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Thrîfolion (Ibn al-Baytar)

Thrâghopoghon
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Thrîkoun


1467 - Thrîfolion, Statice ?


Nom accepté : [[]]

[2-412]

Quelques-uns prétendent que c’est le à^jS, torbed (voyez le n° 407); mais il n’en est rien.

  • Dioscorides, IV, 133. Cette plante se trouve sur les rivages que la mer envahit et laisse alternativement à sec ; elle ne pousse ni dans l’eau, ni sur la terre sèche. Sa feuille ressemble à celle de l’isathis (et c’est le nîl, JjùJ-î y&j), sinon qu’elle est plus épaisse. Sa tige a la longueur d’environ un empan, divisée à sa partie supérieure. On dit que la fleur de cette plante change trois fois de couleur par jour : le matin, elle est blanche; le soir, d’un rouge éclatant et, au milieu du jour, purpurine. Sa racine est blanche, odorante, et échauffe la langue si on la goûte.
  • Galien n’en parle pas dans ses Simples.

On ne s’accorde pas sur la synonymie du Thrîfolion. Les uns y ont vu l’Aster tripolion, d’autres la dentelaire, Plumbago europea, et Sprengel se rangerait plus volontiers de cet avis. Fraas en a fait le Statice limonium. La traduction arabe de Dioscorides contient une longue note sur le turbith, inconnu des anciens.