Cynanchum viminale (PROTA)

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Cynanchum viminale (L.) L.


répartition en Afrique (sauvage)
1, ramilles en fleurs ; 2, fleur ; 3, fruits. Source: Flore analytique du Bénin
Protologue : Mant. pl. 2: 392 (1771).
Famille : Asclepiadaceae (APG: Apocynaceae).
Nombre de chromosomes : 2n = 22

Synonymes

  • Sarcostemma viminale (L.) R.Br. (1810),
  • Sarcostemma odontolepis Balf. f. (1877),
  • Sarcostemma daltonii Decaisne (1849),
  • Cynanchum tetrapterum (Turcz.) R.A.Dyer ex Bullock (1955).

Noms vernaculaires

  • Liane callé, liane sans feuilles (Fr).
  • Caustic bush, caustic creeper, caustic vine, rapunzel plant (En).
  • Kitupa (Sw).

Origine et répartition géographique

Cynanchum viminale est une espèce très variable et largement répartie en Afrique tropicale, y compris les îles de l’océan Indien et l’Afrique du Sud. Il est également présent de l’Egypte jusqu’en Asie continentale et en Australie.

Usages

Les parties aériennes et les racines sont couramment utilisées à des fins médicinales, bien que dans la plupart des régions elles sont utilisées avec prudence à cause de leur toxicité. Cependant, dans certaines régions, la toxicité est considérée comme faible, ou variant selon les saisons. Le latex amer est appliqué sur les verrues, les blessures, les brûlures et les infections cutanées. Le latex est aussi utilisé comme gouttes auriculaires pour traiter le mal d’oreille, comme collyre pour traiter la conjonctivite et il est appliqué sur les dents cariées et sur les blessures pour tenir les mouches éloignées. Dans de l’eau il se prend comme émétique. On prend généralement la décoction de tige ou de racine pour traiter la diarrhée et les problèmes d’estomac, ainsi que les vers intestinaux, l’œdème, la gale et les maladies vénériennes. L’infusion de tiges ou de latex se prend comme galactogogue, ou est utilisée en lavement dans ce but. Le latex séché et réduit en poudre est appliqué sur des scarifications comme galactagogue. En Inde, on signale que le latex est utilisé comme substitut du lait.

Au Burkina Faso, on prend la décoction de ramilles pour traiter les vertiges. En Afrique de l’Est, les ramilles font office de brosse à dent pour traiter les maux de dents et les caries. Au Kenya, on prend l’infusion de tige et de racine dans des soupes ou du lait comme tonique. En Angola, l’infusion de racine se prend pour traiter l’anémie avec œdème. En Mozambique, l’infusion de racine se prend pour traiter la tuberculose. A Madagascar, la décoction de tige sert de remède contre le paludisme. A la Réunion, on prend la décoction de tige, avec toutes les parties de Physalis peruviana L., pour traiter les cystites chroniques, la diarrhée, les menstruations excessives ou l’absence de menstruations. Le liquide provenant de tiges broyées dans de l’eau se prend pour arrêter le vomissement de sang. Aux Seychelles, on prend la décoction de parties aériennes, mélangées à des feuilles d’Eucalyptus citriodora Hook., pour traiter les maladies contagieuses. A l’Ile Maurice, l’infusion de tige se prend comme diurétique en cas d’infections urinaires. En Afrique du Sud et à Madagascar, la décoction de tige se prend pour traiter les hémorragies utérines. Au Kenya et en Tanzanie, le latex sert de poison de pêche. Il peut provoquer des dermatites et des œdèmes. La décoction de tige et de latex est également donnée aux vaches comme galactagogue. L’infusion de tige est donnée aux chiens pour expulser les vers et aux volailles pour traiter les problèmes gastro-intestinaux.

Les fleurs produisent beaucoup de nectar et sont visitées par les abeilles, les papillons et les mouches, et en Ethiopie également par les colibris. En Somalie et en Afrique du Sud, les tiges sont consommées, crues ou cuites, et sont également utilisées en salade. En Somalie et au Kenya, les Massaïs mâchent les tiges pour couper la soif. La tige a le goût de l’acide oxalique, et les Somaliens disent qu’elle est plus amère le matin que l’après-midi. Les fruits seraient comestibles. Au Kenya, les Chamus considèrent que les parties aériennes font un bon fourrage pour les chèvres et les chameaux tout au long de l’année. En Somalie, en Afrique australe et en Australie, cependant, des cas d’empoisonnement ont été répertoriés chez les animaux qui ingèrent de grandes quantités de tiges pendant la saison sèche. Les branches sont utilisées comme bois de feu et comme torche, le latex brûlant facilement. Quelques formes fleurissent abondamment, sont parfumées et sont parfois plantées comme ornementales. En Namibie, les enfants dessinent des motifs sur leur corps avec le latex, qui sont ensuite aspergés de poudre de charbon de bois pour ressembler aux tatouages des adultes.

