Cucumis anguria (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Fruit | |
Légume | |
Médicinal | |
Fourrage | |
Sécurité alimentaire | |
- Protologue: Sp. pl. 2 : 1011 (1753).
- Famille: Cucurbitaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 24
Synonymes
- Cucumis longipes Hook.f. (1871).
Noms vernaculaires
- Concombre antillais, cornichon des Antilles, ti-concombre, macissis (Fr).
- West Indian gherkin, bur cucumber, gooseberry gourd (En).
- Pepino das Antilhas, cornichão das Antillas, machiche, maxixé (Po).
Origine et répartition géographique
Cucumis anguria est d’origine africaine et se trouve à l’état sauvage en Afrique de l’Est et australe. Il a des fruits amers, mais on trouve parfois des types non-amers. Des semences ont été emportées aux Amériques lors de la traite des esclaves, et c’est là que la culture du concombre antillais s’est développée. Ce type comestible non-amer s’est répandu à travers les Caraïbes, dans certaines parties de l’Amérique latine et dans le sud des Etats-Unis. On peut maintenant le trouver à l’état subspontané échappé des cultures, et dans certains cas il semble être un élément de la flore indigène. C’est une adventice envahissante dans certaines parties de l’Amérique du Nord et en Australie, et une adventice grave dans les cultures d’arachide du sud des Etats-Unis. La forme comestible non-amère a été réintroduite en Afrique (par ex. Cap-Vert, Sénégal, Sierra Leone, R.D. du Congo, Réunion, Madagascar, Afrique du Sud) où il est cultivé pour ses fruits. A Madagascar, Cucumis anguria n’est probablement pas spontané à l’origine mais naturalisé, car il est localisé autour des habitations humaines.
Usages
Les feuilles des formes amères de Cucumis anguria sont cuites et consommées de la même manière que les feuilles de courge (Cucurbita spp.). A Ruwangwe (Zimbabwe), il est connu sous le nom de “mubvororo” et sert à préparer un plat spécial pour le père de famille. En Namibie, il fait partie d’une gamme de légumes verts sauvages qui sont séchés et pressés en galettes, et stockés pour la saison sèche. Ailleurs en Afrique, la forme non-amère est cultivée pour ses fruits. Il a été observé près de Thiès (Sénégal), où les fruits immatures verts sont confits. En Afrique du Sud, les fruits sont consommés aussi bien frais que séchés.
Dans le Nouveau Monde, le concombre antillais désigne la forme cultivée non-amère, qui est appréciée depuis le XVIIe siècle confit au vinaigre et se consomme parfois frais. Les fruits sont aussi relativement courants comme légume de table et sont utilisés dans des soupes et des ragoûts. Au Brésil, les fruits mûrs cuits sont l’ingrédient principal d’une soupe traditionnelle appelée “maxixada”. Les fruits immatures sont utilisés comme des concombres frais.
Les formes amères de Cucumis anguria sont parfois utilisées au Zimbabwe comme pesticide naturel pour des récoltes emmagasinées. Le jus du fruit serait utilisé contre les rongeurs dans les greniers. Au Matabeleland (Zimbabwe) le fruit est utilisé comme leurre dans des pièges de pierre et de bois. Des utilisations médicinales ont été notées en Tanzanie où la plante sauvage est utilisée en lavement pour traiter les douleurs d’estomac. Au Zimbabwe, les tradipraticiens considèrent le fruit amer comme vénéneux et le jus des fruits est utilisé pour traiter les blessures infectées du bétail. En Amérique, l’usage médicinal est varié, et comprend des décoctions de racines comme remède pour les troubles d’estomac au Mexique, et pour réduire des œdèmes à Cuba. Le fruit est consommé pour traiter la jaunisse à Curaçao, et des préparations de jus de feuilles sont appliquées contre les taches de rousseur à Cuba. Les troubles rénaux sont traités par des décoctions en Colombie, où l’on croit que la consommation de fruits crus permet la dissolution des calculs rénaux. Le fruit est appliqué sur les hémorroïdes à Cuba, et les feuilles une fois trempées dans le vinaigre sont utilisées contre le ténia.
