioselinum, lat. de Pline.
- silinon, appium, l. du \\* s., Bonnet.
- apium sHvestre,apiurncaninum, paludapium, eleoselinum, petîintijn, tTfiium
- emoroidarium, l. du m. â., Dief.
- apium agreste, xilenum, minoci, l. du m. â., Mowat.
- apium aquaticum, apium pedinum, pupilla oculi, nomencl. du xvj s., R.4TZENBERGER.
- cpium palustre, apium of/icinarum, anc. nomencl., Bauhin, IBTl.
- api (accent sur a), m., anc. provenç., Raynouard. — anc. laiigueJo Azaïs, Brev. — franç., Fayard, 1548. — dauphinois, SoLERUfs, [iTt\L — Forcalquier, c. p. M. E. Plauchud.
- hapy, m., anc. fr., Elixir des philosophes, 1557, p. 49.
- aypier, m., anc. fr., Crapelet, Hem. hist., 1831, p. 19 ; Zeitsch. f. ïwrtfrn. Philol, 1877, p. 98.
- ape, appe, anc. fr., J. Camus, Réc. ; Zeitsch. f. rom. Philol.. 1877, p. 97; Etudes rom. déd. à G. Paris, 1891, p. 262 ; Crapelet, [\em, hist,, 1831, p. 91. — Cambrai, au xiir s., Coulon, ///si. d. rem , I8l>2.
- aipe, f., franç., Philiatre, Très. d. rem., 1555, p. 147.
- lèpe, f., Wisenbach (Vosges), Haillant.
- apià,m., vaud., Bridel. — Savoie, Richard, Guide aux eaux d*ALr, 1814,
- ôpië, m., Villcfrançhe (Rhône), Puitspelu.
- 77ienu ache, m., fr. du xiii" s., P. Meyer (dans Homania, 191X1, p 85). — anc. fr., Mowat.
- lachim, anc. fr., P. Meyer (dans Romania, 1903, p. 80).
- ache, fr., Ducuesne, 1544; Solerius, 1549 ; etc., elc.
- hache, franç., Textor, Pestilence, 1551, p. 124.
- aiche, fr., Goeurot, Entretenement de vie, s. d. (vers 155U).
- atw, f., fribourgeois, Savoy.
- ache des émotToïdes, fr., Granl herbier en franç., s. d. (vers ITiâO)-
- ache sauvaye, ache des marais, ache d'eau, céleri sauvage, fatt:r céleri, français.
- céleri à potage, m., Chena,(Marne), c. p. M. E. Maussenet.
- .:pi bougeas, m., api cilrouyoun, m., cévenol, Sauvages, 178'».
[174]
- api fêr, m*j Le Carmcl (Aipes-MarO, c. p. M. Ed. Edhont.
- api fé, m. (= aclie sariva,ej, Var, IIanry. — B.-d.-Rh., Vill. — Vaucluse, Palun,
- penil d'asnp, m., aiic, fr., Lt: Bon, Boulevert contre pestilence, 1533, f** 2, recto.
- ifrgnd ps r« lij franç , , Cu , EsTi E N N K , 1 561 .
- persit f,Çf;/"un, fran,., DixiiESTiE, Î5i4.
- pfir»ïi de fflârcrïj, frariv., Fuhetiére, 1708.
« Ne lendez pot ni à leui's fat laces (rfcs prostituées) , car leurs lèvres sont comme miel disli Ile, mm la fin en est arrière comme ache, » Calvt DE LA Fontaisf:, 1550, réimpr. de 1874, p. 27.
« L'ache de tous maux détache, a Guipel (I.-et-V.), Rev. d. tr. pop., 1904, p. 427. — \i Les c-hevfiux qu'on tient à Testable sans rien faire, se ,iistenl les pied, ; à <]u[)i «n remédie si on met de Tache parmi leur foiirrago . )s G. Boijcfiet, H. 250.
« Si on met sur la tête de la fame enceinte, sans qu'elle s'en advise, une plante de Tache, avec sa racine, si le premier nom qu'elle prononcera e,t masculin, dïe est grosse d'un fils, autrement, d'une filhe. » Laur. JouBERT, Eyreurx pop., 1579, p. 276.
Apium graveolens dulce
- api, m., IniQç., RiciiELrJt HIU — Touraine, A. Brachet (dans Romania, 1, &0). — dauphinois. — niçois. — provençal. — languedoc. de Test. Limousin. — Auvergne.
- lapi(l’accent est sur la), m., Ardèche. — Aveyron. — Lot. — Lot-et-Garonne. — Tarn. — Gironde.
- lapé, m., BîlltTRS iSuissR), e. p. M, Ed. Edmont.
- apili. m,, Amie, — Pvr. -Orient. — Ariège. — Haute-Gar. — Tarn.
- tapitt, m., Haule-Garonnt;. — Gers. — Lot-et-Gar.
- apio, m., Nandaz (Valais), c* p, M. Ed. Edmont.