Production et commerce international

Les parties végétales de Cynanchum viminale ne sont commercialisées que localement.

Propriétés

Plusieurs hétérosides de prégnane ont été isolés des tiges, dont les sarcovimisides A–C. L’hydrolyse des hétérosides a donné une série de sucres désoxy, dont le D-cymarose, le D-digitoxose, le lilacinobose, le D-oléandrose et le viminose. Le viminose est un disaccharide, et se compose de D-thévétose et de D-digitoxose. Des parties aériennes, on a isolé le pinorésinol et le 9-α-hydroxypinorésinol (des lignanes), en même temps que plusieurs triterpénoïdes, dont la β-amyrine, la friedéline, le viminalol et le lupéol, le β-sitostérol, l’acide oléanolique et l’acide ursolique. Les deux lignanes ont montré une action inhibitrice de la butyrylcholinestérase in vitro. Un extrait méthanolique de ramilles a montré une puissante activité vermifuge in vitro.

Dans plusieurs publications, Sarcostemma brevistigma Wight & Arnott est considéré comme un synonyme de Cynanchum viminale, mais son statut taxinomique n’est pas entièrement élucidé. Plusieurs essais ont été effectués en Inde et au Pakistan avec Sarcostemma brevistigma. La brévine et la brévinine (des hétérosides de prégnane) ont été isolées des tiges. Dans des essais sur des souris, des extraits de tiges à l’acétate d’éthyle et à l’éther de pétrole ont montré une bonne analgésie centrale, des extraits à l’acétate d’éthyle et au méthanol ont montré une bonne analgésie périphérique et des extraits au chloroforme et à l’acétate d’éthyle ont montré une bonne action de dépresseur du SNC (système nerveux central). Un extrait méthanolique de ramilles a fait ressortir une toxicité modérée sur des vers de terre indiens (Pheretima posthuma). Une fraction soluble au chloroforme de l’extrait à l’acétone de ramilles a présenté une activité modérée de relaxant utérin sur des muscles lisses utérins isolés de rats. Différents extraits de parties aériennes ont également montré des activités anti-allergiques et de bronchodilatateur chez des souris. On a découvert que Sarcostemma brevistigma contient 3,6% d’hydrocarbones, avec un pourcentage prometteur de composés polyisoprènes.

Description

Plante herbacée succulente, vivace, érigée, rampante ou grimpante, glabre, atteignant 8(–10) m de long, avec ou sans tige principale, densément ramifiée ou non ; écorce grise, lisse, à lenticelles ou verrues ; tiges cylindriques, ridées pendant la saison sèche, nœuds à poils courts lorsque jeunes, puis glabres ; latex abondant. Feuilles absentes ou rudimentaires sur les jeunes tiges, opposées ; limbe triangulaire, de 1–2 mm de long, tombant rapidement. Inflorescence : fascicule sessile, axillaire ou extra-axillaire, ou terminal sur des pousses latérales atteignant environ 2,5 cm de long, à 2–15(–30) fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, plus ou moins parfumées ; pédicelle de (6–)10–30 mm de long, plus ou moins densément couvert de poils courts ; calice à petits lobes ; corolle atteignant 1,2 cm de diamètre, de couleur crème, jaune verdâtre ou jaune vif, pétales elliptiques, de 4–8 mm de long, apex acuminé ; couronne blanche, constituée de 2 séries, partie extérieure en forme d’anneau, pentagonale, beaucoup plus courte que le gynostège, partie intérieure constituée de 5 lobes gonflés attachés à l’arrière des anthères, atteignant 2 mm de long, en forme d’onglet ; ovaire supère, tête du stigmate conique à conique déprimé. Fruit : un seul follicule ou une paire de follicules, chacun linéaire à fusiforme, de 5–10(–18) cm × 0,8–1,5 cm, apex acuminé, lisse ou à poils courts clairsemés, vert. Graines ovoïdes, de 3–5 mm de long, à touffes de poils apicales de 2–2,5 cm de long.

