Triumfetta rhomboidea (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Légume | |
Colorant / tanin | |
Médicinal | |
Ornemental | |
Fibre | |
Sécurité alimentaire | |
Triumfetta rhomboidea Jacq.
- Protologue: Enum. syst. pl. 22 (1760).
- Famille: Tiliaceae (APG: Malvaceae)
- Nombre de chromosomes: 2n = 32, (48)
Synonymes
- Triumfetta bartramia L. (1759).
Noms vernaculaires
- Herbe à paniers, hérisson blanc (Fr).
- Burbush, burweed, Chinese bur, diamond burbark, paroquet bur (En).
- Mchokochole, mchokochore, mfyokochore (Sw).
Origine et répartition géographique
Triumfetta rhomboidea est une adventice pantropicale. Elle est très répandue en Afrique continentale, y compris en Afrique du Sud. Elle est introduite et naturalisée au Cap-Vert, à Madagascar, aux Seychelles, à la Réunion et à Maurice ainsi qu’en Australie.
Usages
Les fibres libériennes de Triumfetta rhomboidea (connues sous le nom de “punga” en R.D. du Congo et en Angola) sont utilisées sur toute son aire de répartition pour la confection de cordages, de ficelles, de liens et de fil. Au Nigeria, on en fait des filets de chasse et de pêche. Au Gabon, on s’en sert pour attacher le chaume des toits de cases. Les rameaux sont employés pour fabriquer des pièges à poisson et en vannerie. En Afrique de l’Est, ils font office de bâtonnets à mâcher. Les feuilles servent à nettoyer les objets métalliques tels que les tubes de canon, les plus grandes font office de papier de toilette en Tanzanie.
Les feuilles mucilagineuses sont utilisées comme plante potagère et sont consommées en cas de famine en Afrique et en Inde ; on s’en sert souvent comme fourrage. L’écorce des pousses vertes est une source de mucilage dont on fait des soupes et des sauces de consistance gluante. Ce mucilage tiré des espèces de Triumfetta est souvent utilisé dans l’alimentation infantile et dans celle des enfants en bas âge encore incapables d’absorber des féculents grossiers. Du fait de sa valeur énergétique élevée, la soupe est souvent le premier plat servi aux femmes qui viennent d’accoucher. Elle sert aussi à ouvrir l’appétit. Les racines cuites sont consommées comme légume, par exemple au Zimbabwe.
En médecine traditionnelle africaine, on utilise énormément les tiges et les feuilles comme émollient, pour soigner les affections cutanées des enfants, les brûlures, l’eczéma, la gale et pour faire mûrir abcès et furoncles. En Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, l’infusion de feuille est prescrite aux enfants pour faire tomber la fièvre et prévenir la diarrhée. La décoction de feuille soigne la dysenterie. Au Gabon et en R.D. du Congo, l’infusion de feuille traite la colique. On la boit également en R.D. du Congo comme médicament contre la lèpre. Au Rwanda, les feuilles soignent l’angine et la pneumonie et sont employées comme vermifuge. On traite les morsures de serpent avec les feuilles au Rwanda et avec la racine broyée en Tanzanie. En Afrique de l’Est, la racine sert d’analgésique, notamment contre les maux de tête ou de dents et les plaies de la circoncision. A Madagascar, les racines sont utilisées dans le traitement de la conjonctivite. A Maurice, la décoction de feuille et de racine se boit comme antitussif et la décoction de racines seules en cas d’empoisonnement par des poissons venimeux. Des parties de la plante sont employées en Ouganda (les feuilles et les racines) et en Afrique du Sud (le fruit et les racines) pour faciliter et accélérer l’accouchement.
En médecine vétérinaire traditionnelle au Nigeria, on donne les feuilles à manger aux chevaux en cas d’affections internes, notamment de vers. En Sierra Leone, on leur donne un mélange de ses graines et de sorgho pour soigner la constipation et éliminer les vers.
Production et commerce international
Triumfetta rhomboidea n’est utilisé et vendu qu’au niveau local.
Propriétés
Les cellules des fibres libériennes sont polygonales en coupe transversale, mesurent 1,1–2,8 mm de long et 9–27 μm de large. Des fibres libériennes ougandaises étudiées dans les années 1930 contenaient 60% de cellulose et 11% de lignine.
En saison sèche dans le centre du Kenya, les feuilles contiennent par 100 g de matière sèche : 17,9 g de protéines brutes, 46,1 g de fibres au détergent neutre, 9,0 g de cendres et 8,4 g de tanins solubles, avec une digestibilité in vitro de la matière sèche de 65%, et une digestibilité in vitro des protéines brutes de 87%. Pendant la saison des pluies, les feuilles contiennent par 100 g de matière sèche : 17,8 g de protéines brutes, 36,1 g de fibres au détergent neutre, 7,6 g de cendres et 19,8 g de tanins solubles, avec une digestibilité in vitro de la matière sèche de 66%, et une digestibilité in vitro des protéines brutes de 87%.