Production et commerce international
Cucumis anguria est récolté dans la nature ou cultivé à petite échelle comme légume-feuilles en Afrique australe, mais aucune donnée n’est disponible sur sa production ou son commerce. La culture de Cucumis anguria pour son fruit non-amer est aussi pratiquée mais seulement à petite échelle. Dans le Nouveau Monde, où il est toujours cultivé pour ses fruits immatures, il est aussi peu important, et les statistiques l’incluent avec le cornichon (Cucumis sativus L.).
Propriétés
La composition nutritionnelle du fruit frais du concombre antillais est, par 100 g de partie comestible : eau 93 g, énergie 71 kJ (17 kcal), protéines 1,4 g, lipides 0,1–0,5 g, sucres totaux 1,9–2,5 g, amidons 0,3–0,4 g, Ca 25–27 mg, P 33–34 mg, Fe 0,6 mg, vitamine A 200–325 IU, thiamine 0,05–0,15 mg, riboflavine 0,40 mg, niacine 0,3–0,5 mg, acide ascorbique 48–54 mg, (Whitaker & Davis, 1962). Aucune donnée n’est disponible sur la composition des feuilles, mais elle est probablement similaire à d’autres légumes-feuilles vert foncé d’Afrique de l’Est. L’huile des graines de la forme sauvage amère est composée des acides palmitique, stéarique, oléique, linoléique et linolénique.
De nombreuses cucurbitacées possèdent à la fois des formes amères et non-amères au sein d’une même espèce. Chez les formes amères de Cucumis anguria, l’amertume augmente considérablement avec la maturation du fruit. Les principes amers, connus comme cucurbitacines, sont des triterpénoïdes tétracycliques. Les cucurbitacines sont parmi les substances les plus amères connues et sont extrêmement toxiques pour les mammifères. Chez Cucumis anguria, le principe amer principal est la cucurbitacine B (C32H48O8) avec une bien plus faible quantité de cucurbitacine D (C30H46O7) et des traces de cucurbitacines G et H. Des études de toxicité ont montré que le jus des fruits se révèle très toxique pour les rats (DL50 1,6 mg/kg). La toxicité est signalée comme réduite d’au moins 100 fois si le jus est bouilli au préalable. Des études sur l’activité larvicide d’extraits aqueux, éthanoliques et citriques de Cucumis anguria sur Aedes aegypti, le moustique de la fièvre jaune et de la dengue, montrent que l’exposition de larves à des concentrations de 0,5 mg/ml provoque après 24 heures un taux de mortalité jusqu’à 40%.
Description
- Plante herbacée monoïque annuelle à tiges rampantes ou grimpantes, munies de vrilles simples, velues, de 3–6 cm de long ; tiges cannelées, munies de soies.
- Feuilles alternes, simples ; stipules absentes ; pétiole de (2–)6–13 cm de long, hispide à velu ; limbe à contour largement ovale, de 3–12 cm × 2–12 cm, légèrement à profondément 3–5(–7)-palmatilobé, avec des poils ponctués à hispiduleux sur les deux faces.
- Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères ; sépales étroitement triangulaires, de 1–3 mm de long ; pétales unis à la base, de 4–8 mm de long, jaunes ; fleurs mâles en fascicules de 2–10 fleurs, à pédicelle de 0,5–3 cm de long, 3 étamines ; fleurs femelles solitaires, à pédicelle de 2–10 cm de long, ovaire infère ellipsoïde, de 7–9 mm de long, couvert d’épines molles, stigmate 3-lobé.
- Fruit : baie ellipsoïde à subglobuleuse de 3–4,5 cm × 2–3,5 cm, sur un pédoncule de 2,5–21 cm de long, parsemée de fines épines molles aux extrémités transparentes, verte, devenant jaune à maturité, à graines nombreuses.
- Graines ellipsoïdes, de 5–6 mm de long, comprimées avec des bords arrondis, lisses.
Autres données botaniques
Les 30 espèces environ de Cucumis sont originaires d’Afrique, sauf le concombre (Cucumis sativus L.) qui est probablement originaire d’Inde. Les types sauvages et cultivés de Cucumis anguria diffèrent par l’amertume des fruits mais aussi par la longueur de leurs épines (plus longues dans les formes sauvages). Les types sauvages ont été distingués comme var. longipes (Hook.f.) A.Meeuse ou var. longaculeatus J.H.Kirkbr., les cultivés comme var. anguria. Cependant, les plantes à fruits munis de courtes épines se sont souvent naturalisées en Amérique tropicale et rarement en Afrique.
