Voir la source de Omphalea diandra (Pharmacopées en Guyane)

{{DISPLAYTITLE:''Omphalea diandra'' (Pharmacopées en Guyane)}}
{{Tournepage Pharmacopées en Guyane
|titrepageprécédente=Maprounea guianensis (Pharmacopées en Guyane)
|nomcourtprécédent=''Maprounea guianensis''
|titrepagesuivante=Phyllanthus amarus (Pharmacopées en Guyane)
|nomcourtsuivant=''Phyllanthus amarus''
}}


[[File:Omphalea diandra dessin Pharmacopées Guyane.jpg|thumb|''Omphalea diandra'']]
[[File:Omphalea diandra Pharmacopées Guyane.jpg|thumb|''Omphalea diandra''. Feuilles de la liane ouabé]]
[[File:Omphalea diandra écorce Pharmacopées Guyane.jpg|thumb|''Omphalea diandra''. Section et latex rouge de la liane ouabé]]



__TOC__


''[[Omphalea diandra]]'' L.

== Synonymie ==
*''Hebecacca panamensis'' Beurl.

== Noms vernaculaires ==
*Créole : ouabé [wabé], ouabé ouabé [wabéwabé], liane papaye (AUBLET, 1775).
*Wayãpi : ana.
*Palikur : asig.
*Portugais : castanha-de-cutia, caiaté.
*Kali’na : a:na.

== Écologie, morphologie ==
Grosse liane commune en forêts primaire et secondaire.

== Collections de référence ==
Grenand 20 ; Jacquemin 1664, 1912 ; Prévost 3243.

== Emplois ==
Les Wayãpi appliquent la sève extraite des tiges sur le front pour calmer les maux de tête.
La feuille chauffée au feu est appliquée sur les plaies infectées ; le même remède est par
ailleurs souverain contre les piqûres de guêpe, mais dans ce cas, la feuille doit être jetée
immédiatement après l’application car elle est sensée pomper le venin. L’usage des
feuilles en décoction contre les plaies et les ulcères a déjà été signalé par AUBLET en 1775 <ref>Nous n’avons pas retrouvé lors de nos enquêtes les autres usages fréquemment signalés aux
XVIIIe et XIXe siècles. AUBLET (1775) souligne la comestibilité de la pulpe et la propriété purgative
des cotylédons, tandis que CREVAUX (1883) indique l’usage alimentaire de l’huile extraite de la
pulpe chez les Aluku et les Créoles.
Ce dernier enfin décrit la fabrication de colliers avec la coque de la graine chez les Wayana,
précisant qu’ils étaient également fabriqués chez les « Nègres de Kourou et d’Iracoubo ». Plus
près de nous, CAVALCANTE et FRIKEL (1973) ont trouvé chez les Tiriyo un usage médicinal du suc de
la feuille ou de la sève de la tige contre les caries dentaires.
</ref>.

== Chimie et pharmacologie ==
Des alcaloïdes auraient été trouvés chez cette espèce (KARRER, 1, 1958).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

____________________ 

<references/>


[[Category:Pharmacopées en Guyane]]