Sida rhombifolia (PROTA)

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Fibre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Sida rhombifolia L.


Protologue: Sp. pl. 2: 684 (1753).
Famille: Malvaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 14, 18, 28, 36.

Noms vernaculaires

  • Chanvre du Queensland, herbe dure (Fr).
  • Queensland hemp, sida hemp, Cuba jute, arrow-leaf sida, broom jute sida (En).

Origine et répartition géographique

Sida rhombifolia est largement réparti dans les régions tropicales et se rencontre dans presque tous les pays d’Afrique tropicale. Au Niger, en R.D. du Congo et en Centrafrique, il est cultivé en tant que plante à fibres, de même qu’en Inde, en Australie et en Amérique.

Usages

L’écorce de Sida rhombifolia donne des fibres que l’on utilise de la même façon que celles du jute (Corchorus spp.). Au Niger, les fibres servent à fabriquer des lignes de pêche et des filets, et en Centrafrique de grands filets de chasse. On tisse les tiges pour confectionner des clayonnages de portes, et au Gabon et au Kenya on s’en sert pour se brosser les dents. Les plantes entières sont utilisées comme balais en R.D. du Congo, en Centrafrique et au Gabon.

Les feuilles et les pousses sont consommées comme légume en Afrique du Sud et en Amérique du Sud. En Indochine, on confectionne une boisson rafraîchissante avec les feuilles grillées. Comme la plupart des espèces de Sida, Sida rhombifolia est apprécié comme fourrage. En Afrique de l’Est, le goudron de bois de Sida rhombifolia sert de colorant et est utilisé en Inde pour se noircir les dents. Les feuilles remplacent le savon au Gabon et au Kenya.

En médecine traditionnelle africaine, la décoction de racine et de feuille est souvent utilisée comme émollient. Les feuilles ou le jus des feuilles sont appliquées sur la peau comme antiseptique et pour soigner les abcès, les ulcères et les plaies, par exemple en Guinée équatoriale, au Gabon, en R.D. du Congo, en Tanzanie et à Madagascar. Les racines et les feuilles (en R.D. du Congo) ou les feuilles uniquement (au Gabon) servent d’abortif. Au Cameroun, on boit la macération aqueuse des feuilles comme antihypertenseur, sédatif, contre les maladies sexuellement transmissibles et comme anti-diarrhéique. On emploie le même remède contre la diarrhée en R.D. du Congo où l’on pense qu’il guérit également les maux d’estomac en général et la dysenterie. On emploie les feuilles et les racines au Sénégal, en Centrafrique et à Madagascar contre les affections respiratoires comme l’asthme, la bronchite, la dyspnée et la pneumonie. Les fleurs sont appliquées sur les piqûres de guêpe ou consommées pour soulager les douleurs de l’accouchement. Aux Philippines et en Indonésie, on applique la pâte de feuilles délayée dans de l’huile de coco sur les pellicules et les démangeaisons. En Malaisie, la plante a servi à traiter la tuberculose pulmonaire. Aux îles Fidji et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les feuilles soignent les foulures, les douleurs de l’accouchement et la migraine. On mâche les racines en cas de maux de dent au Cameroun et en Indonésie, et de dysenterie en Asie du Sud-Est.

Production et commerce international

En Afrique tropicale, les Sida spp. sont utilisés et vendus au niveau local uniquement, à des fins médicinales. Les herboristes chinois et ayurvédiques stockent les plantes de Sida rhombifolia et les commercialisent via Internet.

Propriétés

La fibre d’écorce de Sida rhombifolia est blanche, souple, douce, brillante et d’une texture régulière. Après l’avoir soigneusement traitée, on peut la filer avec de la soie. Bien qu’elle soit plus fine et moins solide que la fibre de jute (Corchorus spp.), elle présente des propriétés similaires et peut la remplacer. Les fibres ultimes mesurent 0,8–2,3 mm de long et 15–25 μm de large. Les fibres libériennes en provenance de Sierra Leone contiennent 74,2% de cellulose et 12,7% de lignine, contre 74,8% de cellulose et 10,2% de lignine pour celles en provenance d’Inde. Les graines contiennent 16,9% d’huile.