Croissance et développement
Dans son habitat d’origine en Afrique australe, Cucumis anguria germe en quelques jours durant les pluies d’été lorsque les températures nocturnes sont supérieures à 12°C et que le sol est suffisamment humide. La première croissance est verticale ; la tige primaire peut atteindre une taille de 20 cm et ne produit pas de fleur. Elle est suivie rapidement par plusieurs tiges rampantes, qui partent de la base et atteignent une longueur de 2–3 m. Les fleurs mâles apparaissent en premier, suivies des fleurs femelles. Les plantes sont autofertiles et la pollinisation croisée est réalisée par les insectes. La longueur du jour joue un rôle important dans la floraison. Les jours longs combinés à de hautes températures tendent à maintenir les plantes dans leur phase de production de fleurs mâles, tandis que des températures basses et des jours plus courts encouragent le développement de fleurs femelles. Des fruits peuvent être obtenus dans les 60 jours après la plantation. Ils continuent à se former et à mûrir tout au long de la saison chaude, donnant jusqu’à 50 fruits par tige. Les fruits restent attachés aux tiges annuelles fanées longtemps après que celles-ci soient mortes à la fin de la saison de croissance.
Ecologie
Le Cucumis anguria sauvage est une plante commune des forêts caducifoliées et semi-caducifoliées, des savanes arborées, arbustives ou herbeuses et des semi-déserts, jusqu’à 1500 m d’altitude. Les formes sauvages et semi-domestiquées se trouvent près des habitations, en forêt ou en savane, souvent sur des champs abandonnés, près des enclos à bétail, ou parfois comme adventice dans les cultures.
Les plantes tolèrent une grande gamme de sols, notamment les sables du Kalahari (régosols), les argiles rouges (fersiallitiques) et les sols noirs (vertisols). Dans son habitat en Afrique australe, les pluies surviennent en été et varient de moins de 400 mm à plus de 1000 mm. Les températures pendant la saison de croissance sont de 15–25°C. Cucumis anguria n’est pas tolérant au gel et aux basses températures.
Multiplication et plantation
Le concombre antillais se multiplie par graines, et celles-ci requierent de la lumière pour germer. Les graines sont semées en poquets de 3–4 à un espacement de 30 cm sur la ligne et de 100–150 cm entre les lignes. Les besoins en semences s’élèvent à 2,5–4,5 kg/ha. Pendant la saison de croissance, la période du semis à la première récolte est de 2–2,5 mois. Les plantes continuent à fleurir et à fructifier pendant plusieurs mois. Les mêmes pratiques culturales peuvent être suivies pour la production de feuilles.
Gestion
La culture et les exigences agronomiques sont similaires à celles du concombre commun. En culture, les plantes devraient être tuteurées. L’application de fumier organique et d’engrais NPK est bénéfique. Une irrigation peut être apportée en période de sécheresse. En Afrique du Sud, le premier fruit de la plante est goûté et s’il est amer, la plante entière est jetée.
Maladies et ravageurs
Le concombre antillais est assez résistant aux maladies et ravageurs. Il manifeste des degrés variables de résistance naturelle aux pathogènes et aux insectes, comme le virus de la mosaïque vert marbré du concombre, les nématodes à galles, le mildiou et la mouche blanche des serres. Les fruits sont rarement parasités par les larves de la mouche des fruits, qui attaque la plupart des espèces de cucurbitacées en Afrique australe.
Récolte
Comme on préfère les fruits confits au vinaigre, ils sont récoltés au stade immature lorsqu’ils sont encore verts. Pour la culture de feuilles, celles-ci peuvent être récoltées de nombreuses fois pendant plusieurs mois.
Rendement
Une plante seule peut produire 50 fruits et plus. Aucune statistique n’existe sur le rendement en fruits ou en feuilles. Le rendement potentiel est probablement supérieur à celui des cornichons.
Traitement après récolte
Les fruits peuvent être conservés quelques jours à température ambiante, mais les feuilles doivent être consommées ou commercialisées dans un délai d’un jour.
