Guibourtia coleosperma (PROTA)

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Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Guibourtia coleosperma (Benth.) J.Léonard


Protologue: Bull. Jard. Bot. Etat 19: 403 (1949).
Famille: Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae)
Nombre de chromosomes: 2n = 48

Noms vernaculaires

Copalier, copalier de Rhodésie (Fr). African rosewood, bastard teak, Rhodesian teak, bastard mopane, large false mopane, large mock mopane, copalwood, Rhodesian mahogany (En).

Origine et répartition géographique

L’aire de répartition de Guibourtia coleosperma s’étend au sud de la R.D. du Congo, en Zambie, en Angola, en Namibie, au Botswana et au Zimbabwe.

Usages

Le bois de Guibourtia coleosperma est utilisé en construction, en parqueterie, en menuiserie, pour les boiseries intérieures, le mobilier, les étais de mines, la construction navale, la charronnerie, les traverses de chemin de fer, les jouets et les articles de fantaisie, les manches d’outils, le tournage et les placages décoratifs. On s’en sert traditionnellement pour fabriquer des pirogues. C’est un bois de feu apprécié.

La graine et son arille contiennent de l’huile qui est utilisée en cuisine. Le colorant rouge qui provient de l’arille sert à colorer le mobilier. Les graines sont consommées, notamment pendant les périodes de disette, souvent après avoir été grillées et broyées. Les arilles sont eux aussi consommés ou servent à fabriquer une boisson nourrissante. On les fait cuire avec des feuilles de manioc comme assaisonnement. L’écorce sert au tannage et à la teinture. Guibourtia coleosperma est un arbre ornemental prisé, aux fleurs et aux fruits impressionnants qui se détachent sur le feuillage d’un noir brillant, et qui donne une ombre épaisse. En médecine traditionnelle, on applique les racines sur les plaies pour en accélérer la cicatrisation, et la décoction de racine soigne les maladies vénériennes. Les jeunes feuilles servent d’antitussif et la décoction de feuilles est administrée après l’accouchement pour favoriser la récupération et contre les maux d’estomac. On prescrit la décoction de racine et d’écorce en bain de vapeur pour soigner les maux de tête, tandis que les racines et les feuilles entrent dans la composition de préparations qui traitent la fièvre et les maladies mentales.

Production et commerce international

Le bois de Guibourtia coleosperma est commercialisé sur le marché international des bois d’œuvre en petites quantités. On signale qu’environ 500 m³ sont issus chaque année de forêts et de zones boisées gérées durablement.

Propriétés

Le bois de cœur, brun rosé ou rouge-brun pâle, strié de rosé ou de rougeâtre, fonce pour prendre une belle couleur rouge-brun d’acajou tandis que les rayures s’estompent peu à peu. Il se distingue nettement de l’aubier blanc jaunâtre à rose pâle, de 9 cm d’épaisseur. Le fil est droit ou contrefil, le grain moyennement fin et régulier. Le bois a un bel aspect. Il dégage une odeur parfumée à la coupe.

C’est un bois lourd, avec une densité de (670–)800–960 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air lentement ; le séchage doit être minutieux pour éviter le gauchissement et les fentes excessives. Le bois scié peut être séché au four à vitesse et à température modérées. Les taux de retrait sont modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 2,0–3,7% dans le sens radial et de 3,2–5,7% dans le sens tangentiel.

A 12% d’humidité, le module de rupture est de 85–142 N/mm², le module d’élasticité de 9210 N/mm², la compression axiale de 51–58 N/mm², la compression transversale de 14 N/mm², le cisaillement de 14–16 N/mm², le fendage de 20 N/mm, la dureté Janka de flanc de 8820–9065 N et la dureté Janka en bout de 9800–11 150 N.

Le bois se scie et se travaille bien malgré sa forte densité et dureté. Il se finit bien, même si la présence de contrefil risque parfois d’entraîner un certain peluchage au rabotage. Il se polit bien. Des avant-trous sont nécessaires pour le clouage et le vissage. Les caractéristiques de collage et de vernissage sont satisfaisantes, alors que la coloration peut être délicate. On peut produire des placages de bonne qualité par tranchage et par déroulage. Le bois est moyennement durable à durable, car il résiste moyennement aux attaques cryptogamiques et résiste bien à celles des termites. L’aubier est sensible aux Lyctus. Le bois de cœur est rebelle aux traitements avec des produits de conservation.

Les graines contiennent environ 6,5% d’huile et 14,5% de protéines. Le bois de cœur contient des proguibourtinidines (avec ou sans structure stilbénoïde), des profisétinidines et des composés dérivés. Des hétérosides flavonoïdes ont été isolés de l’écorce.