- iép', f., Fratze (Vosîîejh), c p. M* Êt>> Edmont.
- MèlarOf m,, m en limais, Andhews.
- rélirià, ra,, Saint-Boanet-le-Château (Loire), c. p. M. Ed. Edmont.
- scetereau, m., aiic. fmn,. Pichon et Vie, Viand. de TaUL, 1892, p. 100 (de Tilaliert sfltero).
- steleri fTlùilie, m., anc. fi\. Le Jardinier françois, 1656, p. 211 (de Titalien
- seUevi au pluriel) >
[175]
- scelleriri,m., normand, doc. de 1419, L. Delîslë, l!si51j p. 4z.
- céieri,m., franç., Furetière, 1708 ; etc., eic,
- çalri, m., env. de Givr,(S.-et-L.), c. p. M. Kn. Kdwojjt. — cîjv. de Manies (S.-et-O.), Cassan, Statist. de Mantfs WAl], p. 52.
- cWri, m., Gaye (Marne), Heuill.
- chéléri,m.,Valenc., HÉc. — Vosges, H aill. — MLurLirt;, r. p. — Corrt-zi*, Lép, — frib., Sav.
- chiM,m., Tourcoing, Watteeuw.
- chèy'ri, m., Rémill,(Pays mess.), r. p.
- ckari, m., Saint-Pol (P.-de-C.), c. p., M. Eu. En«oî<T.
- céyérij m., env. de Saintes (Char.-Inf.), c. p. M, E[ï. EuJMOPtr*
- cèri,m., Somme, Jouancoux.
- cirt, m., Ligny-Saint-Fl. (P.-de-C), c. p., M. Ed, EiiuaNT
- tsari,m., Vaux-l.-Mol. (Jura), c. p. M. Ed, Edmont.
- tchari, m., Morbier (Jura), c. p. M. Ed. Edwoki.
- tsiriè, m., Evolène (Valais), c. p. M. Ed. Edmont.
- céghëri,m., Yonne, Jossier.
- cèlhëritt,m., Melle (Deux-Sèvres), c. p. M. Favrauo,
- céléritt,m., Pamproux (Deux-Sèvres), c. p. M. IL Souche. — NoirmoutJer (Vendée), c. p. M. Ed. Edmont.
- éfrault, m., franç, dialect., E.-A. Duchesnei. 1S3G.
« Vieux pied de céleri, injure adressée à une vïcHJc femme- » Bournois (Doubs), RoussEY. — « Pied de céleri — jambe de buis, , ajgot, Bruami, 1901.
« Le céleri Rend la force au vieux mari. .4 Franche-Comté, Perron. — « Du céleri Pour les vieux maris. » MiirnL\ c. p. M, E, Malssexet et M. A. Gdillaume. — « Si l'hommo savait relTL4 du ciîleri |J en planterait dans son couti (cour til, jardin), n Frandlie-Ciimtê, PEïtaOîf. — « Si la femme savait ce que le céleri vaut à rhominc Elle: pn irait chercher jusqu'à Rome. » Françhe-Cuinlù, Pj-lkhon. — ft Au matché, quelquefois, quand une marchande oilViî fîu céleri ii une femme, celle- ci répond dédaigneusement : Merci Dieu l uum hoiiirtte n'a pus besoin de cela. » Belg.wall., RpuTTràe,ta, Vill, 141.
« En Saintonge, le céleri était autrefois appelé le baitth des rhumatismes, parce que celui qui en mangeait beiiiH,niip él,it guéri de ca, douleurs. » c. p. M. Ed. Edmont.
« Très couiouns manjavou n'api,él suçavo hu qrêi = Irors imbéciles mangeaient un céleri et lui suçait la feuille, Allusion au récit suivant :
[176]
un jour trois personnes étaient attablées devant un céleri garni de ses feuilles ; les deux premiers persuadèrent au troisième de prendre les feuilles (qui ne se mangent pas) pour sa part ; il était le plus bête des trois. » Cévennes, D'Hombres.
« Quand les marchands crient dans les rues : A la salade ! les gamins répondent : Ma mère est malade ; Au céleri Ma mère est guérie. » Poitiers, c, p. M. E. Ernault.
Apium graveolens rapaceum
- céieri-vuve, m., céUri-tiavet, m., franç,, Fillassier, 4791.
- eékn-fmajfe, m., Maitle,,iis (V«iid<-e), e. p. M. Ph. Telot. (Ainsi appelé parce qu\m le cultive au fond d'une fosse.)
- pansu, f-, Chàtenu-Coiitier (Ma,\eniie\ Dottin.
Apium petroselinum
- apium $aiivttfn, talm,
- apium midf, 1. du iv s. apr, J.-C., Odkh,
- pelrosdimim, petrûsiiium, pelriititium. petrisellum, petroseUgnunij petros&Uuth, peU'ûpiumf persilium, h\L du moy. âge, DiEF,
- petrociniLium, peirociUuni, lat. du m. a.. Du C.
- syntmiumj sinomum, numencl. du iv* s,, J* Camus, UOp- sa/., p. 103.
