Pulmonaria (Rolland, Flore populaire)
De PlantUse Français
[Tome VIII, 78]
Pulmonaria officinalis
- Nom accepté : Pulmonaria officinalis
- pulmonia, pulmenia, lat. de Discoride, publié par Stadler, Nachtrag. — pulmonaria aurea, l. du m. â., Benecke. — latarina, l. du m. â., De Toni, p. 12. — pulmonaria, pepanum, l. du m.
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- â., Simon Januensis, 1486. — lac Sanctæ Mariæ, anc. nomencl., Bauhin, De plantis, 1591. — pulmonaria maculosa, pulmonalis, symphytum maculosum, anc. nomencl., Bauh., 1671. — pulmounèro, f., languedoc. — pulmounario, f., H.-Gar. == poulmonày'ré, m., Lot. — pulmonaire, poulmonaire, herbe aux poumons, franç. anc. et moderne. — poulmarégne, f., Clary (Nord). — pulmorèlo, f., Dord. — palmounèlo, f., Tarn. — pormounère, f., Suisse rom. — palmou nèto, f., langued. — pulmonée, f., anc. fr. — purmon-né, f., Amboise. — parmouno, f., Var. — pouminày'rë, f., Cantal. — poumonère, f., Loire-Inf. — époumonère, f., poumonique, f., M.-et-L. — herbe aux poumoniques, Aisne, c. p. M. L. B. Riomet. — pëmanère, f., Indre. — poumonèlo, f., Hér., Loz. — pumonado, f., Aveyr. — pomiou, m., Ain. — poumouahhe, f., Xertigny (Vosges). — palignèy'ss, m., Veauchette (Loire ). — herbe aux poumons, fr. anc. et mod. — èrbo dé palmou, èrbo dal palmou, èrba daou poumoun, érbo del paoumou, midi de la France. — palm, m., Saint-Georges-des-Gros. (Orne). (Nom donné par les herboristes de la locaIité.) — toussèta, f., Ain. — fleur de poitrinaire, I.-et-V. — èrbo dé la courado, H.-Loire. — herbe de chancre, Deux-S. — chancre, m., Indre. — èrbo dé lo pigouoto, Aveyr. — herbe au tak, cocu bleu, Deux-S.
- coucou, m., Bourgogne. — coucou bleu, M.-et-L., Indre-et-L., H.-M. — coucou rouge, Vosges, Sarthe. — coucutt biolètt, coucutt soouadjé, Aveyr. — coucou panaché, S.-et-M. — coucou de bois, coucou de loup, Vosges, Meuse. — cocou l'ôzane, m., ôzane, f., M.-et-L., Verr. (Elle fleurit à Pâques, quand on chante hosanna !) — coklichâ, m., Ban de la Roche, H. G. Oberlin. — ganglingnëtte rouge, ganglingnotte rouge, verveine, H.-Marne.
- sucé, m., L.-Inf., L.-et-Ch. — sucërè, m., Indre. — suçon, m., M.-et-L., Cher. — suçou vioulè, m., Corr. — tchukètt, m., Gers. — tchukèto, f., T.-et-G. — tétar, m., Ardennes. — tètorèlo, f., Cant. — popoloulô (accent sur lou), m., Chomérac (Ardèche), r. p. — herbe au lait de Notre-Dame, normand. — herbe à la couleuvre, Eure. — herbe de lézard, M.-et-L. — folhe d'âpiè, f., Cervant (Haute- Sav.), r. p.
- patarasså, f., Mezères (cant. de Vorey, Haute-Loire), r. p. [On s'en sert pour laver et guérir le pis des vaches qui ont été tétées par les serpents.]
- mouriouss, masc. sing., Tavaux (Jura), r. p.
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- carcarô, m., Marquion (P.-de-C.), r. p.
- tachée, f., Guilly (Indre), r. p.
- tavellée, f., fr. du XVIe s., J. Camus, Livre d’h.
- gasconàyo, f., env. de Valence (Drôme), r. p.
- cinq fleurs, La Motte-Beuvron (L.-et-Ch.), r. p.
- pervanche, f., Gisors (Eure), r. p. (?).
- erbo dé lo Possiéou, f., Gras (Ardèche), r. p.
- grands pères, m. pl., Spa, Lez.
- bons uomos (= bons hommes), m. pl., pëcôji dé Saint-Djan, m., Suisse romande, Sav.
- sauge de Jérusalem, sauge de Bethléem, franç., E. A. Duchesne, 1836.
- herbe bleue, Aube, Des Et.
- louzaouen ar skévent (= herbe des poumons), breton.
- latarina, anc. ital., De Toni.
- salvia de Jerusalemme, ital., Howell, 1660.
- lungenkraut, fleckenkraut, hosenchissern, schlotterhose, ungleichen schwestern, hirschmangold , unser lieben Frauen milchkraut, unser Frauen spin, hühnerblind (les poules qui en mangent deviennent aveugles), dial. all. — ratten en muizen (= rats et souris), jongens en meiskens (= garçons et filles), Pays d'Alost. [A. De C.]
- lungwort, blue cowslip, cowslip of Jerusalem, Virgin-Mary's cowslip, Virgin-Mary's honeysuckle, long-leaved sage, sage of Jerusalem, sage of Bethleem, bottle of all sorts, thunner and lightening, Lady's pincushion, Joseph and Mary, Abraham, spotted comfrey, dial. angl.
- biri-belarra, basque, Lac.
« Cette plante est appelée herbe des poumons parce que la forme des poumons est peinte sur ses feuilles chamarrées, ce qui, d'après la doctrine de la Signature, indique qu'elle est bonne pour guérir les poumons malades. » c. p. M. J. Feller.
« On appelle la pulmonaire Erbo dé lo Possiéou (Herbe de la Passion). Tous les ans, pendant la semaine sainte, les taches des feuilles apparaissent d'une façon très nette ; le reste du temps on les voit à peine. C'est en souvenir de ce que le sang du Christ a coulé sur cette plante, pendant son agonie. » Gras (Ardèche), r. p.