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Belladone (Cazin 1868)

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dans un assez court intervalle. On a vu le délire reparaître après avoir cessé. Dans l'un des cas décrits par Brunwell (1)<ref>''Lond. med. obs. and inquir''., t. VI, p. 223.</ref>, ce symptôme, qui arrive ordinairement assez près de l'invasion, ne parut que trois jours après l'ingestion du poison.
Lorsque le malade résiste à l’action toxique de la belladone, ce qui arrive le plus ordinairement, les accidents, après un, deux, ou trois jours, se dissipent peu à peu ; mais la dilatation des pupilles ne cesse que longtemps après les autres symptômes ; quelquefois même divers accidents nerveux, tels que des tremblements, des vertiges, du trouble dans la vision, persistent pendant trois ou quatre semaines. On a quelquefois vu des individus empoisonnés par cette plante rester dans un-état d'idiotisme, ou conserver une paralysie, soit complète, soit partielle.
« Les cadavres des individus qui ont péri empoisonnés, dit Giacomini, offrent une teinte bleu noirâtre, et leurs tissus passent promptement à la putréfaction. Bien que quelques personnes aient cru y voir des traces de phlegmasie, il est facile de reconnaître que ce qu’ils ont appelé de ce nom consiste seulement en engorgements de sang veineux. Les intestins sont distendus par des gaz et ne présentent ni inflammation ni autre lésion organique. » Dans un cas de nécropsie rapporté par Faber (2)<ref>''De strychnomania'', obs. II.</ref> on a seulement noté que le ventre était tendu, gonflé, que l'estomac était parsemé de taches gangreneuses. Un autre cas fourni par Gmelin (3)<ref>''Geschichte der Pflanzengœrten'', p. 538.</ref> est celui d'un berger qui mourut dans le coma, douze heures après avoir mangé des baies de belladone. Sur le cadavre, qui avait un commencement de putréfaction, on trouva les vaisseaux de la tête gorgés : le sang était tout fluide ; il s’en écoulait avec abondance de la bouche, du nez et des yeux.
Voici le traitement de l'empoisonnement par la belladone :
<references/>
 
(1) ''Lond. med. obs. and inquir''., t. VI, p. 223.
 
(2) ''De strychnomania'', obs. II.
 
(3) ''Geschichte der Pflanzengœrten'', p. 538.
L’action simultanée de l'opium et de la belladone, dont les effets sur l'orgnisme ne sont point identiques, n'a-t-elle pas pu aussi apporter quelque modification dans le résultat de leur ingestion ?...
(Cette dernière interprétation des faits ne laisse dans l’esprit aucune espèce de doute ; comme le dit Behier (1)<ref>''Union médicale'', 5 juillet 1859.</ref>, en citant le fait précédent, la tolérance ne peut s'expliquer que par « une neutralisation réciproque des deux agents contenus dans le liniment. »
Mon père ignorait, au moment où paraissait la première édition du ''Traité des Plantes médicinales indigènes'' (1849) que cette particularité avait été entrevue par plusieurs auteurs anciens (2)<ref>Pena et Mathia de Lobel, ''Stirpium adv''. nov. Londres, 1570. — Horstius, ''Op. med''., 1661. — Faber, ''Strychnomania'', 1677, p. 87. — Boucher (de Lille), ''in Journ. de med''., 1706. — Lippi, ''De Venef. bacc. bell. prod. atque opii in eo usu''. Tubingue, 1810. — Giacomini, ''Trad. Mojon et Rognetta''. Paris, 1839.</ref>. Dans la deuxième édition, il cite deux cas dus à l'observation de Lindrey (3)<ref>''Edimb. med. Journal'', 1855.</ref>, et il ajoute, en parlant des faits qui lui sont propres, avec la modestie de l'homme de mérite vrai) :
« En rappelant ces derniers faits, dont l'un recueilli en 1839 est rapporté dans la première édition de cet ouvrage, et l'autre a été observé en 1848, j'ai moins pour but de revendiquer une priorité à laquelle j'attache peu de prix, que d'appuyer une découverte thérapeutique, importante. »
2° La belladone peut être utilisée dans l'empoisonnement par l'opium, et l'opium dans celui par la belladone.
3° L'âge du malade n'est pas une contre-indication à l'emploi de cet antidote (4)<ref>Cas de Behier, ''Union médicale'', 16 juillet 1859, soixante-quinze ans ; celui de Blake, cité par les ''Archives'', p. 588, quatre ans ; un autre de Mac Namara, ''Quarlerly Journal'', Dublin, 1863, enfant de vingt-six mois.</ref>.
4° La première indication à remplir dans l'empoisonnement par l'une on l'autre substance est d'évacuer l'estomac par les vomitifs ou la pompe aspirante ; la seconde d'administrer l'agent antagoniste à dose élevée et fractionnée, en se guidant sur l'apparition des symptômes physiologiques spéciaux à l'antidote, et surtout sur l'état de la pupille. Il faut arrêter l'emploi de la substance antagoniste aussitôt que son action physiologique a suffisamment contre-balancé celle du poison.
<references/>
 
(1) ''Union médicale'', 5 juillet 1859.
 
