Mansonia altissima (PROTA)

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Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fourrage Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Statut de conservation Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


répartition en Afrique (sauvage)
1, rameau en fleurs ; 2, fruit. Redessiné et adapté par Iskak Syamsudin
écorce et tranche
feuilles et fruits
bois
bois
planches empilées (Arnhemse Fijnhouthandel)
coupe transversale du bois
coupe tangentielle du bois
coupe radiale du bois
face transversale du bois

Mansonia altissima (A.Chev.) A.Chev.


Protologue: Bull. Soc. Bot. France 58, Mém. 8: 138 (1912).
Famille: Sterculiaceae (APG: Malvaceae)
Nombre de chromosomes: 2n = 48

Noms vernaculaires

  • Bété, mansonia (Fr).
  • Mansonia, African black walnut, African walnut (En).

Origine et répartition géographique

Mansonia altissima est présent depuis la Guinée et la Côte d’Ivoire jusqu’en Centrafrique et dans le nord du Congo.

Usages

Le bois (noms commerciaux : mansonia, bété, noyer noir d’Afrique, pruno) est utilisé en menuiserie courante et de luxe, pour l’ébénisterie, la fabrication de meubles, le tournage, les placages décoratifs et l’artisanat. Il sert également en construction pour les portes et fenêtres, les couchettes de train et les agencements de magasins, ainsi que pour les boîtes et les caisses. Le bois de bonne couleur a l’aspect du noyer noir américain, dont il est un substitut couramment employé, par ex. pour les fûts et les crosses de pistolets, les instruments de musique et les caissons de baffles.

Les déchets du bois peuvent servir de substrat au champignon comestible Pleurotus tuber-regium. Des observations préliminaires indiquent qu’une fois fermenté, ce substrat a une certaine valeur dans l’alimentation du bétail.

L’écorce est très toxique et dans certaines parties du sud-ouest de la Côte d’Ivoire, c’est le composé principal d’un poison de flèche très efficace, également utilisé dans des pièges à épieux pour le gros gibier. Cette écorce entre également dans la composition de poisons de flèche dans d’autres régions de l’aire de répartition. Au Nigeria et au Ghana, les produits tirés de l’écorce étaient jadis utilisés dans le traitement de la lèpre. On prend l’extrait d’écorce en boisson, ou bien l’infusion de racine en lavement pour leurs vertus aphrodisiaques. La décoction de racine se prend en lavement contre la lèpre. La décoction d’écorce de rameau s’emploie en bain contre le pian, la gale et la syphilis.

Production et commerce international

Le bois de Mansonia altissima a été exporté pour la première fois du Nigeria dans les années 1930 comme substitut au noyer ; à cette époque, le rendement annuel soutenable avait été évalué à 4800 m³ par an. Toutefois, entre 1959 et 1970, le Nigeria a exporté 15 500 m³ de grumes et 800 m³ de bois scié par an. La Côte d’Ivoire a exporté environ 131 400 m³ de grumes et 2700 m³ de bois scié par an en 1967–1972. En 1994, la Côte d’Ivoire a exporté 314 m³ de placages. Le Ghana a exporté 2700 m³ de grumes en 1998 et seulement 300 m³ en 2000 et en 2001. En 2004, le Ghana a exporté 1000 m³ de contreplaqué à un prix moyen de US$ 367/m³. Le Cameroun a exporté 1900 m³ de bois scié en 2003. L’Europe et les Etats-Unis sont les principaux importateurs.

Propriétés

Le bois de cœur est brun jaunâtre à gris-brun foncé, voire brun foncé, souvent strié de violet, rougeâtre ou vert grisâtre, souvent en bandes alternées claires et foncées. A l’exposition il ternit et prend une teinte brune plus ou moins terne. Il se démarque nettement de l’aubier, large de 2–4(–6) cm, blanc à rosé. Le fil est habituellement droit, le grain fin. Le bois est moyennement lustré.

Il est de poids moyen, avec une densité à 12% d’humidité de 590–720 kg/m³. Il sèche assez rapidement sans trop de déformation ou de détérioration. Au Congo, il faut environ 15 semaines à des planches de 5,5–6 cm d’épaisseur pour sécher à l’air et passer de 75% à 23% d’humidité. Le retrait du bois vert à anhydre est de (2,6–)4,1–5,7(–7,0)% radialement et de (5, 2–)7,1–9,7% tangentiellement. Le mouvement en service est moyen.

