Maranthes robusta (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Huile essentielle / exsudat | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Maranthes robusta (Oliv.) Prance
- Protologue: Bull. Jard. Bot. Etat 46: 306 (1976).
- Famille: Chrysobalanaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 20
Synonymes
Parinari robusta Oliv. (1871).
Noms vernaculaires
Mahogany nut, Benin mahogany (En).
Origine et répartition géographique
On trouve Maranthes robusta en Afrique de l’Ouest, depuis la Côte d’Ivoire jusqu’au Nigeria.
Usages
Le bois de Maranthes robusta, vendu sous le nom de “koaramon” en Côte d’Ivoire, est essentiellement employé en construction et est traité vert à cet effet. Il est difficile à utiliser de façon rentable lorsqu’il faut refendre et usiner le bois séché, car même les outils tranchants en acier trempé s’émoussent rapidement. Il est parfois utilisé en menuiserie, pour les étais de mines, la charronnerie, les traverses de chemin de fer, les pirogues et les outils agricoles. On s’en sert également de bois de feu et pour la production de charbon de bois.
En Côte d’Ivoire, la décoction d’écorce et les feuilles pilées sont appliquées comme antalgique. Les femmes enceintes boivent la décoction d’écorce comme tonique.
Propriétés
Le bois de cœur, rouge à rouge foncé, ressemble à certains types d’acajou. Il fonce à l’exposition et se distingue nettement de l’aubier rosé ou jaunâtre pâle et épais. Le fil est droit, irrégulier ou contrefil, le grain est moyen à grossier. Le bois n’est que peu lustré. A la coupe, il dégage une odeur de miel ou de cire d’abeille qui s’estompe en séchant.
C’est un bois lourd, avec une densité d’environ 1000 kg/m³ à 12% d’humidité, dur et exceptionnellement rigide. Comme il sèche à l’air lentement et que les fentes et le gauchissement provoquent de graves détériorations, il est recommandé d’associer des programmes de séchage à l’air et en séchoir si l’on veut obtenir de bons résultats. Les taux de retrait sont élevés, de l’état vert à anhydre ils sont de 9% dans le sens radial et de 12% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est très instable en service. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 183–242 N/mm², le module d’élasticité de 21 500 N/mm², la compression axiale de 89–93 N/mm², le fendage de 30 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 6,2.
Il est très difficile à scier et à travailler tant à la main qu’à la machine ; en effet, à cause de sa forte teneur en silice, il désaffûte très rapidement les lames de coupe, en particulier lorsqu’il est sec. Alors que l’on peut scier et couper assez facilement le bois lorsqu’il présente un degré d’humidité élevé, en revanche il faut employer des dents de scies stellitées et des outils tranchants au carbure de tungstène pour le bois sec, mais eux aussi s’émoussent rapidement. Le bois se polit assez bien avec un enduit, mais il arrive que le contrefil peluche au rabotage. Il est difficile à clouer et des avant-trous sont nécessaires. Les caractéristiques de collage sont satisfaisantes. Il est moyennement durable, car il résiste modérément aux termites et bien aux térébrants marins. On ne dispose pas d’informations concernant sa réaction aux champignons. Le bois de cœur est modérément rebelle au traitement avec des produits de conservation, contrairement à l’aubier qui est perméable.
Le bois contient environ 43% de cellulose, 32% de lignine, 16% de pentosanes, 3,5% de cendres et jusqu’à 2,6% de silice. La solubilité est de 1,3% dans l’alcool-benzène, de 1,0% dans l’eau chaude et de 17,1% dans une solution de NaOH à 1%.
Falsifications et succédanés
Le bois de Maranthes robusta ressemble beaucoup à celui de Parinari excelsa Sabine et de Maranthes glabra (Oliv.) Prance et autres Maranthes spp. Il ressemble également à certaines catégories d’acajou africain (Khaya et Entandrophragma) et a été décrit et classé comme “faux acajou”.
