Néflier (Cazin 1868)
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Nom accepté : Mespilus germanica
Petit arbre ou grand arbrisseau connu de tout le monde, et dont le fruit
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(nèfle) a une saveur austère et désagréable avant sa complète maturité qui n'a lieu qu'en novembre, après l'avoir tenue quelque temps sur la paille. Il a alors une saveur douceâtre qui n'est pas désagréable. On le regarde comme astringent, et on en recommande l'usage dans les diarrhées. Forestus a apaisé plusieurs diarrhées très-opiniâtres par l'usage seul des nèfles crues. Ghidella[1] conseille la poudre des semences dans la ménorrhagie passive. Les feuilles sont également astringentes, et on s'en sert en gargarisme dans les aphthes et les inflammations de la gorge. On a cru les semences efficaces contre la gravelle, réduites en poudre, à la dose de 4 gr., infusées du soir au matin dans un verre de vin blanc. Aujourd'hui le néflier est inusité en médecine.
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- ↑ Bulletin des sciences médicales. Férussac, t. XIX, p. 130.