- sinoHi aiic. nomencL, AîiiidoUinum Nicolai, 1623.
- Helifton siiiiiium, Eiomencl. du xvr s., Dorveàux, Lespl.
- apium romuRutn, p&irû&elituun hartulaHum,anc. nomencl., Avicenna,1561.
- apium mas Plinii, apium domuticum, apium hortense, selinon, petroseUmïi, pttrmdimim salivum, eleoaelinumj anc. nomencl., Bauhin, 1671.
- peire,motum , noinencL (iu xiy' s., KLArRorii, Voc.
- juter Itwi, tat. du xiv, *., documfinl avi,,iionnais de 1364, Mém. de VAcad. de l'aiicL, 18ï57,(ï. 8J.
- ache, Trafic, dn x\r s., Uorveaijx. LespL
- petrûcilSj m. ,pftrmit, m , anc. fi',, BiixoN, Fort du sexe fém,, 1555, ffe, 17 ; TfttrFAULT, Dkt. fr,an,.. tjrcc, 1577.
- pëlro,etin, m., français, Fayarq, 1548.
- pet,esil, m., aiie. tr., Uiumun, ,î!ms. du m. â., 1872 (doc. du xiv s.) ;
[177]
- Bibl. de l'éc. d. Chartes, 1860, pp. 222-223 (doc. de 1300.): HoaVEAUX, Antid. (xivo s.) ; Pichon, Viand. ; J. Camos, Réc.
- perrecy, m., anc. fr., Mém. de la soc. éduenne, 4894, p. 175,
- péréy'ssèl,m., La Chapelle (Savoie), r. p.
- pereseilh, m., dauphinois, Solerius, 1549.
- pétfréssil, m., Gard, c. p. M. P. Fesquet.
- péy'raHsilj m., Luz (Hautes-Pyr.), r. p.,
- péy'rossil, m., Pays d'Albret (L.-et-G.), Dardy, I, 272. — GondrÎQ (Gers), c. p. M. H. Daignestous.
- piérassil, m., Jura, Monnier.
- péféssilh,m., Monléon-Magnoac (Hautes-P.), r. p. — Chaîosae (Landes), c. p. M. J. de Laporterie. — La Teste (Gironde), Modreau.
- péy*rassilh,m., Lembeye (Basses- P.), r. p. — Bagnères-de-Eït,orrc, c. p, M. J.-J. PÉPOUEY. — Gers, Cénac-Monc.
- périssélh, m., Haut-Dauphiné, Moutier.
- péy'rëssilh,m., Chalosse (Landes), c. p. M. J. DE Laporterie. , Modaai (B.-Pyr.), c. p. M. L. Batcate.
- peresin, m., perresin, pierrecin,anc. fr. , God.
- péy'réssin, m., Bordères (Landes), Foix, Poés., 1902, p. 45.
- péy'rassi, m., Argelès (Hautes-P.), c. p. M. P. Tarissan.
- piarossi,m., Les Fourgs (Doubs), Tissot.
- pirissé,m., Saint-Antoine (Isère), r. p.
- pirassé, m., lyonnais, Puitspelu.
- pièrassé, m., vaudois. Parterre de médecine, Genève, 1745. — Vallorbei (Suisse), Vall.
- pièrossé,m., canton de Fribourg, Helvelischer Almanach fur îSÎO, p. 113,
- pièrâchèj m., Haute-Gruyère (Suisse), Savoy.
- pelasse, m., Jons (Isère), Rev, de philol. franç., 4890, p. 230,
- përëssày\ m., dauphinois, Desvaux.
- pirassày\ m., lyonnais, Rev. de philol. franç., 1892, p. 302.
- pèrassi, m., Àrrens (H.-Pyr.) c. p. M. M. Camélat.
- persil, m., franç., Sgheler, trois tr., (xiiPs.); J. Camus, L*op. sal. [ïv* a.) ;
- Dughesne, 1544 ; etc., etc. (En français moderne on pronDrice perAî.)
- persil, m. (prononcez /), Aveyron. — Lozère. — Lot. — Dordogjie. — Tarn* — Tarn-et-G. — Creuse. — Cher. — Meuse. — Aisne, — Pas-de-C, — Somme.
- parsil, m. (prononcez /), Nord. — Pas-de-C.
- prèssil m. (pron. /), Auvillar (T.-et-G.), c. p. M. G. Lalat,ke. — Taoriac (Lot), r. p. — Pléaux (Cantal), r. p.
- pèrchil, m. (pron. /), Brétenoux (Lot), r. p — L.-et-G., r. p. — TÉierandds (Aveyr.),r. p. — Le Buisson, Beynac (Pord.), r. p. — lirivCj Ttjjle» LÊi**
[178]
- prèffhU, m,, (pmn. l), Gourdon (Lot), c. p. M. R. Point».
- ptrsilhf m,, rrttncM Fayard, 1548; 8ûlerius, 1549. — Montrnorin, Gassaigne (Haute C..). r. p* — Saml-Cléinentin (Dcnx-S.), r. p.
