Eremospatha dransfieldii (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


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Eremospatha dransfieldii Sunderl.


Protologue: Kew Bull. 58(4) : 988 (2003).
Famille: Arecaceae (Palmae)

Origine et répartition géographique

Eremospatha dransfieldii est réparti depuis la Sierra Leone jusqu’au Ghana, se rencontrant principalement à l’est de la Côte d’Ivoire et à l’ouest du Ghana.

Usages

La tige fendue est un matériau de ligature très résistant, utilisé dans la construction de maisons, et couramment utilisé pour la vannerie et l’ébénisterie. L’épiderme de la tige est utilisé comme corde, par exemple pour fixer l’armature de maisons en torchis.

Production et commerce international

Eremospatha dransfieldii est largement commercialisé, en particulier au Ghana, surtout sur les marchés locaux. Comme c’est le cas pour la plupart des rotins africains, les informations concernant le marché international sont inadéquates, mais il est probablement négligeable. Eremospatha dransfieldii a pu faire partie des espèces exportées du Ghana au Royaume-Uni entre les deux Guerres mondiales. On estime la quantité de tiges de rotin livrées sur les marchés urbains en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale à une longueur totale de 340 000 m par mois.

Propriétés

La tige est brun rougeâtre et légère, avec une densité de 280–440 kg/m³ lorsque anhydre, selon la position le long de la tige. La tige est mince, tendre et souple, et est facile à fendre.

Falsifications et succédanés

Eremospatha dransfieldii a des propriétés assez comparables à celles d’Eremospatha macrocarpa (G.Mann & H.Wendl.) H.Wendl., qui est commercialement plus important et l’un des rotins préférés sur le marché en Afrique. Au Ghana, Calamus deërratus G.Mann & H.Wendl., une espèce de rotin considérée comme étant d’une qualité inférieure aux Eremospatha spp., est utilisée dans les régions où Eremospatha est absent.

Description

Palmier rotin à tiges multiples, moyen à vigoureux, formant des touffes vigoureuses ; tige atteignant 40–50 m de long, de 13–24 mm de diamètre sans les gaines foliaires, de 25–30 mm de diamètre avec les gaines, circulaire en coupe transversale, entrenœuds de 10–16 cm de long. Feuilles atteignant 3,5 m de long, composées pennées ; gaine légèrement striée, inerme, glabre, souvent couverte de colonies de cochenilles ; ochréa entier, obliquement tronqué, s’étendant jusqu’à 1–2 cm au-dessus du point de jonction de la feuille ; pétiole absent ; rachis de 1,2–1,5 m de long, arrondi abaxialement, convexe à concave adaxialement, devenant distalement trapézoïdal puis triangulaire en coupe transversale, bords armés d’épines vigoureuses, réfléchies, jaune-orange, rachis prolongé distalement en cirrus de 1,2–1,5 m de long portant des acanthophylles (folioles modifiées en crochets réfléchis) de 3–4 cm de long ; folioles jusqu’à 40 de chaque côté du rachis, inéquidistantes, opposées à sub-opposées, de forme très variable, obovales-elliptiques à oblancéolées à rhomboïdes ou spatulées, de 12–30 cm × 3,5–5,5 cm, folioles basales plus petites que les autres, base cunéiforme obtuse, apex abruptement tronqué, bords armés d’épines jaunes à orange. Inflorescence, fleurs et fruits inconnus.

Autres données botaniques

Eremospatha dransfieldii a été reconnu seulement récemment comme espèce. Autrefois les spécimens étaient fréquemment attribués à Eremospatha hookeri (G.Mann & H.Wendl.) H.Wendl. Eremospatha est un des trois genres de rotin endémiques de l’Afrique. Il comprend 11 espèces, qui se distinguent facilement les unes des autres sur la base de caractéristiques végétatives.

