Evolvulus alsinoides (PROTA)
Introduction |
Evolvulus alsinoides (L.) L.
- Protologue : Sp. pl. ed. 2, 1: 392 (1762).
- Famille : Convolvulaceae
- Nombre de chromosomes : 2n = 26
Noms vernaculaires
- Slender dwarf morning-glory, tropical speedwell (En).
- Corre corre (Po).
Origine et répartition géographique
Evolvulus alsinoides est probablement originaire des Amériques, mais s’est répandu en Asie et probablement en Afrique dans les années 1500. Il est désormais répandu dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde. En Afrique tropicale, il est présent depuis le Sénégal et la Gambie jusqu’en Somalie, et vers le sud jusqu’à Madagascar et en Afrique du Sud.
Usages
Les feuilles d’Evolvulus alsinoides sont amères et s’utilisent largement en Afrique et en Asie dans la préparation de toniques et de fébrifuges. Au Niger, la décoction de feuilles se prend comme laxatif ou purgatif. Au Bénin, les feuilles réduites en poudre et mélangées à du beurre de karité s’appliquent en friction pour soigner la raideur des membres. Au Kenya, la poudre de feuilles s’applique sur des plaies et des blessures saignantes, et en Tanzanie on met les feuilles pilées sur les glandes enflées du cou. Les Suris en Ethiopie appliquent les feuilles broyées sur les brûlures, et les Sukumas en Tanzanie brûlent les feuilles séchées dans une pipe en tant que remède contre la lèpre. Les feuilles sont aussi transformées en cigarettes que l’on fume au Nigeria et en Inde contre l’asthme et la bronchite chronique. Au Niger, les cendres de la plante font partie d’une préparation que l’on frictionne sur la peau contre les infections, notamment la varicelle. Au Togo, l’infusion de la plante se prend pour soigner les problèmes de la menstruation. Au Nigeria, l’infusion de la plante entière est absorbée comme stomachique. En Ethiopie, au Kenya et à Madagascar, on ajoute la plante entière pilée à la nourriture comme vermifuge et contre la diarrhée. Au Zimbabwe, un morceau de racine est frotté avec beaucoup de soin sur l’œil pour traiter la cataracte. Les Massaïs au Kenya font bouillir la plante en préparation d’un bain pour surmonter la dépression.
C’est une des plantes connues comme “Shankhpushpi” ou “Vishnukranti” en médecine ayurvédique traditionnelle indienne, et renommée pour ses propriétés fortifiantes du mémoire, et ses actions antidépressives, anti-épileptiques, aphrodisiaques et immuno-modulatrices. Elle est aussi un ingrédient des préparations contre les fièvres accompagnées d’indigestion ou de diarrhée. Dans le sud de l’Inde, l’infusion de la plante entière en poudre se boit contre la syphilis. Une préparation de la plante dans l’huile sert à stimuler la croissance capillaire.
Dans toute l’Afrique de l’Ouest, la plante s’utilise comme amulette portée en ceinture ou en bracelet pour attirer l’amour ou obtenir des faveurs. Au Soudan, Evolvulus alsinoides fait partie d’une amulette portée après l’accouchement, ou contre les esprits malins qui causent des maladies. Les feuilles donnent une fumée légèrement odorante qui s’utilise dans le nord du Nigeria pour parfumer les habitations. Evolvulus alsinoides est cultivé, par ex. au Gabon, comme plante ornementale herbacée. Il est brouté par tout le bétail.
Production et commerce international
En tant que médicament commercial, Evolvulus alsinoides est couramment vendu, notamment en Inde. On ne sait pas dans quelle mesure il est commercialisé en Afrique.
Propriétés
Evolvulus alsinoides contiendrait des flavonols, des saponines, des alcaloïdes, des tanins, des stéroïdes, des hétérosides, des terpénoïdes, des sucres réducteurs, des acides aminés, des gommes et des mucilages. Les composés identifiés dans l’extrait de la plante entière comprennent des alcanes à longue chaîne, du butanétriol, des esters de l’acide férulique et de l’acide caféoyl-quinique, de l’acide caféique, des dérivés de la coumarine (scopolétine, scopoline, umbelliférone), et plusieurs dérivés de kaempférol et de sitostérol.
L’extrait à l’éthanol des feuilles a montré des propriétés antibactériennes et antifongiques modérées et également une action contre Trypanosoma brucei rhodesiense. L’extrait à l’éthanol de la plante entière a présenté une activité anti-ulcéreuse et anti-catatonique chez le rat. In vivo, l’extrait a réduit significativement l’incidence d’ulcères chez le rat traité à l’aspirine, et a réduit la fréquence de catatonie chez le rat traité à la chlorpromazine. Chez la souris, l’extrait a fait ressortir une activité de dépresseur du système nerveux central avec une DE50 de 450 mg/kg. Lors d’essais sur la souris albinos, les doses modérées (200 mg/kg) de l’extrait alcoolisé causaient de la somnolence, des stupeurs et une mobilité réduite ; les doses plus élevées dans les essais n’étaient ni létales ni toxiques.