Falsifications et succédanés

Une grande quantité de bois de Guibourtia coleosperma est mélangée avec du bois de Baikiaea plurijuga Harms, commercialisé sous le nom de “mukusi” ou de “teck du Zambèze”. Les deux espèces poussent sur le même type de végétation et leur bois présente la même apparence et les mêmes caractéristiques.

Description

Arbre de taille moyenne atteignant 30 m de haut, semi-sempervirent ; fût dépourvu de branches sur 15 m, jusqu’à 65(–125) cm de diamètre, à contreforts peu développés ou cannelé à la base ; surface de l’écorce lisse ou quelquefois écailleuse, grise à crème rosé, écorce interne rougeâtre ; cime arrondie, de grande taille ; jeunes branches brun rougeâtre, glabres. Feuilles disposées en spirale, composées paripennées à 1 paire de folioles ; stipules de 1–2 cm de long, précocement caduques ; pétiole de 1,5–4 cm de long ; folioles presque sessiles, obliquement ovales ou elliptiques, de 3,5–12 cm × 2–6 cm, à base cunéiforme, à apex normalement acuminé, glabres, à nombreux points translucides, pennatinervées à 7–11 paires de nervures latérales, dont 1–3 à partir de la base de la foliole. Inflorescence : panicule axillaire ou terminale atteignant 12 cm de long, presque glabre ; bractées atteignant 2 mm de long, très précocement caduques. Fleurs bisexuées, zygomorphes, blanchâtres à crème, parfumées ; pédicelle de 2–5 mm de long ; sépales 4(–5), inégaux, de 5–6 mm × 1,5–4 mm, pubescents à l’intérieur ; pétales absents ; étamines 10, libres, jusqu’à 7 mm de long ; ovaire supère, arrondi, d’environ 1 mm de diamètre, glabre, 1-loculaire, à stipe court, style de 4–5 mm de long. Fruit : gousse obliquement elliptique, aplatie, de 2–3,5 cm × 1,5–2 cm, glabre, ridée et brune, à déhiscence tardive, contenant 1 seule graine. Graines ellipsoïdes, légèrement aplaties, de 1–2 cm de long, brun foncé, brillantes, complètement enveloppées par un arille rouge, pendant du fruit ouvert par un funicule filiforme. Plantule à germination épigée ; cotylédons presque arrondis, foliacés.

Autres données botaniques

Le genre Guibourtia comprend environ 14 espèces, toutes africaines, mais une seule est présente en Amérique tropicale. Le genre est apparenté aux genres Hymenaea et Peltogyne.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes.
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; (80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré) ; (81 : parenchyme axial en losange) ; (83 : parenchyme axial anastomosé) ; 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; 89 : parenchyme axial en bandes marginales ou semblant marginales ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale.
  • Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 115 : 4–12 rayons par mm.

(F.D. Kamala, P.E. Gasson & E.A. Wheeler)

Croissance et développement

Guibourtia coleosperma a une croissance lente, avec un accroissement annuel moyen du diamètre de fût d’environ 3 mm. Au Zimbabwe, sur une plantation expérimentale de 16 ans, l’accroissement annuel moyen en hauteur a atteint à peine 14–21 cm et la survie seulement 5%. Les rejets de souche atteignent près de 1 m de long en un an. En général, l’arbre n’est défeuillé que sur de courtes périodes et il est souvent presque sempervirent. La floraison a lieu de décembre à mars. Les graines peuvent être récoltées de (mai–)juin jusqu’en octobre. Le rouge vif des arilles attire les oiseaux tels que les étourneaux et les perroquets ainsi que les singes qui s’en nourrissent et disséminent ainsi les graines. On a trouvé des racines latérales à 10–60 cm de profondeur au Zimbabwe, mais la racine pivotante peut atteindre 10 m de profondeur, voire plus. Des endomycorhizes s’associent aux racines.

Ecologie

Guibourtia coleosperma se rencontre en zone boisée et en forêt sèche, souvent en bord de rivières, à 750–1400 m d’altitude. On le trouve dans des zones où la température annuelle moyenne est de 20–28°C et où la pluviométrie annuelle atteint (450–)650–1100 mm. C’est souvent l’une des espèces dominantes de l’étage supérieur au même titre que Baikiaea plurijuga Harms et Pterocarpus angolensis DC., qui sont également des essences à bois d’œuvre importantes. On le trouve presque exclusivement sur les sols sablonneux du Kalahari, profonds et pauvres, dont la capacité de rétention d’eau est faible. Guibourtia coleosperma est sensible aux incendies et presque insensible au gel qui risque cependant d’endommager sérieusement semis et gaules.