Eremospatha cabrae (T.Durand & Schinz) De Wild. est un palmier rotin mince à moyennement vigoureux, à tiges de 20–30(–50) m de long et 10–15 mm de diamètre (atteignant 25 mm avec les gaines), folioles nettement arrondies, et inflorescence à couverture veloutée. Il est présent du Gabon à Cabinda (Angola). La tige entière est utilisée pour faire des structures en ébénisterie et des ponts, et dans la construction de maisons ; la tige fendue est utilisée pour faire des paniers temporaires pour le marché et d’autres produits tressés, et la base de la gaine foliaire sert de brosse à dents. Au Congo, on consomme une soupe de bourgeons terminaux contre les vers, et le jus de la plante est appliqué en gouttes dans les oreilles pour traiter les otites.

Eremospatha cuspidata (G.Mann & H.Wendl.) G.Mann & H.Wendl. est un rotin relativement rare, mince, à tiges de 12–15 m de long et 10–15 mm de diamètre (16–25 mm avec les gaines), à folioles dont l’apex apiculé est très prononcé. Il est présent du Cameroun et de la Centrafrique jusqu’en Zambie et en Angola. Les tiges fendues sont utilisées pour de la vannerie et du tressage légers.

Eremospatha haullevilleana De Wild. est un rotin mince à moyennement vigoureux, à tiges atteignant 25 m de long et 6–15 mm de diamètre (10–25 mm avec les gaines), gaine foliaire nettement striée, et folioles fortement variables. Il est présent du Cameroun et de la Centrafrique jusqu’en R.D. du Congo, en Tanzanie et en Angola. Les tiges entières sont utilisées pour divers produits, dont des structures pour l’ébénisterie, des structures de constructions, des pièges, des cannes de marche, des cordes et des câbles pour des ponts suspendus. Les tiges fendues sont utilisées pour des nasses, des chaises, de la vannerie, des cordes, des ficelles, des collets et des mains-courantes de ponts. Des bandes d’écorce sont utilisées pour l’ébénisterie et la vannerie. La tige ramollie est utilisée comme brosse à dents, et les feuilles sont utilisées pour la couverture des toits. Le bourgeon apical (cœur de palmier) est couramment consommé. En R.D. du Congo, les acanthophylles sont utilisés comme hameçons et les fruits pour la décoration, en particulier pour des colliers traditionnels. Au Gabon, on utilise par endroits des parties non précisées contre les vers.

Eremospatha hookeri (G.Mann & H.Wendl.) H.Wendl. est un rotin relativement mince à tiges atteignant 30 m de long et 15–20 mm de diamètre (20–30 mm avec les gaines), et des folioles ovales-oblancéolées. Il se rencontre du Nigeria au Gabon, en R.D. du Congo et à Cabinda (Angola). La tige fendue sert de matériau résistant pour la ligature, et la base de la gaine foliaire sert de bâton à mâcher.

Eremospatha laurentii De Wild. est un rotin vigoureux à tiges atteignant 30 m de long et 18–25 mm de diamètre (25–30 mm avec les gaines), et des folioles linéaires à la base. Il est réparti de la Sierra Leone jusqu’en Centrafrique et en R.D. du Congo, mais absent de la Côte d’Ivoire au Bénin. La tige est de piètre qualité et est rarement utilisée pour l’ébénisterie ou la vannerie.

Eremospatha quinquecostulata Becc. est un rotin mince à tiges de 10–15 m de long et 4–9 mm de diamètre (5–10 mm avec les gaines). Il est limité au sud-est du Nigeria et au Cameroun. La tige fendue est utilisée pour le tressage.

Eremospatha wendlandiana Dammer ex Becc. (synonyme : Eremospatha korthalsiaefolia Becc.) est un rotin vigoureux à tiges atteignant 60 m de long et 12–20 mm de diamètre (15–30 mm avec les gaines), ochréa s’effilochant de manière caractéristique, et folioles triangulaires et rhomboïdes. Il est présent du Nigeria jusqu’en Centrafrique et vers le sud jusqu’à Cabinda (Angola). La tige est utilisée pour la vannerie, les lits et les chaises. La tige fendue est utilisée pour lier les structures des maisons avant le plâtrage à l’argile, l’épiderme de tige fendu est utilisé pour attacher les ignames, et la base de la gaine foliaire sert de bâton à mâcher. L’apex grillé des jeunes tiges est consommé.