A 12% d’humidité, le module de rupture est de (61–)114–177(–183) N/mm², le module d’élasticité de 9320–12 800 N/mm², la compression axiale de 43–68(–96) N/mm², le cisaillement de 6–15 N/mm², le fendage de 9–23 N/mm, la dureté Janka de flanc de 5690–7470 N et la dureté Janka en bout de 5740–7470 N.

C’est un bois facile à travailler à la main et aux machines-outils qui use peu les lames de coupe ou de façon modérée seulement, et qui ne carbonise pas. Travaillées, les surfaces donnent un beau fini. Le bois supporte assez bien le clouage et le vissage, mais le fer tend à rouiller en contact avec le bois. Les propriétés de collage sont bonnes. Le bois prend bien la teinture et la cire. Il se déroule bien mais demande à être attendri au préalable ; le placage est relativement fragile. Le cintrage à la vapeur est facile tant qu’il n’y a pas de nœuds.

Le bois de cœur est très durable, étant résistant aux champignons, aux foreurs et aux termites ; dans les grumes, l’aubier est sensible aux attaques de scolytes et de capricornes. Le bois de cœur est extrêmement rebelle à l’imprégnation aux produits de conservation, l’aubier étant quant à lui perméable.

Au cours de son usinage, le bois produit énormément de poussière, et peut entraîner de graves problèmes de santé pour les ouvriers. La sciure peut provoquer des dermatites, des saignements de nez, une irritation de la gorge, de l’asthme et de l’eczéma, et les réactions s’intensifient à chaque nouvelle exposition. Des troubles cardiaques ont également été signalés. Les porcs auxquels on avait donné de la sciure pour litière ont développé de graves dermatites de contact et des porcelets en sont même morts. Les toxines du bois, même sous forme de mince placage, sont résistantes à l’oxydation et stables à la chaleur ; elles restent actives de nombreuses années.

L’extrait à l’éthanol du bois a démontré des effets hépatotoxiques et hématotoxiques en administration orale à des rats. Des extraits d’écorce à l’éthanol et au chloroforme ont montré une très forte toxicité sur plusieurs mammifères. Des extraits d’écorce inhibent aussi la croissance de Mycobacterium tuberculosis. Vues ses propriétés antibactériennes, l’ajout de l’écorce en petites quantités dans l’alimentation des poulets pour remplacer les antibiotiques du commerce a amélioré le taux de conversion alimentaire.

L’écorce contient un composé hautement toxique, la mansonine, qui s’apparente aux cardénolides de Digitalis et à l’ouabaïne de Strophanthus. Son aglycone a été identifié, il s’agit de la strophanthidine. Quelque 30 hétérosides toxiques ont par ailleurs été identifiés.

Du bois, on a isolé des hétérosides de même nature, un dérivé d’azulène et un ensemble de quinones, appelés mansonones A–I et L. La mansonone A est le principal agent causal de l’allergie à la sciure. Les graines contiennent elles aussi un grand nombre d’hétérosides cardénolides, dont des hétérosides de strophanthidine et de nigrescigénine. Deux hétérosides, le strophothévoside et le strophalloside, sont presque aussi toxiques pour les mammifères que l’ouabaïne.