Multiplication et plantation

Guibourtia coleosperma peut se multiplier par graines, boutures ou drageons. La production de graines varie, semble-t-il, énormément d’une année sur l’autre, fluctuant principalement sous l’effet du volume et de la répartition des précipitations. Le poids de 1000 graines est d’environ 275 g. La germination débute normalement dans les 10 jours qui suivent le semis. Au Botswana, des essais de germination réalisés à l’aide de graines fraîches et non traitées ont donné un taux de germination de 95%. Si l’on veut que les semis aient un taux de survie élevé, il faut les mettre sous abri et leur assurer une bonne humidité. Dans les plantations expérimentales, des espacements allant de 2 m × 2 m à 5 m × 5 m ont été pratiqués.

Gestion

Dans le sud de la R.D. du Congo, Guibourtia coleosperma est localement commun, et l’on compte 5–6 arbres par ha. On a essayé de soumettre tôt la végétation de sous-bois et la couche de litière à des feux maîtrisés en mai ; on a pu ainsi démontrer que cela était utile et évitait les incendies beaucoup plus ravageurs de septembre. Une fois qu’ils ont été coupés, les arbres peuvent développer des drageons et des rejets. Guibourtia coleosperma est parfois planté. En plantations, il faut pratiquer des dégagements réguliers pendant au moins les 3 premières années.

Maladies et ravageurs

En pépinière, les semis sont sensibles à l’araignée rouge, notamment sous serre. Les éléphants et les antilopes broutent le feuillage, mais on n’a pas observé de dégâts graves.

Récolte

Des fûts dont le diamètre minimal atteignait 35 cm ont été coupés dans les forêts claires naturelles selon un cycle d’abattage de 40 ans. Au Zimbabwe, le diamètre de fût minimal recommandé pour Guibourtia coleosperma et pour Baikiaea plurijuga est de 50 cm. L’abattage sélectif n’a pas aggravé les problèmes d’érosion parce que les sols du désert de Kalahari permettent à l’eau de s’infiltrer et que leur déclivité atteint seulement 1%, voire moins. Toutefois, il peut augmenter les risques d’incendies. Après la coupe, la régénération était satisfaisante. Pourtant, ailleurs, on a pu observer que la régénération de Guibourtia coleosperma après l’abattage n’était pas suffisante, alors que celle de Baikiaea plurijuga était plus que satisfaisante ; ce qui pourrait avoir pour effet de favoriser cette dernière espèce qui pourrait devenir plus dominante dans la végétation.

Traitement après récolte

Les grumes ne doivent pas séjourner dans la forêt pendant longtemps ou bien elles doivent être traitées avec des insecticides car l’aubier a tendance à être la proie des insectes. On extrait l’huile en pilant et en faisant cuire les graines. Au Botswana et en Zambie, on retire les arilles avec de l’eau chaude.

Ressources génétiques

Guibourtia coleosperma est largement réparti sans qu’aucune menace apparente ne plane sur lui, pourtant en Namibie et au Botswana il est protégé par la loi.

Perspectives

Guibourtia coleosperma a beau être un arbre utile à usages multiples qui fournit des produits ligneux et non ligneux comme par exemple des graines comestibles et des médicaments traditionnels, rien n’a été tenté à ce jour pour le domestiquer ou pour exploiter sa variabilité génétique. Il faut à tout prix redoubler d’efforts pour explorer les possibilités qu’il pourrait offrir en plantations, même si ses faibles taux de croissance semblent limiter son avenir en tant qu’essence de reboisement ayant une importance d’un point de vue économique, mais aussi comme bois d’œuvre susceptible d’être exploité durablement dans la forêt naturelle. Il existe peu d’informations concernant ses modes de conduite ; aussi faut-il développer les recherches dans ce domaine.

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Sources de l'illustration

  • Ross, J.H., 1982. Caesalpinioideae. In: de Winter, B., Killick, D.J.B., Leistner, O.A. & Ross, J.H. (Editors). Flora of Southern Africa 16(2). Department of Agricultural Technical Services, Pretoria. Republic of South Africa. 142 pp.

Auteur(s)

  • W. Mojeremane, Department of Crop Science and Production, Botswana College of Agriculture, Private Bag 0027, Gaborone, Botswana
  • I. Kopong, Department of Crop Science and Production, Botswana College of Agriculture, Private Bag 0027, Gaborone, Botswana

Citation correcte de cet article

Mojeremane, W. & Kopong, I., 2011. Guibourtia coleosperma (Benth.) J.Léonard. In: Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. Consulté le 22 décembre 2024.


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