Anatomie

La coupe transversale de la tige montre trois zones distinctes : épiderme, cortex et cylindre central. L’épiderme est constitué d’une seule couche de cellules parenchymateuses presque rectangulaires de 12,8–19,7 μm de long et 8,7–12,8 μm de large. Le cortex est constitué de bandes de fibres (faisceaux vasculaires rudimentaires) enveloppées dans des cellules parenchymateuses, formant un anneau autour du cylindre central. Le cortex fait 113–733 μm de large. Les cellules du cortex sont interconnectées, rondes à ovales, de tailles variables ; elles sont plus ligneuses aux entrenœuds de la base que du sommet. Il y a 2–3 rangs de fibres juste au-dessous de l’épiderme. Le cylindre central est composé de faisceaux vasculaires enveloppés dans du parenchyme primaire. Les faisceaux vasculaires sont constitués de tissu conducteur (xylème et phloème), entouré par une gaine de fibres et du parenchyme. Pour chaque faisceau vasculaire, il y a deux vaisseaux de métaxylème de 200–438 μm de large, le protoxylème est constitué d’un groupe de 2–10 vaisseaux, et le phloème est constitué d’une seule zone à 4–12 tubes criblés. La gaine de fibres autour est légèrement plus large dans les faisceaux vasculaires périphériques et de la base que dans ceux situés à l’intérieur et vers le sommet. Les cellules de fibre font 0,8–2,6 mm de long et 8,7–40,6 μm de large, avec une largeur du lumen de 2,9–34,8 μm et une épaisseur de la paroi des cellules de 2,9–31,9 μm. Les cellules du parenchyme primaire sont rondes à ovales de tailles variables, plus ligneuses aux entrenœuds de la base que du sommet.

Croissance et développement

Toutes les espèces d’Eremospatha sont pléonanthiques, c.-à-d. que les tiges ne meurent pas après la floraison. Les graines de la plupart des rotins africains sont disséminées surtout par les oiseaux (en particulier les calaos). Cependant, les primates, surtout les drills, les mandrills, les chimpanzés et les gorilles, sont également des agents de dissémination importants, comme le sont les éléphants. La prédation par les rongeurs est responsable d’une dissémination supplémentaire.

Ecologie

Eremospatha dransfieldii est une espèce exigeante en lumière qui préfère les lisières de forêt, les trouées et les bords des routes. Il est limité aux régions à pluviométrie annuelle moyenne de plus de 2000 mm et il est localement abondant.

Multiplication et plantation

En Afrique, le rotin est habituellement exploité à partir de sources sauvages. Au Ghana, au Nigeria et au Cameroun, des essais s’appuyant sur les communautés locales ont été mis en œuvre pour introduire le rotin dans des systèmes agroforestiers et de plantation d’enrichissement de la brousse rurale et des forêts secondaires, mais l’adoption par les paysans est restée faible.

Gestion

En Afrique, les rotins sont considérés comme des ressources d’accès libre, et il y a très peu de lois coutumières, pour peu qu’elles existent, régulant la récolte de rotin dans la nature. Si ces lois existent, les personnes venant de l’extérieur qui récoltent pour le commerce paient souvent une petite somme au chef local et au conseil du village pour avoir accès à la forêt. La plupart des codes forestiers nationaux ne comprennent toujours pas l’exploitation de produits forestiers non-ligneux (PFNL) dans leur réglementation et donc, pour la plupart des produits commercialement importants y compris les rotins, la surexploitation n’est ni contrôlée ni réprimée. Au Ghana, où l’exploitation de PFNL est réputée gérée par des licences et des permis, il n’y a pas de système de surveillance pour l’exploitation de ces ressources, et elles ne sont pas non plus sujettes à l’entièreté des taxes sylvicoles liées à l’exploitation de ces ressources. Là où ceux qui récoltent le rotin ont des droits fonciers mieux définis, les tiges jeunes ne sont pas récoltées et sont laissées aux fins de régénération, afin de fournir une future source de cannes, habituellement sur un cycle de deux à trois ans.