Evolvulus alsinoides est mentionnée dans des écrits indiens traditionnels comme exhausteur potentiel des fonctions cognitives. Lors d’une étude sur le rat, les résultats ont fait ressortir que les rats traités à l’extrait n’ont pas montré un apprentissage amélioré pendant la phase pré-électrochoc, et l’extrait n’a pas non plus atténué l’amnésie induite. Cependant, lors d’autres essais, l’extrait à l’éthanol a bien amélioré l’apprentissage et la mémoire, et a inversé de façon significative l’amnésie induite par la scopolamine. Des activités adaptogènes, anxiolytiques et anti-amnésiques de l’extrait à l’éthanol des parties aériennes ont été observées en évaluant ses effets sur l’activité du système nerveux central du rat et de la souris au moyen de plusieurs essais de comportement et de performance. Dans des études de stress imprévisible chronique et de stress aigu, en comparant l’activité d’Evolvulus alsinoides et de Panax quinquefolius L., les deux extraits ont amélioré les marqueurs de stress périphérique et ont réduit la démence induite par la scopolamine, corroborant leurs propriétés adaptogènes et anti-amnésiques.
Plusieurs substances phénoliques et flavonoïdes, isolées de la fraction soluble au butanol de l’extrait éthanolique, ont été criblées pour leur activité anti-stress sur des modèles de stress aigu. Chez le rat, l’exposition au stress augmente significativement le glucose dans le plasma, le poids de la glande surrénale, la créatine kinase dans le plasma, et les niveaux de corticostérone. Un des composés de la fraction au butanol a démontré un effet anti-stress prometteur en normalisant l’hyperglycémie et l’hypertrophie surrénale, ainsi que les niveaux de corticostérone et de créatine kinase dans le plasma. Les composés suivants – le méthyl ester de l’acide 1,3-di-O-caféoyl quinique et l’acide caféique – ont présenté des activités similaires mais dans une moindre mesure. Les effets de l’extrait au méthanol de la racine sur les problèmes psychotiques ont été étudiés sur le rat traité à la réserpine. L’application chronique de l’extrait a inversé la dyskinésie orofaciale induite par la réserpine, comme mis en évidence par la réduction significative des fréquences du mouvement de mastication à vide et de la saillie de la langue de façon dose-dépendante. Les extraits bruts d’Evolvulus alsinoides ont montré une activité immuno-modulatrice sur un modèle de rat atteint d’arthrite induite par adjuvant. L’extrait a nettement réduit l’inflammation et l’œdème.
Les essais sur les propriétés anti-inflammatoires des extraits de la plante ont été contradictoires. Certains chercheurs n’ont trouvé aucun effet, d’autres ont observé non seulement des activités antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires, mais aussi des altérations de la pression sanguine, de la fréquence et de la force de la pulsation cardiaque chez le rat de laboratoire. La majorité des essais ont fait usage d’extraits alcoolisés, alors que dans la médecine ayurvédique on utilise plutôt des extraits aqueux. Ceci pourrait expliquer certaines différences dans les résultats. Les extraits aqueux de la plante ont donné des effets anti-oxydants modérés, alors que les extraits à l’éthanol n’ont montré presque aucun effet.
L’extrait aqueux de la corolle a inhibé la germination des spores et la croissance du mycélium chez les champignons Alternaria brassicae, Alternaria brassicicola et Fusarium oxysporum.
Falsifications et succédanés
En médecine ayurvédique, le nom “Shankhpushpi” peut se référer à plusieurs espèces de plantes, dont Convolvulus prostratus Forsk. (synonyme : Convolvulus pluricaulis Choisy), Clitoria ternatea L. et Canscora decussata (Roxb.) Roem. & Schult.