Un certain nombre d’études ont été menées ces dernières années sur la phytochimie et les activités biologiques de Triumfetta rhomboidea. Du triumférol (4-hydroxy-isoxazole) a été isolé de la plante. Des extraits à l’eau et à l’éthanol, contenant du triumférol, ont été contrôlés pour leurs effets anti-implantation par voie orale chez des rats sur une période de 10 jours après l’accouplement, et les études ont démontré qu’ils interrompaient la grossesse en fonction de la dose. Le composé est également un puissant inhibiteur de la germination des graines. Les effets analgésiques et anti-inflammatoires de l’extrait méthanolique des feuilles ont été confirmés par des essais en laboratoire. Des extraits de feuilles ont montré une activité antivirale contre le virus Coxsackie. L’huile essentielle des parties aériennes a été analysée et l’activité antibactérienne a été évaluée. Les principaux composants identifiés étaient le β-caryophyllène (22,4%), la kessane (14%) et l’oxyde de caryophyllène (13%). Des essais antimicrobiens ont mis en évidence une faible activité contre Escherichia coli et Enterococcus hirae. Des tests antimicrobiens des extraits aqueux et à l’éthanol des parties aériennes ont révélé une activité modérée contre Bacillus cereus, Escherichia coli, Enterococcus faecalis, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. L’extrait brut des parties aériennes bloque sensiblement l’activité de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) in vitro. Il s’agit de l’une des enzymes qui joue un rôle dans le maintien de l’homéostasie tensionnelle. L’analyse phytochimique a révélé la présence d’un hétéroside de flavone, la triumboïdine (scutellaréine-6-xyloside-7-rhamnoside), d’acide rosmarinique, de friédéline et de friédélinol dans les feuilles. Les graines ont de puissantes vertus purgatives, les autres parties de la plante servant elles aussi de purgatif.
Falsifications et succédanés
La fibre de Sida rhombifolia L. est utilisée de la même façon que celle de Triumfetta rhomboidea. Une fibre très similaire, également connue sous le nom de “punga”, est tirée de Clappertonia ficifolia Decne. Les décoctions de racine et de feuille d’Abutilon, de Sida, d’Urena et d’autres espèces de Triumfetta sont également employées comme émollient.
Description
Plante herbacée annuelle ou arbuste pérenne atteignant 200 cm de haut ; tige érigée, atteignant 1 cm de diamètre à la base ; écorce lisse, rouge-brun, scabre, poilue ou glabre. Feuilles alternes, simples ; stipules étroitement elliptiques à linéaires, atteignant 4 mm × 1 mm, noires, précocement caduques ; pétiole cylindrique, jusqu’à 7 cm de long, recouvert de poils denses ; limbe rhombique, elliptique ou ovale, de 2,5–11,5(–17) cm × 2,5–8(–10,5) cm, normalement 3-lobé de la mi-hauteur ou aux trois-quarts jusqu’à la base, rarement entier, base cunéiforme à obtuse, apex aigu ou courtement acuminé, bord simplement ou doublement denté, face supérieure à poils disséminés, face inférieure densément poilue. Inflorescence terminale, à 1–4 ramifications ultimes de 5–35 cm de long, chacune à nœuds espacés de 15–40 mm, chaque nœud portant 1–6 cymes, nœuds à feuilles réduites devenant plus linéaires et plus petites vers le sommet, cymes à (1–)3(–5) fleurs ; pédoncule de 2–3 mm de long ; bractées étroitement elliptiques à linéaires, atteignant 4 mm × 1 mm. Fleurs bisexuées, régulières ; pédicelle atteignant 2 mm de long ; sépales 5, libres, étroitement elliptiques à linéaires, de 8–9 mm de long, à épine apicale jusqu’à 0,5 mm de long, face extérieure recouverte de poils étoilés clairsemés gris-brunâtre, de couleur rouge en bouton ; pétales 5, spatulés, de 5–7 mm × 1,5–2 mm, blancs, jaunes ou orange, munis d’un onglet basal de 1 mm de long, pubescent ; étamines (14–)15 ; ovaire supère, 4–5-loculaire, à pubescence clairsemée. Fruit : capsule déhiscente, presque sphérique, de 5–7,5 mm × 4–5 mm (soies comprises), brun foncé, brillante et pourvue de poils denses, longs, simples, de couleur blanc-brunâtre avec environ 65–90 soies étalées de 3–4 mm de long, l’apex des soies étroitement crochu, pourvu d’un unique poil terminal recourbé, renfermant (2–)4(–6) graines. Graines semi-ovoïdes, de 2–2,5 mm de long. Plantule à germination épigée.
