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Amandier (Cazin 1868)

2 octets supprimés, 3 décembre 2016 à 21:39
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Nom accepté : ''[[Prunus dulcis]]''
 
<center>'''AMANDIER.''' ''Amygdalus communis''. L.
Nom accepté : ''[[Prunus dulcis]]''
 
'''AMANDES DOUCES.''' ''Amygdalæ dulces.''
 
Dans le commerce, suivant que les amandes sont grosses, moyennes ou petites, on les désigne sous les noms spécifiques de ''gros flots'', ''flots'' et ''en sorte''. Les meilleures sont celles qui sont grosses, bien entières, non vermoulues, à cassure blanche et sans odeur. Lorsqu'elles sont vieilles, leur cassure est jaunâtre et leur goût est âcre.
''L’huile essentielle d’amandes amères'' est, comme celle de laurier-cerise, incolore, d'une saveur amère et brûlante, d'une odeur qui rappelle celle de l'acide cyanhydrique.
Suivant Kruger de Roslock (3)<ref>Buchner’s, ''Repertorium für die Pharmacie'', t. XII, p. 135.</ref>, les amandes amères peuvent donner un 96e de leur poids d’huile essentielle. Cette huile contient beaucoup d’acide prussique anhydre. Schrader<ref>Fechner’s, ''Repertorium der Organischen Chemie'', t. II, p. 65.</ref> a tiré 8.5 pour 100 d’huile essentielle récemment obtenue. Goppert<ref>Rutt’s, ''Magazine für die gezammte Heilkunde'', t. XXXII, p. 500.</ref> a démontré 14.33 pour 100 d’acide cyanhydrique dans l’huile bien préparée. Ainsi que celle de laurier-cerise, elle s’altère facilement. L'essence se transforme en acide benzoïque. Il est donc nécessaire de la renouveler souvent, ou mieux, de lui substituer les amandes douces et l’amygdalite, d’après la formule de Liébig et Wœlher, indiquée ci-dessous.
''L'eau distillée d’amandes amères'' contient une grande portion d'huile essentielle en excès que l'on sépare par la filtration. Chargée d’huile essentielle, cette eau pourrait être très-dangereuse, prise à l’intérieur. [D’après les conseils de la commission de
Comme l’acide hydrocyanique et l'eau cohobée de laurier-cerise, les amandes amères conviennent en thérapeutique, d’après les expériences de Borda, dans toutes les maladies dont le fond est d'excitation. Les anciens les prescrivaient contre les tranchées utérines, les flueurs blanches, la pneumonie, la pleurésie, etc. Boerhaave les recommande dans toutes les affections phlogistiques indistinctement ; — P. Frank, contre les affections éruptives de la peau ; — Bateman, dans les affections cutanées douloureuses ; — Thébesius<ref>''Act. nova nat. curios''., t I, p. 181.</ref>, comme préservatif de l’hydrophobe (en faisant toutefois appliquer des ventouses scarifiées sur la morsure) ; — Cullen, Hufeland, contre les fièvres intermittentes.
Bergius conseille 1 ou 2 livres d’émulsion (500 à 1,000 gr.) d’amandes amères les jours apyrétiques des fièvres intermittentes. — Mylius<ref>''Nouveau Journal de médecine'', t. V, p. 120.</ref> préfère les amandes amères à tous les autres succédanés du quinquina. Il prescrit une émulsion faite avec 6 ou 8 gr. d’amandes dans 100 ou 125 gr. d'eau pour
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