Description
Plante herbacée annuelle à vivace, extrêmement variable, profondément enracinée, couverte de façon éparse ou parfois de façon assez dense de longs poils soyeux ; tiges peu nombreuses à nombreuses, grimpantes ou prostrées et minces, mais les pousses en fleurs ascendantes, atteignant 50(–70) cm de long. Feuilles alternes, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole jusqu’à 3 mm de long ; limbe elliptique à ovale-oblong ou lancéolé à linéaire-oblong, de 5–45 mm × 1–15 mm, aigu ou arrondi aux deux extrémités, distinctement mucroné, à poils soyeux blancs sur les deux faces. Inflorescence : cyme axillaire, portant 1 à quelques fleurs ; pédoncule très mince, de 5–50 mm de long, soit plus court soit beaucoup plus long que les feuilles, souvent muni de 2–4 bractées à la base, qui sont minuscules, lancéolées, jusqu’à 5 mm de long. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle jusqu’à 10 mm de long, très mince ; bractéoles petites ; calice densément soyeux ou velu, non élargi chez le fruit, sépales ovales-lancéolés, jusqu’à 5 mm × 1 mm ; corolle en large entonnoir, jusqu’à 8 mm de long et de large, bleue, rarement blanche, les plis plus pâles en bas ; étamines 5, insérées au-dessus du milieu du tube de la corolle ; ovaire supère, ovoïde à globuleux, 2-loculaire, chaque loge à 2 ovules, glabre, styles 2, libres à partir de la base, chacun fourchu, stigmates 4, longs, cylindriques ou subclavés. Fruit : capsule globuleuse, de 3–4 mm de long, glabre, à 4 valves, à 4 graines. Graines ovoïdes, d’environ 1,5 mm de long, brunes à noires, lisses, glabres. Plantule à germination épigée, cotylédons profondément émarginés.
Autres données botaniques
Environ 100 espèces ont été décrites dans le genre Evolvulus, principalement aux Amériques, depuis le sud des Etats-Unis jusqu’à l’Argentine. Certaines de ces espèces se rencontrent aussi en Afrique, en Asie et en Australie. Plusieurs espèces d’Evolvulus se cultivent en raison de leurs fleurs spectaculaires, par ex. Evolvulus nuttallianus Roem. & Schult. et Evolvulus glomeratus Nees & Mart., ce dernier avec 'Blue Daze', un cultivar à grandes fleurs.
Au sein d’Evolvulus alsinoides, qui est extrêmement variable, 7 variétés ont été distinguées principalement sur la base de différences dans la pilosité, mais en Afrique on a observé tant de formes intermédiaires qu’il est impossible de retenir ces subdivisions.
Evolvulus nummularius
Evolvulus nummularius (L.) L. s’est répandu partout dans les régions tropicales et subtropicales, y compris une grande partie de l’Afrique tropicale, en Afrique du Sud et à Madagascar. C’est une plante herbacée prostrée, vivace, présente en savane herbeuse, en forêt sèche et en fourré dense ; dans certains endroits, elle peut devenir une adventice. En médecine traditionnelle, elle s’utilise comme fébrifuge et pour expulser les vers intestinaux. La plante contient des substances sédatives et anticonvulsives.
Croissance et développement
Evolvulus alsinoides est pollinisé par un grand nombre d’espèces d’insectes, dont les abeilles. Les graines germent au début de la saison des pluies, et les plantes commencent à fleurir au bout d’environ 2 mois.
Ecologie
Evolvulus alsinoides est une plante des savanes herbeuses sèches, ouvertes, sablonneuses, des thornvelds et des sites rocheux, se rencontrant dans la majorité des zones tropicales et subtropicales, souvent sur calcaire, à des altitudes basses et moyennes. Il est localement abondant. Il est aussi présent comme adventice sur les terrains vagues, les terres arables et les pâturages.
Multiplication et plantation
Evolvulus alsinoides se multiplie par graines. Le poids de 1000 graines est de 12 g.
Gestion
En Inde, on a fait quelques tentatives pour cultiver l’espèce à des fins médicinales.
Maladies et ravageurs
En Inde, les racines d’Evolvulus alsinoides sont attaquées par le champignon Sclerotium rolfsii, et les parties aériennes par Albugo evolvuli qui cause la formation de galles. La plante est également un hôte facultatif pour les larves et les pupes du vers gris omniprésent (Agrotis ipsilon ou vers gris de tabac).
Récolte
Les plantes entières sont arrachées pour leur usage.
Traitement après récolte
Evolvulus alsinoides s’utilise à l’état frais, et les feuilles sont séchées pour un usage ultérieur.
Ressources génétiques
Evolvulus alsinoides est répandu et n’est pas menacé d’érosion génétique.
Perspectives
Evolvulus alsinoides gardera son importance en médecine ayurvédique et en médecine traditionnelle en Afrique et ailleurs. Bien que d’amples recherches aient été effectuées sur la pharmacologie et la phytochimie d’Evolvulus alsinoides, on dispose de peu d’information sur les composés spécifiques et leur action médicinale. Il est donc impossible d’évaluer pleinement son potentiel.
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Sources de l’illustration
- Schmelzer, G.H. & Bunyapraphatsara, N., 2001. Evolvulus alsinoides (L.) L. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 258–260.
Auteur(s)
- R.B. Jiofack Tafokou, Millennium Ecologic Museum of Cameroon, P.O. Box 8038, Yaoundé, Cameroon
Citation correcte de cet article
B. Jiofack Tafokou, R., 2013. Evolvulus alsinoides (L.) L. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas. Consulté le 23 décembre 2024.
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