Ressources génétiques
Cucumis anguria n’est pas en danger d’extinction dans son habitat d’origine. Le National Plant Germplasm System du ministère de l’Agriculture des Etats-Unis maintient de nombreuses entrées de types cultivés de Cucumis anguria dans sa station régionale d’introduction des plantes de Ames (Iowa). Une autre collection est maintenue au Centro Agronómico Tropical de Investigación y Enseñanza (CATIE) de Turrialba (Costa Rica).
Sélection
Différentes sociétés semencières occidentales distribuent des semences de concombre antillais et notamment ‘African Heirloom’ et ‘West Indian Burr Gherkin’.
Cucumis anguria et les espèces apparentées ont fait l’objet de recherches scientifiques pour identifier des résistances aux nombreux ravageurs et maladies (virus, bactéries, champignons, insectes) du concombre et du melon, qui pourraient être transférées génétiquement. Cucumis anguria a montré qu’il était totalement résistant au virus de la mosaïque vert marbré du concombre (CGMV). Des résistances ont aussi été relevées contre les nématodes à galles et le mildiou. En Afrique du Sud, où les attaques des maladies fongiques et le parasitisme des fruits par les larves de Trypétides sont habituellement graves chez les cucurbitacées, une étude a montré une forte résistance de Cucumis anguria aussi bien aux champignons qu’aux Trypétides. Des efforts de recherche pour transférer ces résistances au concombre et au melon ont été entrepris. Les tentatives répétées pour hybrider différentes espèces de Cucumis n’ont pas entièrement réussi ; certaines espèces n’ont jamais pu être croisées pour produire une génération F1 fertile, alors que d’autres espèces ont été croisées de façon limitée.
On a suggéré d’utiliser Cucumis anguria comme porte-greffe, sur lequel les greffons des espèces désirées seraient implantés. Dans des populations de certaines espèces de cucurbitacées qui normalement produisent des fruits amers ou toxiques, des individus peuvent parfois survenir spontanément qui produisent des fruits non-amers et comestibles. Ces variants sont génétiquement stables lorsqu’ils sont retirés du fonds génétique amer. Chez Cucumis anguria un seul gène distingue le type amer du type non-amer, le gène de l’amertume étant dominant. De multiples facteurs apparaissent impliqués dans l’expression de l’amertume, dont plusieurs facteurs physiologiques.
Perspectives
Cucumis anguria mérite plus d’attention des sélectionneurs et des agronomes, aussi bien comme légume-feuilles semi-sauvage que comme concombre antillais. C’est une alternative attrayante au concombre commun pour son utilisation au vinaigre, avec moins de problèmes de maladies et de ravageurs et une production de fruits supérieure.
Références principales
- Baird, J.R. & Thieret, J.W., 1988. The bur gherkin (Cucumis anguria var. anguria, Cucurbitaceae). Economic Botany 42: 447–451.
- Bates, D.M., Robinson, R.W. & Jeffrey, C. (Editors), 1990. Biology and utilization of the Cucurbitaceae. Cornell University Press, New York, United States. 485 pp.
- Burkill, H.M., 1985. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 1, Families A–D. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 960 pp.
- Jeffrey, C., 1967. Cucurbitaceae. In: Milne-Redhead, E. & Polhill, R.M. (Editors). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 157 pp.
- Jeffrey, C., 1978. Cucurbitaceae. In: Launert, E. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 4. Flora Zambesiaca Managing Committee, London, United Kingdom. pp. 414–499.
- Jeffrey, C., 1980. A review of the Cucurbitaceae. Botanical Journal of the Linnean Society 81: 233–247.
- Kirkbride Jr, J.H., 1993. Biosystematic monograph of the genus Cucumis (Cucurbitaceae): botanical identification of cucumbers and melons. Parkway Publishers, Boone, North Carolina, United States. 159 pp.
- Meeuse, A.D.J., 1958. The possible origin of Cucumis anguria L. Blumea, suppl. 4: 196–205.
- Meeuse, A.D.J., 1962. The Cucurbitaceae of southern Africa. Bothalia 8(1): 1–112.
- Schippers, R.R., 2000. African indigenous vegetables. An overview of the cultivated species. Natural Resources Institute/ACP-EU Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation, Chatham, United Kingdom. 214 pp.
Autres références
- Bailey, L.H., 1958. Garden of gourds. The Gourd Society of America, Inc. Mt. Gilead, Ohio, United States. 134 pp.