Autres données botaniques

Le genre Cynanchum comprend 250–300 espèces dans le monde entier, et environ 110 espèces existent en Afrique. Le principal centre de diversité en Afrique est Madagascar avec environ 90 espèces, et des centres de diversité secondaires sont l’Afrique orientale et l’Afrique australe avec 10–15 espèces chacun. En 2002, Sarcostemma était mis en synonymie avec Cynanchum, et des espèces d’Afrique de l’Est et de Madagascar ont été renommées depuis, mais plusieurs espèces d’autres régions d’Afrique comme d’Asie et d’Australie n’ont pas encore été renommées. Par ailleurs, l’inclusion de Sarcostemma dans le genre Cynanchum n’est pas adoptée par tous les taxinomistes, et de nouvelles espèces de la péninsule Arabique sont toujours décrites dans le genre Sarcostemma. Le genre Sarcostemma au sens strict comprend un complexe d’espèces avec une vaste répartition, mais le matériel végétal disponible est insuffisant pour une révision au niveau mondial. Cynanchum viminale est très variable et environ 8 sous-espèces ont été décrites.

L’espèce Cynanchum viminale est largement répartie, et plusieurs espèces de Cynanchum endémiques de Madagascar, autrefois incluses dans le genre Sarcostemma ou dans le genre étroitement apparenté Folotsia, ne sont pas bien distinguées par les populations locales ; elles ont des usages médicinaux similaires.

Cynanchum antsiranense

Cynanchum antsiranense (Meve & Liede) Liede & Meve (synonyme : Sarcostemma antsiranense Meve & Liede) a également du potentiel comme plante ornementale car il produit de nombreuses fleurs très parfumées.

Cynanchum decorsei

Les tiges de Cynanchum decorsei (Constantin & Gall.) Liede & Meve (synonyme : Sarcostemma decorsei Constantin & Gall.) sont broutées par le bétail car il est considéré comme non toxique.

Cynanchum grandidieri

L’infusion de racine de Cynanchum grandidieri Liede & Meve (synonyme : Folotsia sarcostemmoides Constantin & Bois) se prend pour traiter la toux, les infections respiratoires, la fièvre, le rachitisme et comme laxatif en cas de constipation. Des parties aériennes, on a isolé du folotsoside A, un hétéroside de prégnane.

Croissance et développement

Cynanchum viminale fleurit pendant la seconde partie de la saison sèche ou au début de la saison des pluies. Le pic de floraison dure 2–3 semaines avec des fleurs individuelles s’ouvrant pendant 4–5 jours.

Ecologie

Cynanchum viminale est présent dans des régions sèches, sur des sols arides et secs, sur des rochers et des affleurements rocheux, du niveau de la mer jusqu’à 1800 m d’altitude.

Multiplication et plantation

Cynanchum viminale peut se multiplier par graines et par boutures de tiges. Les boutures de Sarcostemma viminale subsp. stocksii (Hook.f.) Ali du Pakistan ont bien pris racine dans un mélange à 1:1:1 de pierre ponce, de vermiculite et de terreau, à environ 27°C.

Maladies et ravageurs

Le puceron Aphis nerii se nourrit sur les jeunes tiges de Cynanchum viminale.

Récolte

Le latex, les racines et les tiges de Cynanchum viminale peuvent être récoltés au fil des besoins.

Ressources génétiques

Cynanchum viminale est répandu et disséminé à abondant. Il n’est pas menacé d’érosion génétique.

Perspectives

Cynanchum viminale a de très nombreux usages traditionnels, et plusieurs études phytochimiques ont révélé la présence de composés intéressants. Toutefois, aucune information n’est disponible concernant la validation des usages traditionnels par des recherches pharmacologiques. Par ailleurs, il semble exister de grandes différences en matière de toxicité chez des plantes de provenances différentes, ainsi que des différences de toxicité pendant une saison ou même sur une journée. Un approfondissement des recherches pour évaluer le véritable potentiel de l’espèce et des différentes sous-espèces est donc justifié.

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Afriref references

Sources de l’illustration

  • Akoègninou, A., van der Burg, W.J. & van der Maesen, L.J.G. (Editors), 2006. Flore analytique du Bénin. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. 1034 pp.

Auteur(s)

  • N.S. Alvarez Cruz, Unidad de Medio Ambiente, Delegación del CITMA, Cor. Legón 268 / Henry Reeves y Carlos Roloff, Sancti Spiritus C.P. 60100, Cuba
  • G.H. Schmelzer, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands

Citation correcte de cet article

Alvarez Cruz, N.S. & Schmelzer, G.H., 2012. Cynanchum viminale (L.) L. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas. Consulté le 23 décembre 2024.


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