Description
Arbre de taille petite à moyenne atteignant 20(–30) m de haut ; fût souvent ramifié à faible hauteur, cylindrique ou irrégulier, jusqu’à 100 cm de diamètre, parfois pourvu de contreforts bas ; surface de l’écorce écailleuse garnie de plaques irrégulières, brun grisâtre pâle à brun jaunâtre, écorce interne granuleuse, pourpre ou rouge foncé, exsudant une gomme rougeâtre ; cime de grande taille, dense, brun rougeâtre ; rameaux liégeux, souvent foncés à lenticelles rondes et saillantes. Feuilles disposées en spirale, simples et entières ; stipules de petite taille, précocement caduques ; pétiole robuste, atteignant 1 cm de long ; limbe elliptique, de 6–12,5 cm × 2,5–6 cm, cunéiforme et pourvu de 2 glandes à la base, acuminé à l’apex, papyracé, à poils courts, denses et brun jaunâtre au-dessous, pennatinervé à 5–8 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule ombelliforme terminale, fortement ramifiée, à pubescence courte, à nombreuses fleurs. Fleurs bisexuées, légèrement zygomorphes, 5-mères ; pédicelle de 4 mm de long ; réceptacle obconique, arqué, d’environ 3 mm de long ; sépales presque orbiculaires, d’environ 4 mm de long ; pétales presque orbiculaires, atteignant 6 mm de long, blanc verdâtre ; étamines 18–25, libres, d’environ 1 cm de long ; ovaire supère, inséré latéralement à proximité de l’apex du réceptacle, 2-loculaire, style long et élancé, incurvé. Fruit : drupe charnue, ellipsoïde à obovoïde, de 3–3,5 cm × 2–2,5 cm, glabre, jaune verdâtre virant au brun rougeâtre, contenant quelques graines. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 6–9 cm de long, épicotyle de 1,5–5 cm de long, à poils courts ; cotylédons épais et charnus, de 2,5–4 cm de long, se flétrissant rapidement ; 2 premières feuilles opposées.
Autres données botaniques
Le genre Maranthes comprend 12 espèces, dont 10 sont présentes en Afrique tropicale, une en Asie tropicale et une autre en Amérique tropicale.
Maranthes robusta a été confondu avec Maranthes glabra (Oliv.) Prance.
Le bois de plusieurs autres espèces de Maranthes est semblable à celui de Maranthes robusta et de Maranthes glabra et sert aux mêmes usages.
Maranthes chrysophylla
Maranthes chrysophylla (Oliv.) Prance (synonyme : Parinari chrysophylla Oliv.) est un arbre de taille moyenne à assez grande atteignant 40 m de haut, au fût droit jusqu’à 120 cm de diamètre, présent dans la forêt pluviale sempervirente depuis la Sierra Leone jusqu’au Gabon et au sud-ouest de la R.D. du Congo. Son bois rougeâtre sert au Liberia et au Gabon en construction et pour la confection de madriers ; bien qu’il soit lourd et solide, il ne serait pas durable une fois qu’il est exposé. L’écorce est toxique.
Maranthes goetzeniana
Maranthes goetzeniana (Engl.) Prance (synonyme : Parinari goetzeniana Engl.) est un arbre de taille moyenne à assez grande atteignant 35(–50) m de haut, au fût dépourvu de branches sur 20 m et mesurant jusqu’à 120 cm de diamètre, présent dans la forêt sempervirente depuis la Tanzanie jusqu’au Zimbabwe et au Mozambique. C’est un bois lourd, de couleur brun pâle, avec une densité d’environ 930 kg/m³ à 12% d’humidité, modérément dur mais qui n’est pas très solide. On s’en sert pour confectionner des poteaux, des traverses de chemin de fer, des manches d’outils et des jougs, comme bois de feu et pour produire du charbon de bois. La pulpe du fruit est comestible ; après avoir cassé les noyaux, les graines sont consommées, notamment par les enfants en période de disette. L’écorce produit un colorant rouge. Les fleurs produisent un nectar qui est recueilli par les abeilles.