- Buchanan, G.A., Hauser, E.W. & Patterson, R.M., 1981. Control of bur gherkins (Cucumis anguria) in peanuts (Arachis hypogaea) with herbicides. Peanut Science 1981(8): 66–73.
- Deakin, J.R., Bohn, G.W. & Whitaker, T.W., 1971. Interspecific hybridization in Cucumis. Economic Botany 25: 195–211.
- Fassuliotis, G. & Nelson, B.V., 1988. Interspecific hybrids of Cucumis metuliferus × C. anguria obtained through embryo culture and somatic embryogenesis. Euphytica 37: 53–60.
- Gelfand, M., Mavi, S., Drummond, R.B. & Ndemera, B., 1985. The traditional medical practitioner in Zimbabwe: his principles of practice and pharmacopoeia. Mambo Press, Gweru, Zimbabwe. 411 pp.
- Keraudren, M., 1966. Cucurbitacées (Cucurbitaceae). Flore de Madagascar et des Comores (plantes vasculaires), famille 185. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 173 pp.
- Koch, P.S. & da Costa, C.P., 1991. Heranca de caracteres de plant e fruto em maxixe. Inheritance of plant and fruit characters in gherkin. Horticultura Brasileira 9(2): 73–77.
- Leger, S., 1997. The hidden gifts of nature: A description of today’s use of plants in West Bushmanland (Namibia). [Internet] DED, German Development Service, Windhoek, Namibia & Berlin, Germany. http://www.sigridleger.de/book/. April 2003.
- Mbewe, W. & Gundidza, M., 1996. Larvicidal activity of selected plant species in Aedes aegypti. [Internet] University of Zimbabwe, Pharmacy; Student Publications, Honours Project Publication, No 6. http://www.uz.ac.zw/medicine/pharmacy/pubs/1996.html. April 2003.
- Rehm, S., Enslin, P.R., Meeuse, A.D.J. & Wessels, J.H., 1957. Bitter principles of the Cucurbitaceae. VI. The isolation and characterization of six new crystalline bitter principles. Journal of the Science of Food and Agriculture 8: 673–678.
- SEPASAL, 2003. Cucumis anguria vars. anguria and longipes. [Internet] Survey of Economic Plants for Arid and Semi-Arid Lands (SEPASAL) database. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. http://www.kew.org/ ceb/sepasal/. June 2003.
- Sibanda, S. & Chitate, N., 1990. Some constituents of Cucumis anguria. Fitoterapia 16(4): 381.
- Tindall, H.D., 1983. Vegetables in the tropics. Macmillan Press, London, United Kingdom. 533 pp.
- van Wyk, B.E. & Gericke, N., 2000. People’s plants: a guide to useful plants of southern Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 351 pp.
- Watt, J.M. & Breyer-Brandwijk, M.G., 1962. The medicinal and poisonous plants of southern and eastern Africa. 2nd Edition. E. and S. Livingstone, London, United Kingdom. 1457 pp.
- West, C.E., Pepping, F. & Temaliwa, C.R. (Editors), 1988. The composition of foods commonly eaten in East Africa. Wageningen Agricultural University, Netherlands. 84 pp.
- Whitaker, T.W. & Davis, G.N., 1962. Cucurbits - botany, cultivation and utilization. Leonard Hill, London, United Kingdom. 249 pp.
Sources de l'illustration
- Jeffrey, C., 1978. Cucurbitaceae. In: Launert, E. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 4. Flora Zambesiaca Managing Committee, London, United Kingdom. pp. 414–499.
- Kearns, D.M., 1998. Cucurbitaceae. In: Berry, P.E., Holst, B.K. & Yatskievych, K. (Editors). Flora of the Venezuelan Guayana. Volume 4: Caesalpiniaceae–Ericaceae. Missouri Botanical Garden Press, St. Louis, United States. pp. 431–461.
- Keraudren, M., 1966. Cucurbitacées (Cucurbitaceae). Flore de Madagascar et des Comores (plantes vasculaires), famille 185. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 173 pp.
Auteur(s)
- M.H. Wilkins-Ellert, 4246 W. Flying Diamond, Tucson, Arizona 85742, United States
Consulté le 1 avril 2025.