(2) Pena et Mathia de Lobel, ''Stirpium adv''. nov. Londres, 1570. — Horstius, ''Op. med''., 1661. — Faber, ''Strychnomania'', 1677, p. 87. — Boucher (de Lille), ''in Journ. de med''., 1706. — Lippi, ''De Venef. bacc. bell. prod. atque opii in eo usu''. Tubingue, 1810. — Giacomini, ''Trad. Mojon et Rognetta''. Paris, 1839.
 
(3) ''Edimb. med. Journal'', 1855.,
 
(4) Cas de Behier, ''Union médicale'', 16 juillet 1859, soixante-quinze ans ; celui de Blake, cité par les ''Archives'', p. 588, quatre ans ; un autre de Mac Namara, ''Quarlerly Journal'', Dublin, 1863, enfant de vingt-six mois.
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(Cet antagonisme s’exerce de même localement ; ainsi, Wharton Jones (1)<ref>''Med. Times and Gaz''., janvier 1857.</ref> a trouvé qu'une artère dans la membrane interdigitale d'une grenouille, sous le microscope, se resserrait presque jusqu'à l'oblitération, lorsqu'on y appliquait une solution de sulfate d'atropine ; le sang, dans les capillaires correspondants et les radicules veineuses, devenait dans un état voisin de la stagnation. Il versa une certaine quantité de liqueur sédative d'opium de Battley; l'effet fut une dilatation complète du vaisseau et l'élan vigoureux d'une ondée de sang. Une nouvelle application de sulfate d'atropine ramena là contraction du vaisseau.
La présence simultanée de l'opium et de la belladone dans un collyre diminue l'action dilatante de cette dernière (Fano) ; aussi avons-nous employé le laudanum ou une solution morphinée pour ramener plus promptement l'oeil à l'état normal après la dilatation obtenue par l'atropine, afin de faciliter l'examen ophthalmoscopique).
(A propos de l'aconit, nous avons déjà parlé des propriétés neutralisantes du charbon animal dans l'empoisonnement par les solanées vireuses.
Bouchardat a préconisé comme antidote une solution d'iodure de potassium iodurée. On sait, du reste, que ce réactif précipite presque tous les alcaloïdes. Roux de Brignolles (2)<ref>''Annuaire de Bouchardat'', 1861, p. 13.</ref> a rapporté une belle observation de guérison par l'emploi de ce moyen.
Garrod a publié que la potasse et les autres alcalis caustiques détruisent complètement le principe actif des solanées vireuses.
Nous ignorons si on a expérimenté, en France, la fève de Calabar comme antidote de la belladone ; nous savons seulement que le professeur Sédillot a suggéré l’idée de l'utiliser contre les effets toxiques de cette plante ou de l'atropine dans un cas rapporté par Kleinwaechter : 10 gouttes d'une solution d'extrait de calabar dans de la glycérine ont été administrées avec un succès éclatant (3)<ref>Berlinklin, ''Wochenblatt'', septembre.</ref>.
A la suite d'un empoisonnement par l'atropine (4)<ref>''Klinisches Monatsblatt für Augenheilkunde''.</ref>, il était resté une énorme dilatation des pupilles. L'introduction du papier calabarisé dans l’œil gauche du sujet lui permit bientôt de lire sans difficulté, tandis qu'il ne put obtenir pareil résultat qu'au bout de cinq jours avec l'oeil droit.)
'''Effets physiologiques'''. — (Dans ce paragraphe nous aurons aussi bien en vue l'action de la belladone et celle de l'atropine, son principe essentiel. En traitant des effets toxiques, nous avons déjà pu donner une idée des symptômes causés par leur administration. Mais, à dose thérapeutique ou insuffisante pour amener des désordres graves, le tableau, pour avoir des points communs avec celui que nous avons tracé, n'en a pas les couleurs sombres. Le plus souvent, l'influence de l'agent ne se manifeste que par la sécheresse de la gorge, les troubles de la vue et la mydriase ; à une dose plus forte, ou lorsque, comme médicament, on a dépassé la dose ordinaire, outre les phénomènes précédents, il se produit des nausées, des vertiges, du délire. Ces symptômes, qui peuvent durer vingt-quatre heures, s'observent aussi par l'effet seul de la susceptibilité individuelle.
Les phénomènes, peuvent être rangés sous deux chefs principaux : action locale et primitive ; action générale et secondaire.
<references/>
 
(1) ''Med. Times and Gaz''., janvier 1857.
 
