Eperua falcata (Pharmacopées en Guyane)

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Copaifera guianensis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Hymenaea courbaril


Eperua falcata. Gousses du wapa
Eperua falcata



Eperua falcata Aublet

Synonymie

  • Panzera falcata (Aubl) Willd.

Noms vernaculaires

  • Créole : wapa [wapa], wapa rouge, pois sabre (vieilli), wapa gras [wapa-gra].
  • Wayãpi : tapaka.
  • Palikur : wap, wap duwõ.
  • Aluku : bìíudu.
  • Portugais : apá, muirapiranga.

Écologie, morphologie

Grand arbre de forêt primaire et des berges bien drainées.

Collections de référence

Grenand 610, 3060 ; Moretti 1363 ; Oldeman et Tiburce 218.

Emplois

Les écorces de cet arbre, reconnaissable à ses gousses plates et larges pendantes au-dessus de l’eau, sont employées par les Aluku en décoction comme analgésique dentaire ; cet usage est connu de certains Créoles. Les Saramaka utilisent comme cicatrisant des plaies la résine qui s’écoule du cœur de l’arbre.

Étymologie

  • Créole : wapa est un emprunt à une langue amérindienne ; cf. arawak, wallaba et palikur, wap.

Chimie et pharmacologie

Les analyses chimiques que nous avons effectuées montrent que feuilles et écorces de tronc renferment un mélange complexe de polyphénols : flavanes, flavonoïdes, etc. L’équipe de Delaveau a isolé de la résine, des hydrocarbures ainsi que des diterpènes bicycliques neutres et acides.

Les propriétés cicatrisantes n’ont pas été confirmées, mais il a été mis en évidence des propriétés bactéricides et antifongiques expliquant la durabilité naturelle de son bois (DELAVEAU et VIDAL-TESSIER, 1988). Un brevet a été déposé sur les applications en dermocosmétique d’un extrait de cette espèce présentant une activité antiradicalaire (PAULY et MORETTI, 1998b).

Tests chimiques en fin d’ouvrage.