- pfmiht m. r saintLnif eaîis, /ônajh.
- pérsioî, riL, Veauchette (Loire), r- p,
- pétiialj m., Ru,â (Somme), r. p.
- pèrsalé, m., jur,on de Rasiejprès Xertign,(Vosges), r. p.
- pérséth, m.. Le Brciût-Bemarif (D.-S.), c. p. M. Ed. Edmont.
- pnsi,ih, m j Niiîimtiutier (Vendéel, c, p. M. Ed. Edmont.
- pérséy' m,, pëtuétf, m., Pamproux (Deux-S.), c. p. M. B. SouCHÉ. — env. de Valencîennes< f. p.
- pfrsiij\ m-i Auhenton, Origny-en-Tli. (Aisne), r. p. — Guiscard (Oise), r. p. — Colab, r. ji. — env. de Caiidë (M.-et-L.), c. p. M. Ed. Edmont.
- parsit/, m., env. d'Argcnton-CKitean (D.-S.), c. p. M. Ed. Edmont.
- pérsâlh. m., Saitil-Jeaii-de-Boijmii,(hère), r. p. — Maillezais (Vendée), c. p. M. PB. Telot. — Maujîé-s.-lc-M. (D.-S.), r. p.
- prstsaiht in,, Char-rnr, t. p. M. £. Leharié.
- parifi, m., M.-et-L. — Sartlie. — May. — Indre. — Indre-et-L. — Loir-et-Gh. — Lniret. — Eure-eUL. — Nièvre. — Yonne. — Gôte-d'Or. — Ard. — Savoie.
- parchi, m., Aiti. — Puy-de-D. — Corr,
- parlhi (avec ih niigL), Savoie,
- pard,ii, m., Mi>û tiers (Sa voie), r. p»
- pérchi, nK, Cfintal. — Creuse — Corrèze. — Haute-Saône. — Aisne. — CaJvad, — Seine- Inf»
- pirÈé, m,i Saint-Hîppolyte ,Doiib,;), n. p. M. Ed. Edmont.
- pfrchi, m., HauLe'SaAiie,
- porAjj m., Anièche. — l*ootois€ (S.-et-O.), r. p.
- porchi, ni, Haute-Loïre.
- pérrhu, m., Ruugeî,oulte (prè* Belfort), c. p. M. Ed. Edmont.
- pirvhu, m., Ccrurrendlin (Suisse), c p. M. Ed. Edmont.
- pfAsi. m., env, de Maûtierfi (Savoie), r. p.
- fïiérai, m., piarsi, m., Nièvre* — C.-d'Or. — Haute-Sadne. — Jura.
- pian ht, m., Nièvre.
- pièrdii, m., Lu Poutroye lAbace], Simon, p. 428.
- panè, m., env. de TouZ, L. Adam.
- parchè, m., Ordnea [P.-de'DO* c. p. feu Dumas-Dahon.
- perche, m., Bcrgonrui (P.-de-D.y, r. p.
- parch\ Saint- Georges-de-Mons (!'.-de-l>.), r. p.
- par'hhii m., pér'hhi, m,, Yosp:;, Me,urihe, r. p.
[179]
- piar'hhé, m. , env. de Saint-Dié, L. Adam.
- pahhif m., Gérardmer (Vosges), c. p. M. Ed. Edmont,
- pouahhi, m., Ban-s.-Meurthe (Vosges), L. Adam, — env. de Saînt-DiC, L. Adam.
- pochi, m., env. de Toul, L. Adam.
- sèrpi, m., Septeuil (S.-et-O.), r. p.
- farsi, m., Champlitte (Haute-Saône), r. p.
- pèrsié, m., Bas Valais, Gill.
- pérsiou, m., Puget près Fréjus (Var), r. p.
- pèrsiôf m., Tavaux (Jura), r. p.
- pèrsiô, m., Pierrefonds (Oise), r. p.
- parsan-y\ m., Ramecourt (P.-d.-C), c. p. M. Ed. Eqmûnt.
- persin, m., franç., Micvelkst, Livre d. met. (xi,s.] \ Romanîa, i,,D, p.4j6î, docum. du xivo s. ; J. CamuSj Man. (xv s.) ; etc., de. — Belgique, Nord, Pas-de-C, Calvad., Meuse, Meurthe, Vosges-
- parsin, m., Pas-de-C., Vosges.
- pèrchin, m., Ardennes.
- prc«tn, m., anc. fr. du nord-est, Scheler, Troii tr. [xui'* s.) î GaûBet- J. Camus, Man.
- pèriirij m., Namur, Grandg. — Bastogne (Belg.), c p. M. Ed, Edmoiït.
- pièrzin,m., Verviers, LÉJ. — Spa, Lez. — Malméd,[Priissifi walL). "Izu. —
- Saint-Hubert (Belg.), March. — env. de Dinaiit (Belg,) h c. p. M. Et»» Edmont.