Les feuilles et les racines contiennent de l’éphédrine. L’éphédrine est utilisée en Chine depuis des siècles pour traiter l’asthme et la bronchite. Les racines contiennent également des flavonoïdes, des tanins, des stéroïdes, des résines et des triterpénoïdes. Lors d’essais de toxicité, des extraits aqueux se sont révélés pratiquement non toxiques. L’extrait à l’éthanol de la plante inhibe les activités des muscles lisses d’iléon isolé de cobaye. La macération de feuilles a montré une activité antimicrobienne contre Citrobacter diversus, Escherichia coli, Escherichia paracoli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella enteritidis, Shigella flexneri et Staphylococcus aureus. Des extraits méthanoliques de la plante mettent en évidence une activité antimicrobienne contre Aspergillus ochraceus, Candida albicans, Candida intermedia, Cunninghamella elegans, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Des extraits éthanoliques des feuilles et des extraits aqueux des racines ont révélé une activité contre Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Des extraits de racine ont fait ressortir d’importantes propriétés cicatrisantes. Enfin, au cours d’un essai de criblage, l’extrait de feuille a fait apparaître une activité anticancéreuse et anti-VIH sur 60 lignées de cellules humaines testées.

Falsifications et succédanés

Les décoctions de racine et de feuille d’Abutilon, de Triumfetta et d’Urena spp. font office d’émollient de la même façon que celles des Sida spp. Les matières premières issues d’Ephedra spp. et destinées à la production de médicaments phytothérapeutiques de même que l’éphédrine pure sont produites en Chine sur une grande échelle. En 2007, on a produit pour une valeur de US$ 13 millions de l’éphédrine, qui était destinée à l’exportation, à partir de 30 000 t de matière première d’Ephedra spp.

Description

  • Plante herbacée vivace érigée ou arbrisseau atteignant 2(–3) m de haut ; tiges à poils étoilés ou densément recouvertes de poils doux et frisés.
  • Feuilles alternes, simples ; stipules linéaires, de 3–12 mm de long ; pétiole atteignant 2,5 cm de long ; limbe oblancéolé à ovale, de 0,5–13 cm × 0,5–6 cm, cunéiforme à arrondi à la base, acuminé à arrondi à l’apex, bord denté en scie, la face supérieure pubescente à poils étoilés, à poils simples ou glabre, la face inférieure plus densément pubescente que la supérieure.
  • Fleurs axillaires et solitaires ou groupées à l’extrémité des branches latérales, bisexuées, régulières ; pédicelle atteignant 3,5(–6) cm de long, articulé à proximité de l’apex ; épicalice absent ; calice à 10 côtes à la base, 5-lobé jusqu’au milieu, de 5–8 mm de long ; pétales 5, de 6–8 mm de long, blancs, jaune pâle ou rose jaunâtre ; colonne staminale de 1–3 mm de long, pubescente, à glandes pédonculées ; ovaire supère.
  • Fruit : schizocarpe subglobuleux de (8–)9–12(–14) méricarpes en forme de follicules ; méricarpes de 3–3,5 mm de long, lisses ou sculptés réticulés, à 1–2 arêtes courtes ou longues ou sans aucune arête, noirs, contenant 2–3 graines.
  • Graines aplaties, réniformes, d’environ 2 mm de diamètre, brun foncé à noires, glabres.

Autres données botaniques

Le genre Sida comprend quelque 200 espèces, réparties dans les régions tropicales et subtropicales. On a émis l’hypothèse que, au vu de la diversité morphologique et géographique, le genre Sida pourrait avoir une origine polyphylétique. Sur le plan morphologique, il est assez proche d’Abutilon et de Wissadula, et aucun d’eux ne présente d’épicalice.

Anatomie

La coupe transversale de la tige montre que les fibres libériennes sont disposées dans un cercle de coins rectangulaires, avec environ 42 faisceaux de fibres par coin. Les faisceaux sont carrés, rectangulaires à irréguliers, mais répartis uniformément, avec environ 14 cellules par faisceau.