Description

  • Arbre sempervirent de taille moyenne à assez grande, atteignant 45 m de haut ; fût dépourvu de branches sur une hauteur jusqu’à 30 m, atteignant 100(–150) cm de diamètre, généralement droit, cylindrique, parfois à contreforts étroits ; surface de l’écorce fissurée longitudinalement, brun clair, écorce interne jaunâtre ; cime petite, ovoïde, dense, à branches presque horizontales, pendantes par la suite ; rameaux poilus ou glabres.
  • Feuilles alternes, simples ; stipules présentes, tombant vite ; pétiole de 2–5 cm de long, poilu ; limbe obovale à orbiculaire, de 15–30 cm × 8–15 cm, cordé à la base, arrondi et parfois courtement acuminé à l’apex, bord légèrement ondulé ou denté, papyracé, densément poilu au-dessous, à 6–7 nervures basales et 4–5 paires de nervures latérales.
  • Inflorescence : grande cyme terminale, pédonculée, de 12–15 cm de long, densément couverte de poils courts, à nombreuses fleurs.
  • Fleurs bisexuées, odorantes ; pédicelle d’environ 7 mm de long ; calice d’environ 1 cm de long, fendu unilatéralement, replié vers l’extérieur, à poils étoilés ; pétales 5, obovales, d’environ 12 mm × 6 mm, glabres, blancs, tordus dans le bouton ; androgynophore bien développé, d’environ 18 mm de long ; étamines 10 sur un seul cercle, presque sessiles ; staminodes 5, écailleux ; ovaire supère, constitué de 5 carpelles libres, velouté, chaque carpelle muni d’un style filiforme flexueux, à stigmate minuscule.
  • Fruit constitué de 1–2(–3) noix ovoïdes d’environ 0,5 cm de diamètre, surface réticulée, à grande aile papyracée de 5–6 cm × environ 2 cm.
  • Plantule à germination épigée.

Autres données botaniques

Le genre Mansonia comprend 4 ou 5 espèces, 2 en Afrique, 1 en Inde et 1 en Myanmar et Thaïlande. Chez Mansonia altissima on reconnaît 2 variétés : var. altissima présente du Liberia au Nigeria, et var. kamerunica Jacq.-Fél., présente du Nigeria jusqu’en Centrafrique. La seconde se caractérise par ses rameaux glabres. Il est difficile de dire si Mansonia nymphaeifolia Mildbr., espèce endémique du Cameroun, est différente de Mansonia altissima var. kamerunica.

Mansonia diatomanthera

Mansonia diatomanthera Brenan est un grand arbre connu seulement dans 2 ou 3 endroits de la Tanzanie. L’utilisation de son bois n’est mentionnée nulle part, mais l’infusion d’écorce s’emploie en bain pour traiter la gale. Mansonia diatomanthera est en danger critique d’extinction.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes).
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23? : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 24 : ponctuations intervasculaires minuscules (très fines) ( 4μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; (48 : 20–40 vaisseaux par millimètre carré).
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 76 : parenchyme axial en cellules isolées ; 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; (91 : deux cellules par file verticale) ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
  • Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm.
  • Structure étagées : 118 : tous les rayons étagés ; 120 : parenchyme axial et/ou éléments de vaisseaux étagés ; 121 : fibres étagées.
  • Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons ; (138 : cristaux prismatiques dans les cellules couchées des rayons) ; (140 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées, dressées et/ou carrées des rayons) ; (141 : cristaux prismatiques dans les cellules non cloisonnées du parenchyme axial).
(P. Ng’andwe, H. Beeckman & P.E. Gasson)

Croissance et développement

Des semis ont atteint une hauteur de 1–2 m en 4 ans en forêt naturelle et de 6 m en 4 ans sur des sites après l’abattage. A Kumasi (Ghana), des arbres avaient atteint un diamètre de fût de 6,5–16 cm et une hauteur de 8–15 m en 10 ans. Pour des plantations au Cameroun, on a relevé une croissance plus rapide : les arbres avaient gagné 2 m de haut par an au bout de 2 ans, ce chiffre tombant à 1,3 par an au bout de 10 ans. En Côte d’Ivoire, la croissance annuelle moyenne du diamètre de fût de Mansonia altissima, toutes catégories de diamètres confondues, se situait entre 2,5 et 7 mm. La croissance moyenne pour la catégorie de diamètre de 30–50 cm était de 5,1 mm par an. Un arbre moyen atteint en principe un diamètre de fût de 50 cm en 90 ans.

Au Ghana, la floraison a lieu de mai à octobre avec un pic en juin et les fruits mûrissent en juillet–avril. Les fruits sont disséminés par le vent à la fin de la saison sèche.