- piarchi", m., par'hhi *, m., piafhW,, m., par'hkyi \ m., Vosges, Haill.
- parsyi ", parsui z m., env. d'Epinal, L. Adam.
- possin, m., Brillon (Meuse), Varlet.
- pèrsiyOj f., Molles (Allier), r. p.
- pèrsî, f., Segré (Maine-et-L.), r. p.
- pèrsadù,f., Montluel (Ain), r. p.
- pèrsal\ f., Archiac (Char.-Inf.), r. p.
- péssétt,m., ouest du dép. de L.-et-G., Dugomet.
- eiresel, m., anc. provenç., Levy. »
- ereisselj m., provenç. du xivs., P. Meyer (dans Rùtnania, 1i)03, p. 38t).
- éy'Hssélh, m., Haut-Dauphiné, Modtier.
- éyHissélh,m., Bas-Dauphiné, Moutier.
- éy'réssé, m., Haute-Loire, Deribier. — Die (Drôme), Biusiiîiia.
- éy'rissé, m., Livron (Drôme), c. p. M. E.-H. SiBOuni;.
- érass, m., Charpe,(Drôme), Bellon.
- vér jus (s se prononce-t-elle ?), Toulon, Patout.
- jurvertf m., anc. provençal, Romania, 1892, p. 219.
- jalbèrttf m., env. de Carcassonne, c. p. M. P. Calmet.
[180]
- gilvertf m,, Montréal (Âiide), docum. du xiv« siècle, Mém. de la soc. des
- arii de Carcassonne, 1896, p. 103.
- Joîvert, m.T ancien nîmois, Levy.
- juvtt,d, m., prùVËJival, SoLERlus, 1549.
- jtiûubériit m., cnv. de Narbonne, c. p. M. P. Calmet.
- juver (juvèr), m,, provençal, Taxil, Traité de Vépilepsie, 1602, p. 126. — Var, Ranbv ; Amjh. — Arles, Laug. — Apt (Vaucl.), Col. — Bas-Dauph. cl AipËâ (lakJ|klL., Moutier.
- Jiuér, menton,U; AwDRews,
- jouvér, m. , Forcalquier, c. p. M. E. Plauchud.
- januvér, ui., Andu/e (Oarcl), Vigdier.
- jaoubér, m., Montpellier, Loret. — Lodève, AuBOUY. — Pézenas, Mazuc. — Celtti, Alrnan. ceAori, 1894, p. 43. — Aveyron, Vatssier.
- dyaouvér, m., Bessèges, Portes (Gard), r. p.
- dftHWf', m., Atijpus (Var), r. p.
- tfsiivér, m-i Lea Vans (Ardèche), r. p.
- âzivér. m., Ciras (Ardùcht), r. p. — Vais (Ard.), c. p. M. H. Vasghalde.
- àwuxfèrU, m., Caetelnau-de-Montmiral (Tarn), r. p.
- gibertt m., julib,rt (prononcé comment?), m., Pyr. -Orient., Companyo.
- Jalbèr, m,, Saint-Pons (Hérault), Barthès. — env. de Carcassonne, c. p. M- P. CAT.MET.
- gimbertj m., Jimbtrt, m,, anc. toulousain, Noulet, Ordenansas; Noulet, Œuvres de GmtdHin.
- jimbérit, m. toulousain, Tourn. — env. de Foix (Ariège), c. p. M. P. Sigre.
- jùmbèril, m,, Luchon, c. p. M. B. Sarrieu. — Saint-Béat (H.-G.), Bull, de
- ta soc. bot., \tt ÎÏÏ7, — Saint-Girons (Ariège), r. p.
- joulbèrti, m., Lauraguais (Haute-Gar.), c. p. M. P. Fagot.
- d,oulhértt, m,, Dûurgne (Tarn), r. p.
- dijmdbèrtt, m., dijourbèrit, m., Castres, Couzinié.
- houéno èrbOf f. pi., bmiano èrbo, f. pi., Provence, Pellas, 1713. — Toulon,
- Patoitt. — Var, Uashy. — Bouches-du-Rhône, Vill.
- bouèti' yarb\ T, Saaies (Vosges), Haill.
- hbÀiiî,s, f. pK, Tulle i LÉPtKAï.
- éj,bétosj t pL, €astres, CûuzrmÉ.
- tfèrduta, L, r,ice, Rissq.
- parimkn, parichitk, pinchiUi.f pericilh, pericilh, persil, divers dialectes bretons. [K. K,]
2. — « On appelle persicot une liqueur spiritueuse faite avec de l'esprit-de-vin, un cîttrail de pursil, du sucre et d'autres ingrédients. » Dict. de Trév,, 1752. — t PersUlage, m. = préparation culinaire au persil. »
[181]
XVIIe s., FouRNiER, Var. hist., III, 152. — 6 On appelle penUkde nn assaisonnement avec du persil. » Fuket., nU8. — « Le fmmage persUlé est celui qui a en dedans de [K,titt:s tacbas verdàtiies comme si on ,avait haché du persil. » Féflàlu, 1787,
3. — « Lou chaplarièou coutno de bouènos m,bos = je Je hachetius eomme du persil, dit quelqu'un en colère contre un autrË. n Pruveiice, AiiHAAit, 1785.
