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Helianthemum lippii

Helianthemum lippii
(L.) Dum. Cours.

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Ordre Malvales
Famille Cistaceae
Genre Helianthemum

2n =

Origine : aire d'origine

sauvage ou cultivé

Français '
Anglais '


Résumé des usages
  • médicinal


Description

Noms populaires

Classification

Helianthemum lippii (L.) Dum. Cours. (1802)

basionyme :

  • Cistus lippii L. (1771)

synonyme :

  • Helianthemum sessiliflorum (Desf.) Pers. (1806)

Cultivars

Histoire

Usages

La toxicité de cette plante pour le chameau est loin d'être clairement établie.

A propos de cette espèce, signalons dans la famille des Ter­feziacées, l'existence d'une « truffe » blanche nommée « terfas » en arabe et dont le nom scientifique est Terfezia ovalispora Pat. Cette truffe est abondante dans les steppes sableuses du Sud tunisien où elle croît le plus souvent à proximité de Helianthemurn lippii. Les bergers la consomment bouillie puis pelée. Les mêmes propos sont tenus par GAST (1968) qui note que Terfezia ovalispora pousse dans l'Atakôr au pied d' Helianthemum lippii (tam. = tahaouet) ou d’Helianthe­mum ellipticum Desf. (tam. = arroug ; ar. = erguig) et que cet­te truffe est consommée cuite sous la braise ou bouillie ou frite comme légume. Elle pourrait, rapporte-t-on, se conserver deux ans.

La plante est réputée toxique pour le chameau. Ainsi, CAUVET (1925) rapporte les propos de BEJOT, selon lesquels cette plante (« semhari », « reguig », « regga ») et Helianthemum tunetanum sont accusées de provoquer dans l'Est algérien une maladie du chameau, le « ghaf » (qui serait du rhumatisme et de la paraly­sie), due à l'absorption de ces cistacées à l'état sec. Les chamellles se­raient les plus sensibles à cette maladie.

DURAND (1958) note qu'il y a confusion fréquente entre cette espèce (ar. : r'guig, samari, bouchlema, semhasi ; tam. = ahes, tahaouat, tahressouar) et Helianthemum kahiricum, ce qui confirme selon lui que le « ghaf » e1 le « krafft » sont une seule et même ma­ladie et qu'il n'est pas possible, de ce fait, de mettre en évidence les phénomènes pathologiques spécifiques à ces espèces et à Anthyllis sericea.

Références

Liens

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