Autres données botaniques
Le genre Triumfetta comprend environ 70 espèces qui ont une répartition tropicale ; plusieurs d’entre elles sont des adventices pantropicales. Si Triumfetta rhomboidea révèle une grande variation, ses fruits sont uniformes et reconnaissables. Au stade végétatif, il est très difficile de distinguer Triumfetta rhomboidea de Triumfetta pentandra A.Rich qui lui est très proche. On le confond aussi facilement avec Urena lobata L., mais ce dernier présente une glande à la base de la nervure médiane sur le côté inférieur de la feuille.
Croissance et développement
En Afrique de l’Ouest, Triumfetta rhomboidea fleurit en août–décembre. Les fleurs sont visitées par les abeilles. Les fruits s’accrochent au pelage des animaux ou aux vêtements, ce qui a pour effet de les disséminer.
Ecologie
Triumfetta rhomboidea est commun en bord de routes, dans les terrains vagues et autres zones rudérales, jusqu’à 2750 m d’altitude.
Multiplication et plantation
Lorsque les espèces de Triumfetta sont cultivées pour le mucilage, on prélève des boutures de 15–20 cm de long à l’extrémité des tiges récoltées. Comme l’ensoleillement direct ne convient pas bien à cette plante, les boutures s’installent généralement à l’ombre d’un arbre. On les plante en cercle, espacées de 10–15 cm. Si la bouture n’est pas plantée bien droite, des racines adventives peuvent se développer, ce qui réduit la capacité de la plante à produire du mucilage. Pour cette raison, certains agriculteurs attachent les boutures à une plante plus haute, comme le bananier plantain, pour s’assurer une croissance rectiligne. La multiplication par graines est également possible.
Gestion
L’étêtage est possible, mais la repousse est lente. Des essais de culture de Triumfetta rhomboidea ont été faits au Malawi en vue de la production de fibre mais apparemment ils ont été interrompus sans que les résultats soient publiés.
Maladies et ravageurs
Aucune maladie et aucun ravageur grave n’ont été signalés pour Triumfetta rhomboidea. Il est parfois attaqué par le champignon Corynespora, par l’oïdium et par un geminivirus, responsable du jaunissement des feuilles. C’est un important hôte de substitution pour les insectes ravageurs du jute (Corchorus spp.).
Récolte
Triumfetta rhomboidea est récolté dans la nature au fur et à mesure des besoins. Les tiges récoltées pour le mucilage sont coupées juste au-dessus du niveau du sol, lorsqu’elles mesurent 75–100 cm de long.
Rendement
Les tiges fraîches contiennent environ 3% de fibres, celles séchées à l’air près de 8%. Les rubans secs contiennent environ 26% de fibres. Dans les années 1960, les rendements en fibres de Triumfetta rhomboidea cultivé étaient estimés à 500–800 kg/ha.
Traitement après récolte
Les fibres sont extraites par rouissage dans l’eau courante ou stagnante. Une autre solution consiste à écorcer la tige pour en extraire des rubans d’écorce que l’on racle à l’aide d’un couteau pour en retirer les corps étrangers, après quoi ils sont prêts à l’emploi. On extrait le mucilage en faisant ramollir l’écorce dans l’eau chaude, puis en la malaxant dans une petite quantité d’eau propre. Pendant le malaxage, le mucilage se libère dans l’eau, et c’est ce produit que l’on ajoute aux ragoûts pour les rendre gluants.
Ressources génétiques
Triumfetta rhomboidea est largement réparti dans les milieux anthropisés et ne semble guère menacé d’érosion génétique.
Sélection
On ne connaît l’existence d’aucun programme de sélection relatif à Triumfetta rhomboidea.
Perspectives
Des recherches sur la classification infraspécifique de Triumfetta rhomboidea pourraient s’avérer utiles. Des études préliminaires ont mis en lumière les effets intéressants d’un point de vue biologique d’extraits (inhibition de l’ECA) et de composés isolés (le triumférol). Il convient cependant de poursuivre ces travaux pour évaluer pleinement les possibilités qu’ils pourraient offrir.
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Sources de l'illustration
- Aguilar, N.O., 2001. Triumfetta bartramia L. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 562–564.
Auteur(s)
- C.H. Bosch, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Citation correcte de cet article
Bosch, C.H., 2011. Triumfetta rhomboidea Jacq. [Internet] Fiche de PROTA4U. Brink, M. & Achigan-Dako, E.G. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.
Consulté le 22 décembre 2024.
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