Croissance et développement

A cause de ses tiges dures et de son aptitude à se développer rapidement à partir des graines, Sida rhombifolia passe pour une adventice nuisible dans de nombreuses cultures et pâturages. Le surpâturage lui permettrait de se développer rapidement puisque ses tiges ne sont pas consommables par le bétail. Son développement racinaire est bon et il pousse bien même en cas de sécheresse. A l’ombre, les feuilles restent plus petites et sont moins pubescentes que celles qui poussent au soleil.

Ecologie

Sida rhombifolia est une espèce rudérale que l’on trouve fréquemment à proximité des zones habitées, en bordure de route et de chemin, en lisière de forêt et en clairières. On la rencontre également sur les berges des rivières, en ripisylve, dans les savanes herbeuses et arbustives surpâturées, entre 200–2800 m d’altitude.

Multiplication et plantation

La majorité des graines de Sida rhombifolia sont dormantes pendant 12–24 mois après leur maturité. La germination qui est de 8% à une température de 35°C, atteint 62% grâce à un prétraitement de 10 minutes dans l’eau chaude (80°C), suivi par un prétraitement de 10 minutes dans l’eau froide (5°C). Quant au traitement qui consiste à faire tremper les graines pendant 25 minutes dans une solution de H2SO4, il a permis d’obtenir un taux de germination de 100%. La fourchette des températures optimales pour la germination est de 25–35°C.

Gestion

Même si plusieurs pays se sont lancés dans la culture de Sida rhombifolia en tant que plante à fibres, peu de détails ont été rendus publics. Sur les berges de la rivière Niger, elle est cultivée après la décrue du fleuve. En Centrafrique, elle est plantée en bordure des champs cultivés et le cycle de sa culture est de 4,5–5 mois.

Maladies et ravageurs

Des organismes de type mycoplasme sont responsables des symptômes du jaunissement de Sida rhombifolia au Burkina Faso. En Australie, une chrysomèle originaire du Mexique, Calligrapha pantherina, est utilisée comme biopesticide pour lutter contre les adventices que sont les Sida spp. Cette chrysomèle est spécifique des Sida et provoque la défoliation complète de la plante.

Récolte

On récolte Sida rhombifolia essentiellement dans la nature.

Rendement

En R.D. du Congo, on a signalé des rendements en fibres de 1300 kg/ha. Au cours d’essais menés au Rwanda dans les années 1950, on a obtenu des rendements en fibres de 240 kg/ha, les tiges fraîches, défeuillées produisant 4,0% de fibres au bout de 6 jours de rouissage.

Traitement après récolte

L’extraction de la fibre est certes difficile, mais c’est un problème que l’expérimentation devrait facilement résoudre. En Centrafrique, les tiges sont mises à sécher pendant 10–12 jours, après quoi le rouissage dans l’eau nécessite 20 autres jours. En Afrique du Sud, on conserve les feuilles en les faisant sécher avant de les stocker pour les consommer plus tard comme légume.

Ressources génétiques

Sida rhombifolia est largement réparti, y compris comme adventice, et localement assez commun dans les zones ouvertes et perturbées. C’est pourquoi il y a peu de chances pour qu’il soit menacé d’érosion génétique. De petites collections de ressources génétiques sont maintenues en Russie et au Royaume-Uni.

Perspectives

Sida rhombifolia continuera de jouer un rôle localement dans la production de fibres. Il pourrait présenter un certain intérêt en tant que source d’éphédrine, un alcaloïde, pour l’industrie locale. Pourtant, on peut également produire de l’éphédrine de manière synthétique, et son usage en médecine est en train d’être abandonné.

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Sources de l'illustration

  • Balu Perumal, 2001. Sida L. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 496–500.

Auteur(s)

  • C.H. Bosch, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands

Citation correcte de cet article

Bosch, C.H., 2011. Sida rhombifolia L. [Internet] Fiche de PROTA4U. Brink, M. & Achigan-Dako, E.G. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.

Consulté le 22 décembre 2024.


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