4. — « 11 n*a plus de persil sur sa tète à, veîtu = i7 ,,t compîéiefnent chauve.ii ar,,ot, Delesalle, 1896.
5. — « Faire son persil = faire son beurre, ,e dil par ex. d'ane cmsinière qui gagne en déclarant à ses maîtres un Unix. i*c(z sur 4:e qu'tîïle il actmté, le persil, etc. » Paris, r. p. — k Pour peu qu'an ail d'adresse, on met chaque jour maigre. Tant pour oignon, persiL pour verjus cl pour vinaigre, y» Maliote des cuisinières, \vr s. (dans Fuubnl&r, Var. histor, V, 25).
« Faire son persil, aller au persil , persilhr se dil, en argol, ,lesfilleJîtiui cherchent des rencontres galantes. VKv,n,meni du 17 fémier, 1887; etc., etc. — « Persiller = raccrocbei-, en purlani des ftlles. i, Lu Gazette grivoise du 18 mars 1882. — w Faire, son ptrsil — faire ses embarras, faire le beau cavaliei au bom (de Euulogue), etc. jv Paris, r. p.
6. — « On appelle esprit d'érbétas un esprit auperriciel . iï Corrèae, Bérohie.
7. — M Coglier alla fegatella la cagione del prezzemolo = altribuer à l'herbe hépatique la cause du persil, c.-à-d. remettre là faute do Tun sur Taulre. » italien, Duéz, 1678. — « La caaione dtl petroselio = le moyen de quereller sans sujet, uoe querelle d allemand , r> îtal., DuEZ, 1678.
8. — « Se la fremo éro tan pichouno quemarriilo, ,auri, pfQUilâ,o fueilbo de jouvert per li faire un viesti complet émé la âûnroiina = si la femme était aussi petite qu'elle est mauvame, il ,aurait assez d'une feuille de persil pour lui faire un copiante comptet el en pîit, encore une couronne. » Provence, La TomKEïwiÊ. - u So que me vendre d'oq,uelo successiéou pourrai zou pLedJia ilitiâ une fueilho de petsli = ce qui me reviendra de cette succession Je pourrai le plier dans um
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fcuiUé de p., t.,a-d. fi n'aurai rien. » Corrèze, Bér. — a Plégià soun j>roiiné iti no fflniïto dé pcisil = plier son profit dans une feuille de p., ne rien (jatjner. h Limousin, Rev. d. patoiS,I, "lii. — « Podi és- trotipii lé bénérJcî dina uno féJho dé jaoubert = je n,ai aucun bénéfice, » Aude, u. p. M. P. 0.\LMET. — «On dit d'une nouvelle mariée pour laquelle le mari et partit (flièrement la belle-mère ont les soins les plus délicats: La plegariou dina una félho de persil = ils la plieraient dans ttrve feuille de p. n Laba,iide de P. (T.-et-G.), c. p. M. A. Perbosc.
9. — On dit de quelqu'un qui a la peau crasseuse, par suite de malpropreté, le dedans ou le derrière tlos oreilles sale, les pieds sales, ou du tabac Sûvis le iie,i qu'ion pourmit ,semer du persil ,qu'il a du persil dans les oreilles f dan, ie» pic,in, etc. — Persil = moustache naissante, c Ça n'a pas encore di, j>ei,tl sous le nez et ça veut faire de la morale à papa. » argot, BAUAirr, 1901, p. 45.
10. — « Il n'a plus de persil sur sa tête de veau = il est complètement chauve.» Delesalle, 1896.
11. — « On appelle arracheurs de persil les compagnons de rivière qui remonleot les bïlleaus avec des cordes ce qui les oblige à se courber eomnie s'ils arm,baicnl du persil. » Furetière, 1708.
12. — « Faire grêler sur le persil = faire arbitrairement et injustement sentir sa puissance sur de plus faibles que soi. » Cotgr.WE, 1650 et autres auteurs postérieurs, — « l.e diabloton estoit du nombre de ceux que les bonne B gens de village disent ne sçavoir que faire gresler le persil. » xvi' s., C. BODCIHET, llï, 118. « Il a fait un petit traité qui ne gresle que Ëur le perâiL t J. P. Camus, L" anti-basilic, 1644, p. 13.
- « Par cet arrêt fatal, l'hiver et sa froidure
- De mes jours ,rcli>Uants vont raccourcir le fil,
- Et rVst, Kti vnritù, grêlsr sur le persil
- Que (le grèier sur ma figure. »
- xviii,â., Ralinje, Chansonn, histov.-» VII, 219.
« Piéou ÎQujûurs sou persil =i il pleut toujours sur le persil; le malheur poursuit celui qui est pauvre,» Auvillar (T.-et-G.),c. p. M. G. Ialanne.