(2) ''Annuaire de Bouchardat'', 1861, p. 13.
 
(3) Berlinktlin, ''Wochenblatt'', septembre.
 
(4) ''Klinisches Monatsblatt für Augenheilkunde''.
On l'emploie dans les névralgies, les névroses, la coqueluche, les tous nerveuses et convulsives, l'asthme, les affections spasmodiques, l'épilepsie, l'hystérie, la chorée, le tétanos, les coliques hépatiques et néphrétiques ; contre certaines inflammations aiguës et chroniques, la dysenterie, le ténesme, le rhumatisme, les tumeurs blanches articulaires, les douleurs aiguës des fissures, les contractions spasmodiques, les irritations de l'anus, les spasmes de divers organes tels que l'anus, l'urètre, l'utérus, l'anneau inguinal, etc. ; pour dilater la pupille et rendre plus facile l'opération de la cataracte, explorer le cristallin ; pour combattre l'iritis, la rétinite, la sclérolite, quelques ophthalmies, etc., etc.
'''Névralgies'''. — Douleurs. — La belladone est le remède par excellence des névralgies. Tous les praticiens ont eu à se louer de son emploi dans ces affections. Baldinger (1)<ref>''Bibliothèque germanique'', t. V, p. 45.</ref>, Marc (2)<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t. III, p. 75.</ref>, Herber (3)<ref>''Journal de Hufeland'', juin 1813.</ref>, Tod (4)<ref>''Transact. of the surgeons apothec.'', t.1.</ref>, ont guéri par l'usage interne ou externe des préparations de belladone, des ''névralgies faciales'', des ''tics douloureux'', des ''sciatiques'', etc. On lit dans la ''Revue médicale'', t. II, p. 284, un cas de tic douloureux guéri en cinq jours au moyen de la teinture de belladone, donnée à la dose de 20 gouttes, répétée trois fois par jour. Deleau (5)<ref>''Mémoire présenté à l'Académie des sciences'', 1833.</ref> a fourni de nouvelles preuves de l'efficacité de la belladone dans le traitement des névralgies faciales. La racine lui a paru plus efficace que les autres parties de la plante. Il la réduit en pulpe par l’ébullition, et en prépare des cataplasmes qu'il tient appliqués jour et nuit sur la partie malade jusqu'à la cessation des douleurs. Il survient quelquefois, pendant la nuit, des rêves inaccoutumés et un peu de trouble dans les idées ; mais ces accidents ne sont pas à craindre et annoncent même l'action utile du médicament sur l'organisme. Les observations de Deleau sont d'autant plus concluantes qu'elles ont été répétées pendant sept ans, et que les applications locales dont il s'agit n'ont été secondées par aucun médicament interne.
J'ai dissipé, comme par enchantement, des douleurs névralgiques au moyen de cataplasmes de racine de belladone écrasée et appliquée fraîche sur le siège de la douleur.
Bailey (6)<ref>''Observ. relat., to the use of belladonna in painful disorders of the head and face''. Londres, 1818.</ref> rapporte un assez grand nombre de cas de névralgies faciales guéries d’une manière rapide à l'aide de la belladone prise à l'intérieur, sous forme de teinture ou d'extrait, a une dose assez élevée. Toutefois, le praticien anglais avoue que cette médication ne lui a pas toujours réussi, et
____________________
<references/>
 
(1) ''Bibliothèque germanique'', t. V, p. 45.
 
(2) ''Dictionnaire des sciences médicales'', t. III, p. 75.
 
(3) ''Journal de Hufeland'', juin 1813.
 
(4) ''Transact. of the surgeons apothec'', t.1.
 
(5) ''Mémoire présenté à l'Académie des sciences'', 1833.
 
(6) ''Observ. relit, to the use of belladonna in painful disorders of the head and face''. Londres, 1818.
L'application de l'extrait de belladone sur le derme dénudé cause de très-vives douleurs. Pour y obvier, Trousseau et Pidoux enduisent un morceau de toile fine qu’ils appliquent du côté où ils n'ont pas mis l'extrait. Ils recouvrent le tout d'un morceau de sparadrap agglutinatif. L'extrait se dissout peu à peu et ne cause aucune sensation pénible.
Brookes<ref>Bouchardat, ''Annuaire'', 1849, p. 48.</ref> cite le cas d’une névralgie faciale guérie en deux jours au moyen de frictions pratiquées trois fois par jour, avec gros comme un pois de la pommade suivante : atropine, 0,25 ; axone 12,00 ; essence de rose, 1 goutte. Bouchardat et Stuart Cooper ont guéri, d'une manière rapide, une névralgie splénique, suite de la fièvre intermittente, et qui avait résisté à l'emploi du sulfate de quinine, au moyen de l'atropine, appliquée à la dose de 1 centigr. sur le derme dénudé, à l'aide d'un vésicatoire. Il faut dire, toutefois, qu'à cette dose le médicament a causé un délire assez intense, qui a duré de quinze à dix-huit heures. Il faut toujours commencer par une dose très-légère.
L'observation suivante, recueillie dans ma pratique, m'a paru mériter d'être rapportée :
<references/>
 
