Myrica (Rolland, Flore populaire) : Différence entre versions
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Version du 11 mars 2013 à 10:46
Sommaire
[XI, 74]
Myrica gale
- myrtus brabantica (1), anc. nomencl., Vallet, 1665.
- myrtus latifolia belgica, anc. nomencl., Bauh., 1671.
- gale, chamæleagnus, anc. nomencl., Rosenthal.
- piment royal, m., franç., Vallet, 1665, etc., etc.
- piment, m., Sologne, r. p.
- piment aquatique, m., galé odorant, poivre de Brabant, franç., Rev. hortic., 1859, p. 130.
- meurte de Brabant, franç., Cotgr., 1650.
- myrte hollandois, galé, saule doux, arbre de cire du Brabant, franç., Fill., 1791.
- myrte d'eau, franç., Dambournier, Rec. de teint. solides, an II, p. 159.
- myrte bâtard, m., franç., L'Officine, 1866.
- mitre, Quillebeuf (Eure), Robin.
- thé de Simon-Pauli, franç., Bastien, 1809.
- romarin du Nord, myrte bâtard, piment des marais, poivre des marais, franç., E. A. Duchesne, 1836.
- saule odorant, Avranches (Manche), Rev. de l'Avranch., 1887, p. 570.
- bois-sent-bon, m., Centre, Jaub.
- faux saule, voussol, Manche, Besnou, 1860.
- vacdrole, Marais-Vernier, Pont-Audemer (Eure), Joret.
- avortou, Loire-Inf., Ed. Richer, Voyage dans la L.-Inf., 1820, p. 4.
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(1) Sur l'anc. nomencl. de cette plante, voy. Annales de la Soc. d'agric. de (iand, 1864, II, 424-429.
[75]
- bois-sent-bon, Berry, Sologne, Le Grand. (On en brûle au feu de Saint-Jean.)
- ret, bret. moy. ; red, mod., P. Grég., v. saule ; rêd, rèd, D. Le Pelletier ; red, Roussel ms., réd, m., Le Gonidec, red, à Daoulas, près de Landerneau, reed, Troude ; ret (baguette de) « saule », en cornouaillais, Barzaz Breiz 439, = ret en van., Choége... a gannenneu, 1829, p. 140 ; voir Gloss. moy. bret., 572. Cf. irl., rait, raid, rideog, ruideog, gaélique d'Ecosse ; roid, roideagach, id. [E. E.].
- goëz-halecg (= saule sauvage), bret., P. Grég. (E. E.].
« On appelle espèces de cuisine ou pourclô (poudre de clou) la poudre qu'on tire du Myrica gale et qu'on emploie, dans les classes pauvres, pour relever le goût des mets. Elle a l'odeur, la couleur et presque le goût du clou de girofle. » Valenciennes, Hécart.
Selon D. Le Pelletier et Roussel ms., en Bretagne « on dit que » (cet arbuste) « a la vertu de chasser les puces » ; cet emploi médical est attesté aussi pour le pays de Galles (Welsh Botanology, by Hugh Davies, London, 1813, ii, 200, v. gwyrddling) : « Ei orferir yn gyffredin yn agos i welyi i darfu chwain ». [E. E.].
gagel, hagel, agelte ; pos; vlooienkruid, dial. flam. et holl. (A. de c).
[Rolland a placé les paragraphes suivants ici par erreur. Nous les reproduisons à la page Betula, p. 74.]
Dans certaines contrées de la France, on met dans le berceau d'un enfant né chétif des branches de bouleau desséchées au four. A. Meyrac. — J. F.
En Laponie, on plante un bouleau devant la hutte de l'accouchée. A. Meyrac, Croy. des Ardennes, 84. — J. F.
Médecine pop. — Pour le rhumatisme, on couche le patient sur un lit de feuilles de bouleau. Le bouleau dégage une chaleur qui fait suer abondamment. Lambermont-lez-Verviers. — Quand on a du rhumatisme au bras ou à la jambe, on va chercher une taie pleine de feuilles de bouleau et on y met le membre rhumatisé. Bilstain-lez- Verviers. J. F.
Les Samoyèdes se nourrissent de l'écorce de bouleau. L'hiver, ils la mangent tendre avec des œufs de poisson. — On en extrait par distillation une huile qui sert à donner l'odeur aux cuirs de Russie. Grimard. Flore. — J. Feller.