13. « Il a été à Paris, il ne dit plus : du parsil. Se dit de quelqu'un de la campagne qui a un langage et des manières affectés. » Eure-et-L. c. p. M. J. Poquet.
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14. — « Sentir la persinèe = être suspect d'hérésie. » anc. fr., iloc de 1429, GOD.
15. — Les domestiques, quand ils cassent un verre, ne manquent pas de clire que ce n'est pas de leur faute, que cela leur est sans doute arrivé parce qu'ils ont touché du persil (,),
16. — Le persil a pour vertu de faire passer le lait aux femmes et aux femelles des animaux domestiques. Dans quelques endroits an eu fait des colliers pour les chiennes ou les chattes qu'on n'a pas Tmlention de faire nourrir.
17. — Le persil passe pour avoir des vertus aphrodisiaques. « Si la Tcmme st«* voit que persil vaut à Thomme Elle en iroit chercher jusques à Home. » GoEDTHÀLS, Proverbes anciens, 1568. — « Si la femme savait bien que fait le persil à l'homme On irait le chercher de Paris à Rome, » r. p. — a Le persil ne vient bien que dans les jardins des patLlardâ, » Char.-Inf., c. p. M. £. Lemarié. — « Sa production spontanée fait attribuer des vertus prolifiques au maître du terrain, y* Saintotige, JÔNAIN. — « Quand le p. réussit bien dans un jardin, cest si,ne que le jardinier est bon étalon. » env. de Pamproux (Deux-S.), SoucuÉ, Croy, — « Flouquet de persil = bouquet de persil -, au iigaré les organes génitaux de l'homme. » Montauban (T.-et-G.), c. p. M. À. Perbosc.
« Je te donnerai du persil pour te faire reverdir = j'aurai grand soin de toi, je te rendrai des forces. » Les Fourgs (Doubs), TissOT.
18. — « Pour empêcher les cheveux de tomber. Prenez de la graine de persil que vous mettez en poudre impalpable, dont vous poudrerez k tête par trois soirs différens, une fois l'année seulement, et \[ ne tombera jamais aucun cheveu. » D'Emery, Recueil de curiositez,t0&5, p. 130.
19. — « Du persil cuit dans de l'eau bénite est ordonné comme remède à une personne rendue malade par un sort jeté. » Pyrénées, Souvenirs d'un voyage dans les Pyr.,1835, p. 22.
20. — « Le persil nuit à la veuë et le jus de raisins verts l'esclarcit. w L. JOUBERT, 1600.
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(1) P. Bailly, Questions naturelles , 1628, p. 710, étudie cette question s» us ia r,soarirf, Aujourd'hui on n'est pas plus avancé, les savants ne voulant pas s'occuper it€$ traJUiant populaires et cependant le fait paraît avéré.
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21. — «La tisane de joulbert Fa béni le ganite bert. » P. Fagot, Folkl. du Lauraguais.
22. — « J'ai veu respandre sur l'eau des estangs et rivières du persil, et on disoit que cela réjouissoit et guérissoit les poissons malades. » G. BouCHET, Serées, 1588, 5" serée, p. 262.
23. — Le persil est un poison pour les perroquets. nEs dejimbert pes par- rouquets se dit de quelque chose d'aussi nuisible que le persil pour ces oiseaux. » Toulouse, Yisner.
24. — « Quand un naïf a des morpions on lui conseille, par farce, de se frotter avec du persil. Au lieu de détruire cette vermine, cette plante a la propriété de la multiplier immédiatement à l'infini. » Tradition parisienne.
25. — La culture du persil donne des résultats bizarres. Tantôt il pousse, tantôt il ne pousse pas; tantôt il vient à foison, tantôt en petite quantité ; quelquefois il est très longtemps avant de lever. Tout cela a donné lieu à quantité de croyances superstitieuses. « Les vieilles disent que la semence du persil va aux enfers premier que de sortir parce qu'elles veoient volontiers qu'elle est en terre plus longtemps que les autres semences. » L'Anglois, Hiéroglyphes, 1583, feuillet 102. — a Semé à Tombre le p. peut se changer en cigiie. » Bayeux, Pluquet, Contes, préjugés etc., p. 43. — u Pour semer utilement du p. il ne faut pas avoir d'argent sur soi. » Limousin, J.-J. Juge, p. 133. — « Si en semant le p. on n'a pas d'argent sur soi, il ne viendra pas bien. » Sapois (Vosges), Richard, Tradit. delà Lorr.,1848, p. 242. — « Quand le p. réussit bien dans un jardin c'est signe qu'un trésor n',est pas caché. » Deux-Sèvres, L. Desaivre, Croyances, 1881. — « Si Ton sème peu de persil et qu'il en vienne beaucoup, signe de malheur. » Ineuil (Cher), r. p. — « Il faut avoir bonne main pour semer le persil. » T.-et-G., c. p. M. G. Lalanne.
