|nomcourtsuivant=Pulsatille
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== Pulmonaire == Voir la page Nom accepté : ''[[Pulmonaria officinalis]]'' PULMONAIRE. Pulmonaria officinalis. L.
Pétnonanâ vulgaris maculoso folio. CLUS. — Pulmonaria Italorum ad
iuglossum accedens. J. BAUH. —Pulmonaria vulgaris
latifolia. TOURN, —Pulmonaria maculosa. DOD.
Symphytum maculosum. C. BAUH.
• Pulmonaire officinalev — grande pulmonaire, — herbe aux poumons, — herbe au lait '! de Notre-Dame, — pulmonaire des bois, — sauge de Jérusalem, <center>PULMONAIRE. Pulmonaria officinalis. L.
herbe de coeur, ''Pulmonaria vulgaris maculoso folio''. Clus. — herbe de tac''Pulmonaria Italorum ad buglossum accedens''. J. Bauh. — ''Pulmonaria vulgaris latifolia''. Tourn. — ''Pulmonaria maculosa''. Dod. — ''Symphytum maculosum''. C. Bauh.
'Pulmonaire officinal, — grande pulmonaire, — herbe aux poumons, — herbe au lait de Notre-:y''BoBiAGiNÉES. Dame, — pulmonaire des bois, — sauge de Jérusalem, — BORRAGÉES. Fam. nat. herbe de cæur, — PENTANDRIE MONOGYKIEherbe de tac.
Là pulmonaire (PIBORRAGINÉES. XXXII), plante vivace que l'on cultive dans les jardins, croît naturellement dans les bois, aux lieux ombragés, surtout dans ceux de quelques départements du Nord, où on la trouve même quelquefois, sur le Bord des chemins et dans les prairies— BORRAGÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE MONOGYNIE.</center>
Description» — Racines composées de fibres déliées et fasciculées. — Tiges
droites, velues, un peu anguleuses, hautes de 30 à 40 centimètres. — Feuilles radicales
ovaies-oblongues,' pétiolées, décurrentes, hérissées de poils rudes et courts, parsemées
5e taches blanchâtres; feuilles caulinaires sessiles, plus étroites, quelquefois sans taches,
traversées par une nervure simple. — Fleurs bleues ou violacées, quelquefois blanches,
peu nombreuses, disposées en bouquet terminal (avril-mai). — Calice à cinq angles et à
cinq lobes. — Corolle infundibuliforme divisée en cinq lobes obtus à gorge munie de
cinq faisceaux de poils blancs. — Cinq étamines à anthères conniventes. — Un ovaire
pdrilobé. — Un style à stigmate échancré. — Fruit composé de quatre akènes unilo-
culaires, monospermes, agglomérées dans le fond du calice persistant.
Parties usitéesLa pulmonaire (Pl.XXXII), plante vivace que l'— Les feuilles on cultive dans les jardins, croît naturellement dans les bois, aux lieux ombragés, surtout dans ceux de quelques départements du Nord, où on la trouve même quelquefois sur le bord des chemins et dans les fleursprairies.
Récolte'''Description'''. — On la cueille au moment Racines composées de la floraisonfibres déliées et fasciculées. — Tiges droites, ou même aprèsvelues, un peu anguleuses, hautes de 30 à 40 centimètres. Séchée— Feuilles radicales ovales-oblongues, pétiolées, décurrentes, hérissées de poils rudes et courts, parsemées elle devient noirâtrede taches blanchâtres ; feuilles caulinaires sessiles, fragileplus étroites, quelquefois sans taches, traversées par une nervure simple. — Fleurs bleues ou violacées, quelquefois blanches, peu nombreuses, disposées en bouquet terminal (avril-mai). -— Calice à cinq angles et à cinq lobes. — Corolle infundibuliforme divisée en cinq lobes obtus à gorge munie de cinq faisceaux de poils blancs. — Cinq étamines à anthères conniventes. — Un ovaire quadrilobé. — Un style à stigmate échancré. — Fruit composé de quatre akènes uniloculaires, monospermes, agglomérées dans le fond du calice persistant.
[Culture'''Parties usitées'''. — Cette plante est commune dans les buissons Les feuilles et dans les clairières des bois, on ne la cultive que dans les jardins botaniques. On la multiplie par semis, ou par éclats de piedsfleurs.]
Propriétés physiques et chimiques'''Récolte'''. — La pulmonaire est inodore. Son sueOn la cueille au moment de la floraison, est mucilagineux, légèrement styptiqueou même après. Il contientSéchée, comme la bourrache et la biiglosseelle devient noirâtre, du nitrate de potasse. — On l'emploie pour la teinture en brunfragile.
Cette plante, à l['état frais, est émolliente, adoucissante, pectorale; on la donne en décoction (50 à 100 gr. par kilogr. d'eau) dans le catarrhe pulmo- naire, dans la phthisie, etc. Le nom dont on l'a décorée indique assez lCulture''es- time qu'on en faisait dans ces affections. Les habitants de la campagne croient.fermement que le Créateur a indiqué l'usage de cette — Cette plante par est commune dans les tachesbuissons et dans les clairières des bois, qu'on remarque sur ne la cultive que dans les feuilles, et qui, disent-ils, sont tout à fait semblables à celles qui existent sur le poumon maladejardins botaniques. Ils composent, avec On la pulmonairemultiplie par semis, le chou rouge, quelques oignons blancs, du mou ou par éclats de veau, pieds.]
: 6t «ne suffisante quantité de sucre candi '''Propriétés physiques et dchimiques'eau, un bouillon que j'ai moi- meffie réjHpl6yé avec beaucoup de succès dans les affections de poitrine'. — La pulmonaire est inodore. Son suc est mucilagineux, légèrement styptique. Il contient, comme la bourrache et la buglosse, du nitrate de potasse. — On l'emploie pour la teinture en brun.
■ Y^ËfP^PdCette plante, à l'état frais, est émolliente, adoucissante, pectorale ; on la donne en décoction (50 à 100 gr.par kilogr. d'eau) dans le catarrhe pulmonaire, dans la phthisie, etc. Le nom dont on l'a décorée indique assez l'estime qu'on en faisait dans ces affections. Les habitants de la campagne croient fermement que le Créateur a indiqué l'usage de cette plante par les taches qu'on remarque sur les feuilles, et qui, disent-ils, sont tout à fait semblables à celles qui existent sur le poumon malade. Ils composent, avec la pulmonaire, le chou rouge, quelques oignons blancs, du mou de veau, et une suffisante quantité de sucre candi et d'eau, un bouillon que j'ai moi-même employé avec beaucoup de succès dans les affections de poitrine, surtout quand elles sont accompagnées d'un état fébrile, de difficulté d'ex- expectorer, d'irritation bronchique, de douleurs, etc.
> Mr.ef,JDJirritation bronchique, de douleurs, etc. ffÉ$PMès Les feuilles sèches de cette plante sont un peu plus astringentes que les leuilljs.fraîchemeht feuilles fraîchement cueillies.
[[Catégorie:Cazin 1868]]