(1) Bouchardat, ''Annuaire'', 1849, p. 48.
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'''Rhumatisme, Goutte'''. — Plusieurs praticiens ont constaté l'utilité de la belladone dans le traitement du rhumatisme. Münch a fait connaître, en 1789, les bons effets de cette plante dans les affections rhumatismales. Ziégler, au rapport de Murray, en aurait aussi obtenu des résultats heureux dans les mêmes cas. Blackett rapporte qu'un rhumatisme aigu de la plus grande violence, après avoir résisté à la saignée, aux purgatifs, aux sudorifiques, etc., fut guéri en peu de jours par des bains dans lesquels on faisait dissoudre 30 gr. d'extrait de belladone. Chevalier (1)<ref>''The London med. and physic. Journ''., novembre 1826.</ref> a obtenu d'excellents effets dans les rhumatismes aigus partiels, de frictions faites sur le point douloureux avec une pommade composée d'extrait de belladone (1/8<small><sup>e</sup></small> à 1/4) et d'axonge, et de quelques gouttes d'huile de lavande.
Quelques praticiens combattent le rhumatisme articulaire aigu au moyen de l’extrait de belladone, à la dose de 1 centigr. <small><sup>1</sup></small>/<small>4</small> (un quart de grain) chaque heure. Le délire apparaît ordinairement le second jour de cette médication. Quelle que soit l'intensité des accidents cérébraux, on continue l'usage du remède jusqu'à la cessation complète de la douleur et de la tuméfaction. Lebreton, qui a eu de fréquentes occasions de recourir à cette médication, affirme qu'elle guérit en huit jours les rhumatismes aigus, et que jamais il n'a vu les désordres cérébraux avoir aucune suite fâcheuse (2)<ref>Trousseau et Pidoux, t. II, p. 63.</ref>.
Trousseau et Pidoux, qui ont obtenu de bons effets de cette médication, administraient en même temps des purgatifs journaliers, afin de prévenir la constipation.
NÉVROSES. — L’action puissante de la belladone sur le système nerveux, dont elle émousse pour ainsi dire la sensibilité, explique les bons effets qu'on en obtient dans les névroses.
Épilepsie. — Bon nombre d'auteurs ont vanté la belladone contre l'épilepsie. Nous citerons : Münch (3)<ref>''Dissert. inaug., etc., circa usum belladonæ in melancolia, mania et epilepsia''. Gœttingue, 1783.</ref>, Stoll, Evers (4)<ref>''Hannoversches Magazine'', 1783, n° 99.</ref>, Theden (5)<ref>''Neue Bemerkungen und Erfahrungen'', t. II, p. 212,</ref>, Greding (6)<ref></ref>, Lallemand (7)<ref></ref>, Leuret et Ricard (8)<ref></ref>, Guyault (9)<ref></ref>, Séguy (10)<ref></ref>. Bretonneau (11)<ref></ref>, est parvenu à diminuer la maladie, et dans quelques cas à la guérir entièrement. Il emploie la racine en poudre, et l'extrait de la plante. Les premiers jours il ne dépasse pas la dose de 1 centigr. par jour, et le remède est donné le soir, si les accès reviennent surtout la nuit, et le matin, s'ils se montrent durant le jour. La dose de la poudre est portée jusqu'à 5 et rarement jusqu'à 10 centigr., et l'on y reste pendant deux ou trois mois. Le remède est alors interrompu pendant une semaine, repris ensuite durant trois semaines, interromnu après pendant quinze jours, repris encore deux jours de suite, puis laissé pendant trois semaines, en ayant soin d'y revenir aux époques présumées du retour des accès, et de donner alors les doses les plus élevées. On continue ainsi avec persévérance pendant au moins trois ou quatre ans.
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<references/>
(1) ''The London med. and physic. Journ''., novembre 1826.
(2) Trousseau et Pidoux, t. II, p. 63.
(3) ''Dissert, inaug., etc., circa usum belladonoe in melancoliù, mania el epilepsia''. Gœttingue, 1783.
(4) ''Hannoversches Magazine'', 1783, n° 99.
(5) ''Neue Bemerkungen und Erfahrungen'', t. II, p. 212,
(6) Murray, ''Ouvrage cité'', 1t.1I, p. 646.
(7) ''Annales cliniques de Montpellier'', t. XIV, p. 47.
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