Maladies et ravageurs

Les tiges ont une teneur en amidon et un taux d’humidité très élevés, ce qui les rend hautement sensibles aux attaques par les champignons et les insectes. Les champignons provoquent une décoloration des tiges, alors que des coléoptères forent des trous. Des défauts résultant d’infections par des champignons et des coléoptères peuvent provoquer des pertes importantes après la récolte.

Récolte

La récolte du rotin en Afrique est effectuée manuellement en utilisant des coutelas ou des machettes. Il s’agit d’une activité très difficile, particulièrement lorsque les rotins s’emmêlent les uns avec les autres et dans la canopée des arbres voisins. Les feuilles d’Eremospatha dransfieldii ont des épines qui peuvent blesser de différentes manières les cueilleurs. En conséquence, des méthodes de récolte meilleures et plus efficaces sont nécessaires, telles que l’utilisation d’outils simples mais efficaces et le port de vêtements de protection adéquats.

Le choix de la méthode utilisée pour la récolte des tiges à partir de leurs touffes peut influencer la survie et la croissance des nouvelles tiges ainsi que la régénération des tiges coupées. Une récolte durable implique de prendre en considération des variables telles que le nombre de tiges matures qui peuvent être coupées dans une touffe, la hauteur depuis le sol à laquelle couper les cannes, le cycle de récolte, la maturité des tiges, le retrait des tiges supérieures emmêlées pour créer des trouées, et la longueur de la tige à récolter.

Rendement

Un bon cueilleur peut couper environ 140 tiges par jour.

Traitement après récolte

La plupart des cueilleurs sèchent les tiges à l’air libre et appliquent des traitements prophylactiques limités pour empêcher ou réduire l’incidence des attaques par les champignons et les insectes sur les sites de récolte et pendant le transport vers les sites de transformation.

Ressources génétiques

Bien qu’Eremospatha dransfieldii ne soit pas inclus dans la Liste rouge de l’UICN, il est considéré comme vulnérable en raison de sa répartition limitée et de la récolte trop importante qu’il subit actuellement, en particulier au Ghana.

Perspectives

Eremospatha dransfieldii a été décrit assez récemment et a été relativement sous-étudié. En règle générale, on s’intéresse de plus en plus aux rotins d’Afrique du fait de leur importance dans la vie des artisans et commerçants tant ruraux qu’urbains. La recherche portant sur les rotins au Ghana, au Nigeria et au Cameroun a montré que la culture est écologiquement possible, mais entravée par des facteurs socio-économiques et socio-culturels tels que la tenure des terres et la perception d’une ressource sauvage illimitée.

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Sources de l'illustration

  • Sunderland, T.C.H., Beligné, V., Bonnéhin, L., Ebanyenle, E., Oteng-Amoako, A. & Zouzou, E.-J., 2005. Taxonomy, population dynamics and utilisation of the rattan palms of the Upper Guinea forests of West Africa. In: Bongers, F., Parren, M.P.E. & Traoré, D. (Editors). Forest climbing plants of West Africa. Diversity, ecology and management. CABI Publishing, Wallingford, United Kingdom. pp. 147–166.

Auteur(s)

  • E. Opuni-Frimpong, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
  • S. Acheampong Owusu, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
  • E. Ebanyenle, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), KNUST, University, P.O. Box 63, Kumasi, Ghana
  • T.C.H. Sunderland, Forests and Livelihoods Programme, Centre for International Forestry Research (CIFOR), P.O. Box 0113 BOBCD, Bogor 16000, Indonesia

Citation correcte de cet article

Opuni-Frimpong, E. & Acheampong Owusu, S. & Ebanyenle, E. & Sunderland, T.C.H., 2011. Eremospatha dransfieldii Sunderl. [Internet] Fiche de PROTA4U. Brink, M. & Achigan-Dako, E.G. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.

Consulté le 18 décembre 2024.


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