Maranthes polyandra
Maranthes polyandra (Benth.) Prance est un arbuste ou un arbre de petite taille atteignant 8 m de haut, au fût court et noueux, présent du Mali jusqu’au Soudan dans la savane boisée et herbeuse. Son bois est utilisé en construction et pour les clôtures sous la forme de poteaux, comme bois de feu et pour la production de charbon de bois. On a utilisé le bois pour le tannage, et la cendre du bois remplace le sel. On mâche les feuilles pour se colorer les dents. Les fruits sont comestibles. En médecine traditionnelle, les racines soignent les ulcères, la syphilis et la démence. L’écorce traite le kwashiorkor et la décoction d’écorce se prend contre la fièvre et les douleurs en général, et elle est prescrite aux femmes enceintes comme tonique ; la décoction ou la poudre d’écorce s’utilise en bain pour soigner les plaies et les fractures. Les feuilles sont appliquées sur les fractures et chez les enfants en cas de douleurs abdominales.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 9 : vaisseaux exclusivement solitaires (à 90% ou plus) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; (31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses) ; 32 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations horizontales (scalariformes) à verticales (en balafres) ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≥ 200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré.
- Trachéides et fibres : (60 : présence de trachéides vasculaires ou juxtavasculaires) ; 62 : fibres à ponctuations distinctement aréolées ; 63 : ponctuations des fibres fréquentes sur les parois radiales et tangentielles ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 70 : fibres à parois très épaisses.
- Parenchyme axial : (85 : parenchyme axial en bandes larges de plus de trois cellules) ; 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale ; 94 : plus de huit cellules par file verticale.
- Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; (104 : rayons composés uniquement de cellules couchées) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 116 : ≥ 12 rayons par mm.
- Inclusions minérales : 159 : présence de corpuscules siliceux ; 160 : corpuscules siliceux dans les cellules des rayons.
(E. Ebanyenle, P.E. Gasson & E.A. Wheeler)
Croissance et développement
L’architecture de Maranthes robusta suit le modèle de croissance de Troll, dans lequel tous les axes ont tendance à pousser obliquement ou horizontalement en se superposant sans arrêt. Les axes principaux contribuent au développement en partie du tronc et en partie des branches. La croissance en hauteur est rendue possible grâce à la capacité de la partie basale de chaque pousse de prendre une position érigée suite à une croissance secondaire.
Maranthes robusta se régénère bien à l’ombre. Au Ghana, la floraison n’est habituellement pas saisonnière et a lieu en janvier–juillet et en septembre–janvier ; on trouve des fruits mûrs en janvier–avril normalement. Il est probable que les graines soient disséminées par les éléphants. Les primates s’en nourrissent.
Ecologie
Le milieu typique de Maranthes robusta est la forêt marécageuse, souvent à proximité d’une côte. On le trouve aussi dans des types plus secs de forêt pluviale semi-sempervirente, souvent associé à Brachystegia eurycoma Harms, Irvingia gabonensis (Aubry-Lecomte ex O’Rorke) Baill. et Triplochiton scleroxylon K.Schum.
Maladies et ravageurs
Les arbres sur pied peuvent être attaqués par des foreurs de grande taille.
Ressources génétiques
Maranthes robusta est répandu et bien que les données actuelles sur son abondance fassent défaut et que son milieu se réduise comme peau de chagrin, rien n’indique qu’il soit sérieusement menacé par l’érosion génétique.
Perspectives
L’abrasivité inhabituelle, la rigidité, la forte densité et les taux de retrait du bois de Maranthes robusta limitent son utilisation aux marchés nationaux, où il continuera à être utile pour des usages permettant qu’il soit transformé vert. Son prix élevé comme bois de feu indique à quel point la demande est forte pour cet usage.
Références principales
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Sources de l'illustration
- Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome premier. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 369 pp.
Auteur(s)
- J.R. Cobbinah, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
- E.A. Obeng, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Citation correcte de cet article
Cobbinah, J.R. & Obeng, E.A., 2012. Maranthes robusta (Oliv.) Prance. In: Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 6 mars 2025.
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