Ecologie

Mansonia altissima est caractéristique de la forêt dense semi-décidue dans des régions ayant 1600 mm de pluviométrie annuelle et une saison sèche marquée. En Côte d’Ivoire, la limite méridionale de son aire de répartition correspond largement avec la transition de la forêt semi-décidue à la forêt sempervirente ; au nord, son aire de répartition s’étend jusqu’aux parcelles de forêt dense dans la savane. Les semis abondent sur les sols fertiles des sites secs ; ils sont relativement résistants à la sécheresse. Plantés dans la zone de forêts humides, les semis sont morts au bout de quelques années. Au Ghana, Mansonia altissima est très commun dans les forêts semi-décidues du nord-ouest du pays, où il est surtout présent dans des endroits exposés. Dans le sud du Ghana, des semis atteignant 1 m de haut sont très communs dans la forêt perturbée, tandis que les semis de plus petite taille sont plus fréquents dans la forêt non perturbée. Les arbres adultes sont plus fréquents dans les forêts exploitées ou incendiées que dans les forêts non perturbées.

Multiplication et plantation

Le poids de 1000 graines est d’environ 330 g. La germination débute après environ 10 jours et peut prendre une semaine, mais une période de dormance de plusieurs mois a également été observée. La dormance n’a entraîné que peu de perte de viabilité. La germination se produit aussi bien à la lumière qu’à l’obscurité, mais elle est fortement réduite dans les trouées forestières importantes. Au cours des deux premières années suivant la germination, un léger ombrage stimule la croissance et la formation de feuilles saines. Les feuilles se tiennent à la verticale dans les endroits exposés, et davantage à l’horizontale à l’ombre. Après 2 ans, Mansonia altissima a besoin d’un ensoleillement direct et il a été classé comme une essence de lumière non pionnière.

Gestion

Mansonia altissima a fait l’objet d’essais dans des plantations et des plantations d’enrichissement, mais on n’en connaît pas les résultats. Au Cameroun, on en a planté 420 ha, et en Côte d’Ivoire 78 ha. Il est parfois conservé ou planté dans les systèmes d’agroforesterie.

Maladies et ravageurs

Le fût de l’arbre sur pied est attaqué par les scolytes. Les chenilles de la noctuelle Godasa sidae peuvent défolier entièrement les plantations. Les chenilles xylophages d’Eulophonotus spp. peuvent endommager l’aubier. Les larves de l’acridien polyphage Zonocerus variegatus peuvent attaquer sérieusement le feuillage, surtout chez les arbres âgés. Dans les plantations, ils peuvent devenir des ravageurs sérieux.

Récolte

Le diamètre minimum d’abattage est de 40 cm en Centrafrique, 50 cm en Côte d’Ivoire, 60 cm au Liberia et au Cameroun, et 70 cm au Ghana.

Rendement

Un arbre de 40 cm de diamètre produit environ 1,8 m³ de bois d’œuvre, et les arbres de 50, 60 et 70 cm de diamètre produisent respectivement 2,8 m³, 4,1 m³ et 5,6 m³.

Traitement après récolte

Les grumes qui viennent d’être abattues sont trop lourdes pour un transport fluvial.

Ressources génétiques

Mansonia altissima bénéficie d’une protection légale en Côte d’Ivoire. Au Ghana, il a été classé comme une espèce à “étoile rose”, ce qui signifie qu’il est considéré comme commun et modérément exploité. En 1984, la FAO a recommandé sa conservation in situ.

Perspectives

Le bois de Mansonia altissima va probablement rester précieux pour les meubles et la décoration, pour lesquels il existe un marché stable et une demande en hausse. L’absence de statistiques de production fiables ne permet pas d’évaluer les quantités de bois d’œuvre de Mansonia altissima qui peuvent être prélevées de manière durable. En raison de sa forte valeur, il est recommandé de mener des essais sur Mansonia altissima et de l’incorporer dans les programmes de plantation et d’enrichissement ou dans les systèmes d’agroforesterie.

Références principales

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Sources de l'illustration

  • Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome deuxième. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 341 pp.
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Auteur(s)

  • F. Ohene-Coffie, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana

Citation correcte de cet article

Ohene-Coffie, F., 2008. Mansonia altissima (A.Chev.) A.Chev. In: Louppe, D., Oteng-Amoako, A.A. & Brink, M. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 18 décembre 2024.


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