« Il y en a qui font semer du persil par un enfant, par un imbécille, par un insensé ou par quelqu'autre personne qui n'ait pas de chagrin, dans la créance qu'il vient mieux que s'il étoitsemé d'une autre main. » Thiers, Traité desuperst., 1697, I, 269. — « Semé par un enfant ou un insensé, le p. réussit. » Beauce, Chapiseau, Folkl. de B., 1902, I, 288. — « Semé par un fou le p. vient bien. » Louhans (S.-et-L.), GuiLLEMAUT, Topogr. de Louh,, 1890. — « Le persil vient après les sottes et le cerfeuil après les sales = il faut pour que la semence réussisse, qu,elle ait été enfouie, pour le persil, par une personne
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simple d'esprit ou folle, et pour le cerfeuil par uue pi,rsiinnc mal- propre. » Raon-l'Elape (Vosges), Rev. des tr. p,, lyUH, p. 44!.
26. — Le persil doit être semé ; si on le replante un repique:, cela porte m&l- heur. «Ceux qui transplantent du persil, meurent, dii-on, Tannôt même qu'ils en transplantent. » Thiers, Ti.d. sup., UW, i, â70. Mme croyance en Languedoc, en Saône-et>L., en Loiret, en l'uilou, — a En ce cas on cause la mort de son plus proditî jmrent. i? î,iutonge, Belgique wallonne. — « Repiquer du p. c'esl repiquer [c.-a-d. en- terrer) l'âme de son plus proche parent. ', Ardcnnes, MtïK. — it Replanter du p. c'est replanter (enterrer) le premier de ses fiarenb [le plus proche p.) » Belg., Did. d. spots. — «Il if fùl nin r'pÎJîuer dopier- zin, Vos r'piquez l* pus prés d' vos parint,;. ! UrorUe (Pniv. de Luxenj- bourg], c. p. M. J. Feller. — « Qui plante du \ïev,i\ Pianlti [enterre] âon meilleur ami. » Saint-Martin-sur-Ocre (Loiï-et). '- p- *L !* l*oûnKT ; Yonne, Annuaire histor. de /'F., 1886, p. ii53. — m Femme t,ui plante persil Plante mari ; c.-à-d. que son mari niourn* bioutôt, ji Meuse, Labourasse, 1902. — « Celui qui repiqua le p. iwii»rt Inontât* ainsi que le chef de la maison. » Meurt he, Rev, d- traU* p«, tIJOS, p. 441.
Dans certains pays on dit qu'il faut semer et mm plânlt,r le perâlLn « Semer du persil, c'est semer (entériner) ses parente, n Char,-Inf.. e, p. M. £. Lemarié. — « Semer du p. porte malheur nu miiUre de la maison. » Saône-et-L., Guillemaut, Top. de LouhanSt iSlH).
27. — a Quand le p. réussit bien, c'est signe qiril n',a pas de jahkUK dtuis la maison. » Fontena,(Vendée), Souche, Cn,ij,
28. — « Pour avoir du persil double il faut le s,mer le vendredi sahû après le coucher du soleil. » Yonne, Annuaire hist. de fT,, iSRiî, p. 538.
29. — « Qui bo abé péyréssiou tout l'an Que saimij louv,urde C»rnAba<ïiL > Bordères (Landes), Foix, Poés., 1890, p. 2i).
30. — Symbolique. « Le persil symbolise l'iganr,nce. ,' J. Bihssk, Oeivrtpi. d*un médicam., 1619, p. 26.
« Le \,' mai on attache un bouquet de persil h la purt*, de? jeuri,rs fiîleif dont la conduite a été irrégulière. » Lim bourg, RtiNnSiiEiu;,. Tiiid.p.de la Belg. I, 280.
31. — Il est question du persil dans une formulette magique du Gard. Voy. Mélus., I, 29.
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Apium petroselinum crispum
- apium GHspum, apium h,rt,nst nHspatum, petroselinum crispum, anc. nomencl., Bauh., 167i.
- persil frisé, m., franç,, L. 1»***, Traité d. j'ard., 1775.
- persil de Sardaigne, persil miU, feuille, franç., Fillassier, 1791.
- persil crépu f ni,, fronçai s , Anmil,a de Flore, 1839.
- pemii dùMblSj m,, Marne, Àrdennes, c. p. M. A. Guillaume.
Apium petroselinum latifolium
- opium ,aiivnm anglicanum, anc. nomencl., Bauh., 1671.
- pp.rxii d'Aïujle ferre., persil de Virginie,fr., Fillassier, 1791.
- perftil à grande fmiik, fiaiK,-., L. B***, Traité d.jard,, 1775.
Apium petroselinum crassa radice
- persil à grosse racine, persil d'Allemagne, fr., Fillassier, 1791.
Apium petroselinum folio ex albido variegato
- persil panaché , m., franç, , l, B*** Traité d, Jard. 1775.
Apium petroselinum farctophyllum
- ptruil de S'upîeis, pEml à g ros,e,, idoles, persil- céleri, franç., Tollaro, 1838.